Libéré sous caution vendredi 11 juillet, au lendemain de son arrestation, le Premier ministre du royaume du Rwenzori est la plus haute personnalité à être interpellée dans cette affaire. Deux autres notables de la même chefferie sont toujours en garde à vue.
Tous sont arrêtés pour leur implication présumée dans les violences qui ont fait une centaine de morts samedi dernier. La police ne donne pas plus de détails pour l’heure sur le motif exact de ces arrestations.
Dès le lendemain des évènements, les forces de l’ordre avaient publiquement accusé des jeunes appartenant à l’ethnie Bakonzo, qui constitue l’essentiel de cette chefferie traditionnelle, d’avoir mené ces assauts contre l’armée et la police. « Quelqu’un va devoir prendre la responsabilité de ces violences », avait alors prévenu le porte-parole de l’armée.
De son côté, le royaume du Rwenzori nie toute implication dans les attaques et les tueries qui ont suivi. Le roi s’est d’ailleurs fendu d’un communiqué vendredi pour regretter les violences, se démarquer des assaillants et semble-t-il renvoyer la balle à Kampala, après l’arrestation de ces notables. Le souverain déplore en effet l’incapacité de l’Etat central à résoudre les tensions ethniques qui déchirent sa région.
Source : Rfi.fr