Oussouye : l’Armée se «blinde» pour mettre fin aux agissements des bandes rebelles

Depuis quelques semaines, les militaires sénégalais qui avaient fini de faire le vide dans la périphérie de Ziguinchor où des bandes armées, supposées appartenir au MFDC, s’étaient installées, se sont déplacés dans le département d’Oussouye. Leur objectif est de traquer ces bandes jusqu’à leurs derniers retranchements.



Des sources informent que ces forces de sécurité ont mis les bouchées doubles, depuis près de près de 4 jours, en se renforçant en hommes et en armes lourdes. C’est dans ce cadre que la route qui va d’Oussouye (capitale départementale au Cap Skiring (station balnéaire) a vu ses positions militaires renforcées. Une stratégie qui consisterait à mieux contrôler les éventuels déplacements rebelles.

«L’armée entend utiliser tous les moyens pour assurer la sécurité des populations dans tout le département en particulier et dans toute la région d'une manière générale», a laisser entendre un interlocuteur. Mieux, elle «veut en finir avec ces bandes armées qui sont allées se réfugier dans ce parc niché dans la communauté rurale de Santhiaba Manjack» pour s'attaquer aux paisibles citoyens ou aux voyageurs qui empruntent l'axe routier Ziguinchor-Cap Skirring. Des bandes armées qui s’attaquent parfois même à l’armée

En effet, il y a quelques semaines, la communauté rurale de Oukout a été visitée par des rebelles avec à la clé la réquisition des populations pour transporter les bagages volés. Dans la même communauté et précisément dans le village d’Edioungou, un instituteur avait été sauvagement abattu par des bandes armées. A ces événements malheureux, il faut noter l’assassinat, il y a près de 3 semaines, du soldat de première classe dans le village d’Effock.

Ces mêmes bandes armées avaient attaqué des militaires qui convoyaient la délégation ministérielle qui se rendaient au Cap Skiring pendant le festival international de Ziguinchor (Zig’Fest).
Cette succession d’événements avait fini de soulever de la peur chez les populations locales qui se sentaient, véritablement, en danger.




Charles Thialice SENGHOR

Lundi 17 Mai 2010 14:32


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