Selon le porte-parole de la police joint par RFI, ce sont des groupes de jeunes radicaux d’une ethnie de cette région frontalière avec la RDC qui ont attaqué samedi 5 juillet plusieurs installations de la police et de l’armée. Une vingtaine de jeunes sont par ailleurs aux arrêts et la sécurité a été renforcée dans la zone.
D’après la même source, le motif de ces assauts coordonnés était de s’emparer d’armes - douze fusils et des lance-grenades ont ainsi été dérobés aux militaires -, mais aussi de défier le gouvernement et son arbitrage des conflits tribaux.
Cette sous-région est en effet agitée par des violences interethniques souvent liées aux conflits fonciers. Mais c’est la première fois que des milices s’attaquent ainsi aux forces de l’ordre. La police, de même que l’armée, démentent en revanche toute implication d’un quelconque groupe rebelle dans ces violences.
Pour rappel, les Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu), un groupe islamiste ougandais qui opère de l’autre côté de la frontière, a déjà mené par le passé des attaques en territoire ougandais.
Source : Rfi.fr