L’Union Nationale des Indépendants (UNIS) en croisade. Amadou Gueye, président et Cie qui « soutiennent les critiques positives du patronat, à travers le CNP qui dénonce avec raison l’approche du gouvernement en matière économique. Sous le prétexte du développement de l’investissement direct étranger, le gouvernement continue de mettre en place des schémas de concession de services publics et contrats dits commerciaux qui sont aux antipodes des exigences de la concurrence nécessaire pour choisir la meilleure offre dans l’intérêt des sénégalais », dénoncent.
« Cette démarche discrétionnaire sur les mines, les routes, l’Energie et grandes infrastructures, est naturellement le lit des commissions négociées avec la même discrétion. Pour faire face à cette orientation malheureuse du gouvernement ». Avant d’ « encourager les organisations patronales et les regroupements professionnels du secteur de l’artisanat à joindre leurs forces pour imposer une politique orientée vers le patriotisme économique et compétitif ». Ce, à travers une « unité autour d’une plateforme de revendications patriotiques sur les questions économiques qui peut leur permettre de prévaloir avec le soutien des forces syndicales, des organisations de la société civile et des populations » tranche l’UNIS qui ne rate pas l’occasion pour « demander au patronat de faire son auto critique en reconsidérant l’approche mal circonstanciée avec les différents régimes qui se succèdent ».
« Les organisations patronales, les regroupements professionnels et les associations de commerçants, notamment l’UNACOIS, devraient, ensemble formuler et proposer au gouvernement un projet fédérateur, porteur de croissance, d’emplois et d’investissements. C’est à travers une telle plateforme qu’elles doivent aborder leur dialogue avec le gouvernement et non uniquement au gré de circonstances qui ne permettent pas aux populations d’avoir une lisibilité claire sur leurs objectifs. Le patronat doit ainsi aider à installer un débat productif sur les questions économiques et non seulement se limiter à une posture de revendication lorsque ses intérêts immédiats son menacés » lâche Amadou Gueye qui dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com assènent. « Le Projet Sénégal Emergent devrait aussi faire l’objet d’un exercice indépendant de partage et d’évaluation par le secteur privé et la société civile afin de réorienter la démarche improvisée, maladroite et finalement limitée d’un projet qui se veut de portée nationale et inclusive tout en ignorant les acteurs du secteur privé ».