L’organisation de la troisième édition du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) continue de faire jaser certains prestataires. Cet événement culturel international joue ses prolongations. Ainsi dire que l’affaire des prestations refait surface. Au moins cent prestataires nationaux de surcroît, courent désespérément derrière leur paiement, révèle le journal « L’As ». Pourtant, ce qui déprime le plus ces prestataires, c’est que leurs homologues étrangers ont depuis longtemps reçu leur dû. Une attitude que ces « victimes » qualifient d’ «irresponsable et scandaleux». « Nous ne pouvons pas comprendre que des étrangers soient payés alors que nous, nous ne le sommes pas», grognent-ils. En attendant d’obtenir leur argent, ces prestataires gardent de l’organisation du troisième FESMAN à Dakar, « un mauvais souvenir ». « Très mauvais d’ailleurs ».