"Je demande à tous nos camarades qui ont été appelés à la mobilisation (…) de rester chez eux, car la marche n’a pas été autorisée", a déclaré l’un des responsables au journal télévisé de 20h, estimant que "la paix est à préserver", suite à une réunion avec le ministre de l’Intérieur.
Mardi, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir), Joël N’Guessan, a prévenu que les instigateurs de cette marche "auront à répondre de leurs responsabilités directes ou indirectes si des dérives survenaient".
La jeunesse de la Cnc prévoyait une marche éclatée pour exiger les conditions d’une présidentielle "juste, transparente et apaisée", menaçant de "rester dans les rues" jusqu’à ce que le chef de l’Etat Alassane Ouattara "se plie à (leurs) exigences".
L’opposition dénonce une Commission électorale indépendante (CEI) "déséquilibrée" au profit de M. Ouattara et la reconduction de son président Youssouf Bakayoko qui a organisé la présidentielle de 2010.