Me Wade a toujours divisé pour mieux régner, aussi bien avant dans l’opposition, qu’aujourd’hui au pouvoir. On peut affirmer sans risque d’être démenti par l’histoire, en ce qui concerne Me Wade, que l’incohérence et la déraison sont pour lui un système et une méthode pour rouler dans la farine ses partenaires et interlocuteurs. Il cohabite difficilement avec la tranquillité ou plus exactement avec la paix des cœurs et la convivialité entre des hommes qui occupent le même espace social et géographique.
L’homme Wade, toujours poussé par sa mégalomanie sème la zizanie ou crée des situations conflictuelles dans l’objectif machiavélique, de tenter après, de jouer le rôle de « conciliateur ou médiateur » en vue d’une supposée réparation ou solution. Ce jeu machiavélique, il l’a toujours joué aussi bien dans son propre parti, le PDS, au sein des coalitions de partis ou de mouvements de soutien en sa faveur, des différentes religions et confréries, de son gouvernement, des organisations syndicales, des partis politiques de l’opposition, en somme, il tire toujours les ficelles entre tous, pour empêcher toute entente qui pourrait lui être préjudiciable. Ma conviction profonde est que, l’homme Wade, est allergique à la paix sociale.
Alors, dire d’un tel homme, qu’il est bien, comme l’ont affirmé Atépa Goudiaby et Youssou Ndour sur la RFM à la suite de la déclaration du Cardinal Adrien Sarr, relève de l’hypocrisie ou tout au moins, de la peur d’affirmer une vérité absolue qui crève les yeux à tous les hommes de bonne foi. Je préfère de loin par exemple l’attitude de Bara Tall sur la question. Ceux qui accusent l’entourage de Me Wade passent complètement à côté car dans la situation inquiétante de notre pays aujourd’hui, il n’y a qu’un seul et principal responsable de tout ce qui y est advenu en mal, c’est Me Wade et personne d’autre. Car, c’est à lui que nous avons confié la direction de notre pays depuis mars 2000, avec tous les privilèges qui y sont attachés et dont il jouit parfaitement et sans réserve. Par conséquent, c’est lui seul, qui nous doit des comptes.
En vérité, Youssou Ndour et Atépa Goudiaby sont en contradiction avec eux-mêmes, en voulant affirmer une chose et son contraire. C’est-à-dire, vouloir qualifier Me Wade, d’un homme « bien et pétri de qualités humaines » et taxer ensuite son entourage de tous les crimes, c’est inexact, surtout quand on sait parfaitement que Me Wade, « monsieur connaît tout, en sait plus que tout le monde et en tout » s’il vous plait ! Donc, quelqu’un que personne ne peut conseiller logiquement. Ou bien, Youssou et Atépa cherchent-ils à lui arranger une planche de salut ? Si c’est le cas, ils font aussi totalement fausse route car, Abdoulaye Wade ne connaît pas ce langage-là. A Youssou, je conseille de rester digne comme Bara Tall, à défaut de pouvoir dire exactement ce qui se passe, de garder le silence, pour ce qu’il représente au niveau de la jeunesse et de son peuple, ce qui n’est pas le cas de Atépa.
Le discours du Cardinal Adrien Sarr est une réponse nette et claire aux propos irresponsables et provocateurs de Me Wade à l’endroit de la communauté chrétienne mais, c’est aussi une leçon de morale et de courtoisie avec un soubassement ferme et sans équivoque de l’homme d’Eglise. C’est une réponse qui s’adapte parfaitement au prototype comme Me Wade, un genre humain en voie de disparition heureusement. Il est connu de tous, que Me Wade offense et blesse profondément les personnes dans leur chair et leurs convictions profondes, tout en faisant semblant de n’avoir rien dit ou fait. Comme c’est le cas ici, quand il affirme ’’Je n’ai jamais eu l’intention de m’attaquer à la religion chrétienne que je respecte’’.
Celui qui se dédie, ne tient pas ses promesses, offense les communautés et les citoyens, c’est qui monsieur Atépa ? C’est Me Wade. Celui qui bloque le démarrage sans raison objective de la Télévision Futurs Médias (TFM) c’est qui monsieur Youssou Ndour ? C’est toujours Me Wade et personne d’autre. Celui qui fuit ses propres responsabilités en accusant injustement et avec beaucoup de légèreté la presse et les médias en général, c’est aussi Me Wade. Et nous pouvions encore en citer d’autres cas à l’infini. Alors vouloir dédouaner Me Wade de toutes ces bavures et gaffes qu’il a faites dans notre pays depuis le 19 mars 2000 est assurément une tâche ardue, qu’aucun citoyen sénégalais conscient, qui se considère comme patriote, qui milite pour un Sénégal uni, dans une commune volonté de vie commune, dans la paix et la convivialité entre toutes les communautés malgré leur diversité, ne devrait entreprendre aujourd’hui.
Pour ceux qui ont tendance à l’ignorer ou qui semblent l’oublier, Me Wade ne se trompe ou n’agit jamais à ses dépens ou à ceux de ses amis et parents, ceci ni dans le langage, ni dans les faits. Tous les préjudices occasionnés par ses manœuvres maladroites sont toujours supportés par le camp adverse et les citoyens en général. Il ne perd jamais dans aucune opération qu’il initie, même illicite comme le bradage des terres de l’aéroport LSS et le monument de la renaissance africaine. Me Wade vise bien ses objectifs et ne fait pas de confusion de genres et, moins encore, rater ses cibles. La preuve, il place ses enfants et sa famille au-dessus de tous les Sénégalais, même si au demeurant en valeur intrinsèque, nous savons qu’ils valent beaucoup moins que bon nombre d’entre nous. Il semble vouloir dire ou avoir comme principe égoïste : tous les plaisirs et profits à moi et aux miens et, toutes les charges et les peines, il les affecte au reste du peuple meurtri.
L’adresse du 31/12/09 du chef de l’Etat Me A. Wade, confirme cela éloquemment dans la mesure où tout a été peint par lui en rose et, ses désirs et caprices les plus fous sont tous exécutés sans exception, avant les priorités et les urgences du peuple sénégalais. L’énumération et les constats des nombreux et importants problèmes du pays qui reviennent comme des refrains chaque année, avec toujours, que des solutions envisagées, mais qui restent en jachères, des vœux pieux ramassés à la pelle, de l’autoglorification et de l’autosatisfaction, qui illustrent parfaitement la vanité de l’homme, son manque de modestie et le grossissement de son moi, à l’infini.
Il passe à côté les épineux problèmes politiques, économiques, culturels, éducationnels et sociaux du pays, pour faire un diagnostic complaisant, avec des réalisations trompe-l’œil, coûteuses et non prioritaires pour les populations sénégalaises –hôtelleries, Monument de la renaissance, une corniche inappropriée et mal exécutée, des voyages touristiques coûteux et improductifs qui occupent une bonne place dans les records de Guinness, etc.- au moment où le financement de la route Linguère-Matam, pour ne prendre que cet exemple, objet d’un thème de propagande électorale en 2000 de Me Wade, est détourné vers une autre destination par son fils.
Un discours fastidieux, lassant, inutilement long, comme si pour le chef de l’Etat, la longueur du texte était synonyme de qualité de son discours. Alors que, pour un bilan aussi piètre, le tout pouvait se résumait sur trois pages au maximum surtout, avec des redites que nous avions déjà entendues les années passées.
Nous avons eu droit à une attitude comique et triste de la RTS, qui montre Me Wade, feuilles en mains, semblant de lire son discours. Mais la mauvaise coordination des gestes par rapport au déroulement de l’allocution sur le petit écran a éventré la combine de mauvais goût et cela fait pitié aussi bien à lui, qu’au réalisateur.
Aujourd’hui que la situation de notre pays s’empire chaque jour davantage, les citoyens sénégalais ne peuvent se répartir objectivement, que dans deux camps, aux intérêts diamétralement opposés et inconciliables. Celui des citoyens patriotes qui veulent sauver leur pays en l’engageant dans une voie de consensus national, de démocratie véritable, de développement économique et social harmonieux avec les meilleurs de ses enfants à tout point de vue, d’ici et d’ailleurs, pour un redressement et une réconciliation de notre pays avec lui-même, au moment où il est en train de sombrer vers l’abîme et l’autre, ceux, qui veulent perdre notre pays, et l’ont plongé déjà dans une situation chaotique, et veulent encore l’engager dans des divisions et conflits, religieux, confrériques, confessionnels, ethniques, linguistique, le tout assaisonné dans la corruption, la gabegie, les détournements de deniers publics et d’objectifs, la mal gouvernance, le partage entre eux des ressources nationales, le laxisme dans le travail, etc., ce groupe est symbolisé par le camp présidentiel et ses suppôts.
Nous devons tous, nous qui avons comme dénominateur commun, le statut et la qualité de citoyen sénégalais et patriote, dire : Trop c’est trop !
En ces heures graves de la nation sénégalaise, toute indifférence d’un citoyen quel qu’il soit par rapport à la situation présente, est synonyme de complicité avec le camp adverse. Alors, arrêtons le monstre dès maintenant, avant qu’il ne nous engloutisse tous, dans une fosse commune.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
L’homme Wade, toujours poussé par sa mégalomanie sème la zizanie ou crée des situations conflictuelles dans l’objectif machiavélique, de tenter après, de jouer le rôle de « conciliateur ou médiateur » en vue d’une supposée réparation ou solution. Ce jeu machiavélique, il l’a toujours joué aussi bien dans son propre parti, le PDS, au sein des coalitions de partis ou de mouvements de soutien en sa faveur, des différentes religions et confréries, de son gouvernement, des organisations syndicales, des partis politiques de l’opposition, en somme, il tire toujours les ficelles entre tous, pour empêcher toute entente qui pourrait lui être préjudiciable. Ma conviction profonde est que, l’homme Wade, est allergique à la paix sociale.
Alors, dire d’un tel homme, qu’il est bien, comme l’ont affirmé Atépa Goudiaby et Youssou Ndour sur la RFM à la suite de la déclaration du Cardinal Adrien Sarr, relève de l’hypocrisie ou tout au moins, de la peur d’affirmer une vérité absolue qui crève les yeux à tous les hommes de bonne foi. Je préfère de loin par exemple l’attitude de Bara Tall sur la question. Ceux qui accusent l’entourage de Me Wade passent complètement à côté car dans la situation inquiétante de notre pays aujourd’hui, il n’y a qu’un seul et principal responsable de tout ce qui y est advenu en mal, c’est Me Wade et personne d’autre. Car, c’est à lui que nous avons confié la direction de notre pays depuis mars 2000, avec tous les privilèges qui y sont attachés et dont il jouit parfaitement et sans réserve. Par conséquent, c’est lui seul, qui nous doit des comptes.
En vérité, Youssou Ndour et Atépa Goudiaby sont en contradiction avec eux-mêmes, en voulant affirmer une chose et son contraire. C’est-à-dire, vouloir qualifier Me Wade, d’un homme « bien et pétri de qualités humaines » et taxer ensuite son entourage de tous les crimes, c’est inexact, surtout quand on sait parfaitement que Me Wade, « monsieur connaît tout, en sait plus que tout le monde et en tout » s’il vous plait ! Donc, quelqu’un que personne ne peut conseiller logiquement. Ou bien, Youssou et Atépa cherchent-ils à lui arranger une planche de salut ? Si c’est le cas, ils font aussi totalement fausse route car, Abdoulaye Wade ne connaît pas ce langage-là. A Youssou, je conseille de rester digne comme Bara Tall, à défaut de pouvoir dire exactement ce qui se passe, de garder le silence, pour ce qu’il représente au niveau de la jeunesse et de son peuple, ce qui n’est pas le cas de Atépa.
Le discours du Cardinal Adrien Sarr est une réponse nette et claire aux propos irresponsables et provocateurs de Me Wade à l’endroit de la communauté chrétienne mais, c’est aussi une leçon de morale et de courtoisie avec un soubassement ferme et sans équivoque de l’homme d’Eglise. C’est une réponse qui s’adapte parfaitement au prototype comme Me Wade, un genre humain en voie de disparition heureusement. Il est connu de tous, que Me Wade offense et blesse profondément les personnes dans leur chair et leurs convictions profondes, tout en faisant semblant de n’avoir rien dit ou fait. Comme c’est le cas ici, quand il affirme ’’Je n’ai jamais eu l’intention de m’attaquer à la religion chrétienne que je respecte’’.
Celui qui se dédie, ne tient pas ses promesses, offense les communautés et les citoyens, c’est qui monsieur Atépa ? C’est Me Wade. Celui qui bloque le démarrage sans raison objective de la Télévision Futurs Médias (TFM) c’est qui monsieur Youssou Ndour ? C’est toujours Me Wade et personne d’autre. Celui qui fuit ses propres responsabilités en accusant injustement et avec beaucoup de légèreté la presse et les médias en général, c’est aussi Me Wade. Et nous pouvions encore en citer d’autres cas à l’infini. Alors vouloir dédouaner Me Wade de toutes ces bavures et gaffes qu’il a faites dans notre pays depuis le 19 mars 2000 est assurément une tâche ardue, qu’aucun citoyen sénégalais conscient, qui se considère comme patriote, qui milite pour un Sénégal uni, dans une commune volonté de vie commune, dans la paix et la convivialité entre toutes les communautés malgré leur diversité, ne devrait entreprendre aujourd’hui.
Pour ceux qui ont tendance à l’ignorer ou qui semblent l’oublier, Me Wade ne se trompe ou n’agit jamais à ses dépens ou à ceux de ses amis et parents, ceci ni dans le langage, ni dans les faits. Tous les préjudices occasionnés par ses manœuvres maladroites sont toujours supportés par le camp adverse et les citoyens en général. Il ne perd jamais dans aucune opération qu’il initie, même illicite comme le bradage des terres de l’aéroport LSS et le monument de la renaissance africaine. Me Wade vise bien ses objectifs et ne fait pas de confusion de genres et, moins encore, rater ses cibles. La preuve, il place ses enfants et sa famille au-dessus de tous les Sénégalais, même si au demeurant en valeur intrinsèque, nous savons qu’ils valent beaucoup moins que bon nombre d’entre nous. Il semble vouloir dire ou avoir comme principe égoïste : tous les plaisirs et profits à moi et aux miens et, toutes les charges et les peines, il les affecte au reste du peuple meurtri.
L’adresse du 31/12/09 du chef de l’Etat Me A. Wade, confirme cela éloquemment dans la mesure où tout a été peint par lui en rose et, ses désirs et caprices les plus fous sont tous exécutés sans exception, avant les priorités et les urgences du peuple sénégalais. L’énumération et les constats des nombreux et importants problèmes du pays qui reviennent comme des refrains chaque année, avec toujours, que des solutions envisagées, mais qui restent en jachères, des vœux pieux ramassés à la pelle, de l’autoglorification et de l’autosatisfaction, qui illustrent parfaitement la vanité de l’homme, son manque de modestie et le grossissement de son moi, à l’infini.
Il passe à côté les épineux problèmes politiques, économiques, culturels, éducationnels et sociaux du pays, pour faire un diagnostic complaisant, avec des réalisations trompe-l’œil, coûteuses et non prioritaires pour les populations sénégalaises –hôtelleries, Monument de la renaissance, une corniche inappropriée et mal exécutée, des voyages touristiques coûteux et improductifs qui occupent une bonne place dans les records de Guinness, etc.- au moment où le financement de la route Linguère-Matam, pour ne prendre que cet exemple, objet d’un thème de propagande électorale en 2000 de Me Wade, est détourné vers une autre destination par son fils.
Un discours fastidieux, lassant, inutilement long, comme si pour le chef de l’Etat, la longueur du texte était synonyme de qualité de son discours. Alors que, pour un bilan aussi piètre, le tout pouvait se résumait sur trois pages au maximum surtout, avec des redites que nous avions déjà entendues les années passées.
Nous avons eu droit à une attitude comique et triste de la RTS, qui montre Me Wade, feuilles en mains, semblant de lire son discours. Mais la mauvaise coordination des gestes par rapport au déroulement de l’allocution sur le petit écran a éventré la combine de mauvais goût et cela fait pitié aussi bien à lui, qu’au réalisateur.
Aujourd’hui que la situation de notre pays s’empire chaque jour davantage, les citoyens sénégalais ne peuvent se répartir objectivement, que dans deux camps, aux intérêts diamétralement opposés et inconciliables. Celui des citoyens patriotes qui veulent sauver leur pays en l’engageant dans une voie de consensus national, de démocratie véritable, de développement économique et social harmonieux avec les meilleurs de ses enfants à tout point de vue, d’ici et d’ailleurs, pour un redressement et une réconciliation de notre pays avec lui-même, au moment où il est en train de sombrer vers l’abîme et l’autre, ceux, qui veulent perdre notre pays, et l’ont plongé déjà dans une situation chaotique, et veulent encore l’engager dans des divisions et conflits, religieux, confrériques, confessionnels, ethniques, linguistique, le tout assaisonné dans la corruption, la gabegie, les détournements de deniers publics et d’objectifs, la mal gouvernance, le partage entre eux des ressources nationales, le laxisme dans le travail, etc., ce groupe est symbolisé par le camp présidentiel et ses suppôts.
Nous devons tous, nous qui avons comme dénominateur commun, le statut et la qualité de citoyen sénégalais et patriote, dire : Trop c’est trop !
En ces heures graves de la nation sénégalaise, toute indifférence d’un citoyen quel qu’il soit par rapport à la situation présente, est synonyme de complicité avec le camp adverse. Alors, arrêtons le monstre dès maintenant, avant qu’il ne nous engloutisse tous, dans une fosse commune.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
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