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Organisation de la présidentielle: les acteurs politiques ne parlent plus le même langage



Les membres du front démocratique pour une élection inclusive comptent investir les rues pour exiger la reprise du processus électoral. Ils appellent à une large concertation nationale à une élection inclusive démocratique et transparente garante de paix de stabilité et de cohésion nationale pour notre pays.

De l’autre côté, les membres du FC25 constitué de candidat à la présidentielle exigent le respect du calendrier électoral et la tenue de l’élection avant le 2 avril. Ces acteurs de l’opposition ne parlent pas le même langage. Pour les uns, il faut se concerter pour les autres, c’est l’intransigeance.


Ils s’engagent dans la même lutte pour le respect coûte que coûte du calendrier électoral, mais les modalités pour y arriver semblent diverger. Pour le porte-parole de la République des valeurs de Thierno Alassane Sall, il n’y a rien à négocier, il faut respecter scrupuleusement les lois de la République quelle que soit la circonstance.

Pour le Docteur samba Faye « ce qui reste à faire, c’est d'organiser les élections et puis le peuple souverain élit qui il veut ». Oui pour la tenue d’une l’élection avant le 2 avril, mais pour négocier avec l’exécutif propose papa Gueye de la coalition Diao 2024 membres dudit collectif. « Je crois que c’est possible si on se réunit autour d’une table pour de larges concertations avec les 19 candidats pour trouver un créneau pour permettre au président de la République de convoquer le corps électoral organisé le 1er et le deuxième tour avant le 2 avril. »


Il est hors de question de reprendre langue avec le président exclu d’emblée le parti de Thierno Alassane Sall renchéri son porte-parole. « On ne compte pas parler avec quelqu’un qui manifestement, a voulu faire un putsch, il l’a fait. Au niveau du C25, aussi, c’est la même chose, ce qui retenu, c’est qu’on ne peut discuter avec quelqu’un ne peut faire qu’appliquer les textes et les lois l’ont déjà fait de façon très claire. ».

Mais dialoguer ne veut pas dire forcément se compromettre réplique Massène Papa Dieye « il ne s’agit pas de deal sur le dos du peuple sénégalais, mais juste pour sauver ce qui reste du Sénégal. C’est le Conseil constitutionnel qui a pris une décision qui donne une carte blanche au président de trouver de nouvelles dates dans les meilleurs délais ». Le seul point de convergence entre les deux camps, c’est que seuls les candidats retenus doivent interagir avec le pouvoir.


Mardi 20 Février 2024 - 13:49


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