Le Humëbël ou la fête du roi, n’est pas une fête ordinaire, car sa motivation première est spirituelle. C’est l’occasion pour les fidèles de prier dans la ferveur et de rendre grâce à Dieu. Cette année, elle a eu lieu du 28 septembre au 1er octobre 2013 sous la direction éclairée de sa Majesté Sibilumbaay Diédhiou, Roi d’Analoufaye. Cette fête est aussi réjouissance puisqu’elle marque la fin des récoltes, mais aussi le démarrage sous de bons auspices d’une nouvelle année agricole.
Le Chef de l’Etat a dépêché le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs Civiques pour le représenter à la cérémonie officielle. Le Ministre Benoît Sambou a été reçu par Sa Majesté Sibilumbaay avec tous les honneurs. Le porte-parole du jour, le Prêtre Royal Aris Ushumbu a tenu à remercier le Président de la République pour sa générosité et la subventions en nature et en espèce mise à la disposition du comité d’organisation pour la réussite de cette fête, et a prié pour que Dieu l’accompagne dans ses grands projets pour le Sénégal.
Le Chef de l’Etat a dépêché le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs Civiques pour le représenter à la cérémonie officielle. Le Ministre Benoît Sambou a été reçu par Sa Majesté Sibilumbaay avec tous les honneurs. Le porte-parole du jour, le Prêtre Royal Aris Ushumbu a tenu à remercier le Président de la République pour sa générosité et la subventions en nature et en espèce mise à la disposition du comité d’organisation pour la réussite de cette fête, et a prié pour que Dieu l’accompagne dans ses grands projets pour le Sénégal.
Le Roi a également prié pour la réussite de toutes les missions de « son fils » Benoît Sambou, et l’exhorte à continuer à œuvrer en parfaite entente avec le Président Macky Sall, mais aussi avec ses proches collaborateurs. Le Roi d’Oussouye continue d’œuvrer pour le retour de la paix définitive en Casamance.
Pour rappel, cette fête a subi un arrêt de 16 ans durant à cause du conflit casamançais. Avec l’avènement du Roi Sibilumbaay, elle a été relancée et innovée avec l’introduction de la lutte intercommunautaire et intergénérationnelle. Ainsi, pendant quatre à cinq jours, le royaume a vécu au rythme des danses, prières, concerts, et combats de lutte avec des lutteurs (garçons et filles) venus de tout le Kassa.
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