Emmanuel est arrivé dans le camp de réfugiés d’Adjumani au mois de juillet. Que ce soit au Soudan du Sud ou ici, son principal problème est de trouver une activité rémunérée. « Il y en qui sont prêts à vendre leurs biens afin de s’acheter de la nourriture sur le marché. C’est vraiment difficile. Pour l’instant, je n’ai rien, je reste chez moi. Je n’ai rien à faire. Pas de travail », se désole-t-il. « Le travail qui est donné par les agences va prioritairement aux nationaux. Il n’y a pas beaucoup d’attention portée aux réfugiés en ce qui concerne le travail », déplore le réfugié.
Pour gagner un peu d'argent, Emmanuel a trouvé une solution. Il fait quelques travaux manuels sur le marché, creuse des trous pour des latrines par exemple et installe des abris pour d'autres réfugiés.
Une inflation des prix qui inquiète
Certains Sud-Soudanais vivent en Ouganda depuis plusieurs années, comme Meling. Son dernier retour au pays a été un choc. Lorsqu'elle est s'est rendue sur un marché, elle a été stupéfaite par les prix, devenus exorbitants.
« J’ai même été tellement surprise que cela a été la seule chose qui m’a inquiétée, tellement les prix étaient exagérés », explique-t-elle. « Je ne pense pas que les gens se nourrissent vraiment bien. Les choses sont mauvaises de ce côté-là. Ici, en Ouganda, vous pouvez acheter quelque chose pour un petit montant, mais vous en avez en quantité. Là-bas c’est différent. La vie y est tellement dure... », soupire Meling.
Le calvaire des étudiants
Daniel, lui, étudie dans une école ougandaise. La chute du cours de la monnaie sud-soudanaise a eu des impacts importants sur son quotidien. Il est surtout difficile pour lui de payer ses frais de scolarité. « Cela affecte ma vie à cause du taux de change avec le dollar. On est vraiment loin des prix habituels », affirme le jeune homme. « Au Soudan du Sud, le dollar est la seule devise que l’on peut utiliser mondialement. Quand vous venez en Ouganda, vous ne pouvez pas juste emmener des livres sud-soudanaises. Donc, finalement, nous avons adopté le dollar, qui est une monnaie internationale. »
Comme ils utilisent le dollar, le baisse significative du taux de change entre la monnaie internationale et la livre sud-soudanaise affecte beaucoup les étudiants et leur pouvoir d'achat. « La plupart ne sont pas venus en cours ce trimestre. Un certain nombre reste chez eux. Et nous prions beaucoup afin que ce taux de change soit meilleur et ainsi la plupart reviendront et étudieront », espère Daniel.
Aujourd'hui, l’économie sud-soudanaise est particulièrement ébranlée par la crise, en partie à cause du départ des commerçants ougandais.
Source: Rfi.fr
Pour gagner un peu d'argent, Emmanuel a trouvé une solution. Il fait quelques travaux manuels sur le marché, creuse des trous pour des latrines par exemple et installe des abris pour d'autres réfugiés.
Une inflation des prix qui inquiète
Certains Sud-Soudanais vivent en Ouganda depuis plusieurs années, comme Meling. Son dernier retour au pays a été un choc. Lorsqu'elle est s'est rendue sur un marché, elle a été stupéfaite par les prix, devenus exorbitants.
« J’ai même été tellement surprise que cela a été la seule chose qui m’a inquiétée, tellement les prix étaient exagérés », explique-t-elle. « Je ne pense pas que les gens se nourrissent vraiment bien. Les choses sont mauvaises de ce côté-là. Ici, en Ouganda, vous pouvez acheter quelque chose pour un petit montant, mais vous en avez en quantité. Là-bas c’est différent. La vie y est tellement dure... », soupire Meling.
Le calvaire des étudiants
Daniel, lui, étudie dans une école ougandaise. La chute du cours de la monnaie sud-soudanaise a eu des impacts importants sur son quotidien. Il est surtout difficile pour lui de payer ses frais de scolarité. « Cela affecte ma vie à cause du taux de change avec le dollar. On est vraiment loin des prix habituels », affirme le jeune homme. « Au Soudan du Sud, le dollar est la seule devise que l’on peut utiliser mondialement. Quand vous venez en Ouganda, vous ne pouvez pas juste emmener des livres sud-soudanaises. Donc, finalement, nous avons adopté le dollar, qui est une monnaie internationale. »
Comme ils utilisent le dollar, le baisse significative du taux de change entre la monnaie internationale et la livre sud-soudanaise affecte beaucoup les étudiants et leur pouvoir d'achat. « La plupart ne sont pas venus en cours ce trimestre. Un certain nombre reste chez eux. Et nous prions beaucoup afin que ce taux de change soit meilleur et ainsi la plupart reviendront et étudieront », espère Daniel.
Aujourd'hui, l’économie sud-soudanaise est particulièrement ébranlée par la crise, en partie à cause du départ des commerçants ougandais.
Source: Rfi.fr