La mesure prise par l’Etat du Sénégal est loin de faire l’unanimité. Les enseignants du supérieur qui se disent prets à collaborer et à accompagner l’Etat dans sa décision d’orienter tous les bacheliers dans les universités publiques émettent des réserves et posent des préalables.
« Je me dis le SAES est prêts à collaborer et à accompagner l’Etat dans cette mesure. C’est ce que nous prônons depuis le début. Nous croyons que l’université publique est la voie royale pour former la jeunesse de ce pays. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face. Si nous ne finissons pas les chantiers et que nous amenons ces étudiants supplémentaires ici, c’est juste pour aggraver le problème », a déclaré Daouda Niang Diatta, Coordinateur du Saes à l’UASZ.
Selon lui, « pour le cas de Ziguinchor, la majorité des chantiers auraient dû être livrés depuis 2016. Et aujourd’hui, ils sont tous à l’abandon dans un état critique. On a aucune information sur le redémarrage. Il ne faut pas rêver. Soyons réaliste. Je ne vois pas où on pourra mettre les étudiants supplémentaires à l’université Assane Seck de Ziguinchor ».
Mieux soutient M. Diatta, au micro de Walf radio « l’Etat rejoint sur cette décision le Saes, qui en 2012 prônait pour l’amélioration des conditions des universités pour l’orientation des étudiants sénégalais à l’université publique. Maintenant, ce qui était vrai en 2012, reste vrai en 2019. Les universités n’ont toujours pas les capacités d’accueillir autant de bacheliers ».
Ce qui taraude les cerveaux, un autre flux d’étudiants à l’UASZ où tous les chantiers sont à l’arrêt, et 60 % des enseignements sont assurés par des vacataires. Reste à savoir, si l’Etat arrivera à surmonter ces difficultés à l’UASZ.
« Je me dis le SAES est prêts à collaborer et à accompagner l’Etat dans cette mesure. C’est ce que nous prônons depuis le début. Nous croyons que l’université publique est la voie royale pour former la jeunesse de ce pays. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face. Si nous ne finissons pas les chantiers et que nous amenons ces étudiants supplémentaires ici, c’est juste pour aggraver le problème », a déclaré Daouda Niang Diatta, Coordinateur du Saes à l’UASZ.
Selon lui, « pour le cas de Ziguinchor, la majorité des chantiers auraient dû être livrés depuis 2016. Et aujourd’hui, ils sont tous à l’abandon dans un état critique. On a aucune information sur le redémarrage. Il ne faut pas rêver. Soyons réaliste. Je ne vois pas où on pourra mettre les étudiants supplémentaires à l’université Assane Seck de Ziguinchor ».
Mieux soutient M. Diatta, au micro de Walf radio « l’Etat rejoint sur cette décision le Saes, qui en 2012 prônait pour l’amélioration des conditions des universités pour l’orientation des étudiants sénégalais à l’université publique. Maintenant, ce qui était vrai en 2012, reste vrai en 2019. Les universités n’ont toujours pas les capacités d’accueillir autant de bacheliers ».
Ce qui taraude les cerveaux, un autre flux d’étudiants à l’UASZ où tous les chantiers sont à l’arrêt, et 60 % des enseignements sont assurés par des vacataires. Reste à savoir, si l’Etat arrivera à surmonter ces difficultés à l’UASZ.