Ousmane Sonko a le talent d'attirer l'attention sur lui. Le Premier ministre sénégalais fait depuis ce matin l'objet d'attention, au point que certains médias improvisent même une édition spéciale. Des analystes politiques et hommes de médias s'invitent sur les ondes de radio pour une interprétation des dires du Premier ministre.
Les propos d'Ousmane Sonko sont jugés "outranciers" par bon nombre d'analystes politiques. En substance, le Premier ministre a déclaré : « Je peux vous assurer qu’il n’y aura pas de Motion de censure et que d’ici le 12 (septembre), ces gens-là auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ». Ces propos de l'ancien maire de Ziguinchor sont comme un coup de massue sur la tête des députés de la majorité.
Dans son intervention sur les ondes de la RFM, Babacar Gaye, ancien député et expert en droit parlementaire est d'avis que les propos d'Ousmane Sonko. peuvent être considérés comme un coup d'Etat institutionnel. "A mon avis, les propos d'Ousmane sont une menace. Je ne vois pas dans la Constitution une prérogative qui permet au Premier d'empêcher une motion de censure. Ousmane Sonko ne peut pas empêcher la tenue de la séance portant examen de cette motion de censure"; a déclaré Babacar Gaye.
Babacar Dionne, directeur de publication du quotidien Lii a marqué sa désapprobation dans la démarche du Premier ministre Ousmane Sonko. D'après, le directeur de publication, le Premier ministre est en train d'installer une crise institutionnelle au Sénégal. "Aujourd'hui, nous sommes en face d'une crise institutionnelle", a-t-il fait savoir. "On sent qu'Ousmane Sonko a été perturbé par ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale (rejet de la loi portant dissolution du HCCT et CESE). On ne comprend pas qu'un Premier ministre puisse annoncer un décret émanant d'un président de la République", a ajouté le journaliste. Pour Babacar Dionne, Ousmane Sonko doit savoir raison gardée. " On ne peut pas être un Premier dans un pays où on a besoin d'apaisement et de calme. Mais à chaque fois qu'il sort c'est pour attaquer l'autre camp", a fustigé Babacar Dionne.
"Le bureau du Premier ministre n'est pas un lieu de propagande politique" a déclaré dès l'entame de son intervention l'ancien député Cheikh Omar Sy. Et l'ancien parlementaire de continuer " Il ne peut pas faire un live à partir du bureau du Premier en y rassemblant des gens. Ceci, dans le but de régler des comptes personnels". "Si Ousmane Sonko avait dès le début accepter de faire sa déclaration de politique générale nous n'en serions pas là. Il l'a cherché sciemment. Aujourd'hui, il a mis le président de la République Bassirou Diomaye Faye dans une situation difficile", a regretté Cheikh Omar Sy.
Entre lundi et mercredi les choses sont allées très vite dans le landerneau politique sénégalais. Deux camps politiques avec des intentions et idéaux antagonistes se regardent en chien de faïence. Au-delà des propos polémiques du Premier ministre le président Diomaye vient de publié le 2024-1880 convoquant l'Assemblée nationale en session extraordinaire demain jeudi 05 septembre.
Poursuivant ses propos, monsieur
Les propos d'Ousmane Sonko sont jugés "outranciers" par bon nombre d'analystes politiques. En substance, le Premier ministre a déclaré : « Je peux vous assurer qu’il n’y aura pas de Motion de censure et que d’ici le 12 (septembre), ces gens-là auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ». Ces propos de l'ancien maire de Ziguinchor sont comme un coup de massue sur la tête des députés de la majorité.
Dans son intervention sur les ondes de la RFM, Babacar Gaye, ancien député et expert en droit parlementaire est d'avis que les propos d'Ousmane Sonko. peuvent être considérés comme un coup d'Etat institutionnel. "A mon avis, les propos d'Ousmane sont une menace. Je ne vois pas dans la Constitution une prérogative qui permet au Premier d'empêcher une motion de censure. Ousmane Sonko ne peut pas empêcher la tenue de la séance portant examen de cette motion de censure"; a déclaré Babacar Gaye.
Babacar Dionne, directeur de publication du quotidien Lii a marqué sa désapprobation dans la démarche du Premier ministre Ousmane Sonko. D'après, le directeur de publication, le Premier ministre est en train d'installer une crise institutionnelle au Sénégal. "Aujourd'hui, nous sommes en face d'une crise institutionnelle", a-t-il fait savoir. "On sent qu'Ousmane Sonko a été perturbé par ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale (rejet de la loi portant dissolution du HCCT et CESE). On ne comprend pas qu'un Premier ministre puisse annoncer un décret émanant d'un président de la République", a ajouté le journaliste. Pour Babacar Dionne, Ousmane Sonko doit savoir raison gardée. " On ne peut pas être un Premier dans un pays où on a besoin d'apaisement et de calme. Mais à chaque fois qu'il sort c'est pour attaquer l'autre camp", a fustigé Babacar Dionne.
"Le bureau du Premier ministre n'est pas un lieu de propagande politique" a déclaré dès l'entame de son intervention l'ancien député Cheikh Omar Sy. Et l'ancien parlementaire de continuer " Il ne peut pas faire un live à partir du bureau du Premier en y rassemblant des gens. Ceci, dans le but de régler des comptes personnels". "Si Ousmane Sonko avait dès le début accepter de faire sa déclaration de politique générale nous n'en serions pas là. Il l'a cherché sciemment. Aujourd'hui, il a mis le président de la République Bassirou Diomaye Faye dans une situation difficile", a regretté Cheikh Omar Sy.
Entre lundi et mercredi les choses sont allées très vite dans le landerneau politique sénégalais. Deux camps politiques avec des intentions et idéaux antagonistes se regardent en chien de faïence. Au-delà des propos polémiques du Premier ministre le président Diomaye vient de publié le 2024-1880 convoquant l'Assemblée nationale en session extraordinaire demain jeudi 05 septembre.
Poursuivant ses propos, monsieur
Autres articles
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24
-
Vote de budget 2025 à l'Assemblée nationale : voici les ministères qui passeront devant la commission ce dimanche