Oumar Diaw, membre du comité de gestion de soutien des détenus politiques, a réfuté les chiffres annoncés par la ministre de la Justice Aissata Tall Sall lors d'une conférence de presse tenue hier mardi. La ministre avait déclaré qu'il y avait actuellement 500 détenus politiques, mais M. Diaw a affirmé que « ce chiffre est erroné » et « nettement inférieur à la réalité ».
S'exprimant sur le plateau de PressAfrik TVhd, il a soutenu que la base de données du comité de gestion soutien des détenus politiques a recensé "plus de 1600 personnes incarcérées pour des raisons politiques entre 2021 et 2024". Il a souligné que ce nombre dépasse considérablement les déclarations officiels du gouvernement.
Le membre du comité a également informé que, compte tenu des libérations récentes, le nombre de détenus actuellement libéré est de 344, auquel s'ajoutent ceux de Ziguinchor (18) et Mbour (10). M. Diaw a insisté sur le fait que la plupart des détenus politiques ne sont pas affiliés à l’ex-parti Pastef, mais sont plutôt des citoyens ordinaires appréhendés alors qu'ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes.
S'exprimant sur le plateau de PressAfrik TVhd, il a soutenu que la base de données du comité de gestion soutien des détenus politiques a recensé "plus de 1600 personnes incarcérées pour des raisons politiques entre 2021 et 2024". Il a souligné que ce nombre dépasse considérablement les déclarations officiels du gouvernement.
Le membre du comité a également informé que, compte tenu des libérations récentes, le nombre de détenus actuellement libéré est de 344, auquel s'ajoutent ceux de Ziguinchor (18) et Mbour (10). M. Diaw a insisté sur le fait que la plupart des détenus politiques ne sont pas affiliés à l’ex-parti Pastef, mais sont plutôt des citoyens ordinaires appréhendés alors qu'ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes.