Des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées à Diyarbakir, dans sud-est de la Turquie, pour écouter l’annonce du chef du PKK, le 21 mars 2013.
La presse turque y croit. C’est à n’en pas douter cette fois pour Milliyet et Vatan « L’adieu aux armes », un titre qui barre toute la Une au-dessus de la photo de la foule impressionnante lors du Nouvel An kurde : plus d’un million de personnes, un point de non-retour a été franchi, selon Milliyet.
Sabah reprend cette même photo d’une marée humaine bigarrée, et annonce que « le PKK se retire » ; avec cette précision du chef du gouvernement : « il n’y aura pas d’exécution », comme ce fut le cas dans le passé, de rebelles quittant le territoire turc. Oui, clame aussi Cumhuriyet, ce Nouvel An turc « historique » marque l’entrée de la Turquie « dans une nouvelle ère ».
Le même adjectif figure dans le titre de Birgün : « appel historique d’Ocalan: retirez-vous ! » ; on y lit que le chef militaire de la rébellion promet sa détermination pour lui donner vie, et que le Premier ministre qualifie de « positif » cet appel. Hürriyet referme avec conviction « la page de la guerre », alors que Habertürk ouvre « une ère de paix ». Pour Yeni Safak, « les armes se sont tues, voici venu le temps de la paix ». Décidément, c’était un « jeudi d’espoir ». « Les armes se tairont, la parole est à la politique », promet Evrensel.
Source : Rfi.fr
Sabah reprend cette même photo d’une marée humaine bigarrée, et annonce que « le PKK se retire » ; avec cette précision du chef du gouvernement : « il n’y aura pas d’exécution », comme ce fut le cas dans le passé, de rebelles quittant le territoire turc. Oui, clame aussi Cumhuriyet, ce Nouvel An turc « historique » marque l’entrée de la Turquie « dans une nouvelle ère ».
Le même adjectif figure dans le titre de Birgün : « appel historique d’Ocalan: retirez-vous ! » ; on y lit que le chef militaire de la rébellion promet sa détermination pour lui donner vie, et que le Premier ministre qualifie de « positif » cet appel. Hürriyet referme avec conviction « la page de la guerre », alors que Habertürk ouvre « une ère de paix ». Pour Yeni Safak, « les armes se sont tues, voici venu le temps de la paix ». Décidément, c’était un « jeudi d’espoir ». « Les armes se tairont, la parole est à la politique », promet Evrensel.
Source : Rfi.fr