Macky Sall qui s’est dit aussi surpris de la décision de l’Etat de reconduire M. Cheikh Guèye au poste de directeur des élections, alors que ce dernier est en retraite depuis longtemps, exprime tout un sentiment de doute et dénonce avec force l’éventualité de “fraude massive sur l’organisation de la prochaine présidentielle“.
Mais le leader de l’APR-Yaakaar sera contredit quelques instants après son départ de la salle des séminaristes par le directeur de la communication et de la formation au Ministère de l’intérieur, Macoumba Koumé qui participait à cet atelier.
Selon M. Koumé « M. Cheikh Guèye est fonctionnaire, inspecteur d’Etat dont l’âge à la retraite est fixé à 65 ans. Le directeur des élections n’a pas encore atteint cette limite d’âge, et par conséquent a le droit de poursuivre son cursus professionnel jusqu’à sa fin » soutient-il.
N’empêche, le leader de l’APR a poursuivi dans son bref réquisitoire que ces dysfonctionnements notés au sein même de l’administration des élections dans l’exercice de sa mission n’épargnant guère la commission électorale nationale autonome (CENA).
Depuis l’ouverture de la période de révision des listes, la Cena ne s’est pas encore prononcée sur la problématique soulevée par la classe politique opposée, concernant la délivrance des pièces d’état civil et autres cartes d’électeurs.
Il a fait apprendre que dans la plupart des collectivités du pays, « la poursuite correcte de ces opérations spécifiques se heurte dès fois à de nombreux obstacles. La majeure partie de la population traverse des moments difficiles, pour pouvoir disposer de leurs cartes d’identité nationale ou carte d’électeurs“. Selon lui, “l’Etat fait exprès de confisquer ces cartes destinées pour la plupart aux jeunes, car, il est conscient que cette jeunesse ne lui est pas favorable ».
Se prononçant relativement sur le nouveau découpage effectué ces temps derniers sur la cartographie administrative du pays, le président de l’APR, Macky Sall s’est dit indigné de voir des gens attendre jusqu’à la veille d’une élection si importante et si décisive pour s’adonner à ce genre de découpage.
Pour lui « cette mesure qui devait être prise depuis 2004, n’a pas pour autant pris en compte la remise en cause des personnes qui bénéficient aujourd’hui d’un mandat au suffrage universel au sein même des localités découpées“.
A dix mois de la présidentielle de 2012, estime t-il, « l’administration en charge des élections se retrouvera alors dans l’obligation d’augmenter son volume de travail, car devant aussi procéder à la confection de nouvelles cartes d’électeurs pour les citoyens des localités fracturées. Pour dire simplement que cette mesure a été prise sans aucun projet de révision institutionnelle, c’est scandaleux ! ».
Mais l’intention des auteurs du découpage selon Macky Sall est surtout de disposer d’un temps matériel pour refaire des cartes électeurs dans des conditions douteuses. « Ce que d’ailleurs nous allons surveiller de prés ces manœuvres et manipulations qui engagent l’entière responsabilité du Ministre de l’intérieur“, dira-t-il.
Mais le leader de l’APR-Yaakaar sera contredit quelques instants après son départ de la salle des séminaristes par le directeur de la communication et de la formation au Ministère de l’intérieur, Macoumba Koumé qui participait à cet atelier.
Selon M. Koumé « M. Cheikh Guèye est fonctionnaire, inspecteur d’Etat dont l’âge à la retraite est fixé à 65 ans. Le directeur des élections n’a pas encore atteint cette limite d’âge, et par conséquent a le droit de poursuivre son cursus professionnel jusqu’à sa fin » soutient-il.
N’empêche, le leader de l’APR a poursuivi dans son bref réquisitoire que ces dysfonctionnements notés au sein même de l’administration des élections dans l’exercice de sa mission n’épargnant guère la commission électorale nationale autonome (CENA).
Depuis l’ouverture de la période de révision des listes, la Cena ne s’est pas encore prononcée sur la problématique soulevée par la classe politique opposée, concernant la délivrance des pièces d’état civil et autres cartes d’électeurs.
Il a fait apprendre que dans la plupart des collectivités du pays, « la poursuite correcte de ces opérations spécifiques se heurte dès fois à de nombreux obstacles. La majeure partie de la population traverse des moments difficiles, pour pouvoir disposer de leurs cartes d’identité nationale ou carte d’électeurs“. Selon lui, “l’Etat fait exprès de confisquer ces cartes destinées pour la plupart aux jeunes, car, il est conscient que cette jeunesse ne lui est pas favorable ».
Se prononçant relativement sur le nouveau découpage effectué ces temps derniers sur la cartographie administrative du pays, le président de l’APR, Macky Sall s’est dit indigné de voir des gens attendre jusqu’à la veille d’une élection si importante et si décisive pour s’adonner à ce genre de découpage.
Pour lui « cette mesure qui devait être prise depuis 2004, n’a pas pour autant pris en compte la remise en cause des personnes qui bénéficient aujourd’hui d’un mandat au suffrage universel au sein même des localités découpées“.
A dix mois de la présidentielle de 2012, estime t-il, « l’administration en charge des élections se retrouvera alors dans l’obligation d’augmenter son volume de travail, car devant aussi procéder à la confection de nouvelles cartes d’électeurs pour les citoyens des localités fracturées. Pour dire simplement que cette mesure a été prise sans aucun projet de révision institutionnelle, c’est scandaleux ! ».
Mais l’intention des auteurs du découpage selon Macky Sall est surtout de disposer d’un temps matériel pour refaire des cartes électeurs dans des conditions douteuses. « Ce que d’ailleurs nous allons surveiller de prés ces manœuvres et manipulations qui engagent l’entière responsabilité du Ministre de l’intérieur“, dira-t-il.