L’école sénégalaise avait fermé ses portes au courant du mois de mars dernier pour maintenir les enfants à la maison, le temps de circonscrire l’épidémie du Coronavirus déclaré dans le pays le 02 mars dernier. Trois mois après, les autorités ont organisé une réouverture partielle avec des classes pour les candidats à l’examen. Alors que tout le monde s’inquiétait déjà pour une éventuelle année invalide ou une année blanche, on a assisté à une « grande réussite », de belles performances au niveau les élèves, notamment chez les filles.
En effet, les examens de fin de cycle primaire, moyen et secondaire, malgré l’épidémie de la Covid-19, sont meilleurs que ceux des années précédentes. Après avoir réussi la continuité pédagogique de la reprise partielle des cours et l’organisation des examens, et comme pour dire, « jamais deux sans trois », le ministère de l’Education nationale s’achemine vers l’organisation de la rentrée académique 2020-2021, prévue le 12 novembre prochain. Sauf que la pandémie est toujours là. Et que la reprise du 25 juin dernier concernait seulement quelques 551.000 élèves du Cm2, du Troisième et de la Terminale.
Pour la rentrée de cette année qui commence dans la première quinzaine du mois de novembre, ce sont un peu plus de quatre (4) millions d’élèves et quelques 97 000 enseignants qui vont devoir rejoindre les salles de classes. « Je crois que ceux qui attendaient 551 000 élèves dans cette situation de pandémie n’écartent pas quatre des millions d’élèves qui doivent reprendre le chemin de l’école à partir du mois de novembre. Pour les gestes barrières, il va falloir donc multiplier par N les efforts au niveau gouvernemental en rapport avec les collectivités locales. Il faut que l’école soit mise dans une parabole de sécurité. Et aucun risque ne doit être pris. Il faut qu’on alerte et que toutes les forces sociales, toute la Nation se mobilise autour de l’école pour pouvoir aider à ce que ces mesures barrières soient strictement respectées au niveau scolaire pour cette rentrée », a dit le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal, Saourou Sène.
Une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La tutelle prépare déjà la rentrée avec un nouveau protocole sanitaire et une nouvelle note d’orientation qui seront établies pour les élèves et les enseignants. C’est l’assurance donnée par le directeur de la Formation et de la Communication dudit ministère qui explique « il y aura une nouvelle note d’orientation et un nouveau protocole sanitaire, puisque malheureusement la pandémie est encore dans le pays ». Un protocole qui, selon ce porte-parole du ministère de l’Education nationale, Mouhamadou Moustapha Diagne, tiendra compte de la baisse des cas l’épidémie de Covid-19.
Déjà, « et comme les enfants sont dans les rues, dans les terrains de jeu, les transports et les grandes organisations sont permises... nous comptons donc accueillir les quatre millions d’élèves avec l’accompagnement du ministère de la Santé pour ce qui est du protocole sanitaire. Nous pensons réussir cette rentrée. Heureusement pour les jeunes et les moins jeunes, ce n’est pas une maladie. Je pense que ce n’est pas difficile de reprendre les cours avec les 97 000 enseignants », a-t-il dit non sans faire fi du cas des élèves et des enseignants vulnérables. Pour les cas des élèves et enseignants exposés, M. Diagne affirme que ces derniers seront traités en fonction de la gravité de la maladie et de leur exposition par rapport à la pandémie.
Le Témoin
En effet, les examens de fin de cycle primaire, moyen et secondaire, malgré l’épidémie de la Covid-19, sont meilleurs que ceux des années précédentes. Après avoir réussi la continuité pédagogique de la reprise partielle des cours et l’organisation des examens, et comme pour dire, « jamais deux sans trois », le ministère de l’Education nationale s’achemine vers l’organisation de la rentrée académique 2020-2021, prévue le 12 novembre prochain. Sauf que la pandémie est toujours là. Et que la reprise du 25 juin dernier concernait seulement quelques 551.000 élèves du Cm2, du Troisième et de la Terminale.
Pour la rentrée de cette année qui commence dans la première quinzaine du mois de novembre, ce sont un peu plus de quatre (4) millions d’élèves et quelques 97 000 enseignants qui vont devoir rejoindre les salles de classes. « Je crois que ceux qui attendaient 551 000 élèves dans cette situation de pandémie n’écartent pas quatre des millions d’élèves qui doivent reprendre le chemin de l’école à partir du mois de novembre. Pour les gestes barrières, il va falloir donc multiplier par N les efforts au niveau gouvernemental en rapport avec les collectivités locales. Il faut que l’école soit mise dans une parabole de sécurité. Et aucun risque ne doit être pris. Il faut qu’on alerte et que toutes les forces sociales, toute la Nation se mobilise autour de l’école pour pouvoir aider à ce que ces mesures barrières soient strictement respectées au niveau scolaire pour cette rentrée », a dit le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal, Saourou Sène.
Une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La tutelle prépare déjà la rentrée avec un nouveau protocole sanitaire et une nouvelle note d’orientation qui seront établies pour les élèves et les enseignants. C’est l’assurance donnée par le directeur de la Formation et de la Communication dudit ministère qui explique « il y aura une nouvelle note d’orientation et un nouveau protocole sanitaire, puisque malheureusement la pandémie est encore dans le pays ». Un protocole qui, selon ce porte-parole du ministère de l’Education nationale, Mouhamadou Moustapha Diagne, tiendra compte de la baisse des cas l’épidémie de Covid-19.
Déjà, « et comme les enfants sont dans les rues, dans les terrains de jeu, les transports et les grandes organisations sont permises... nous comptons donc accueillir les quatre millions d’élèves avec l’accompagnement du ministère de la Santé pour ce qui est du protocole sanitaire. Nous pensons réussir cette rentrée. Heureusement pour les jeunes et les moins jeunes, ce n’est pas une maladie. Je pense que ce n’est pas difficile de reprendre les cours avec les 97 000 enseignants », a-t-il dit non sans faire fi du cas des élèves et des enseignants vulnérables. Pour les cas des élèves et enseignants exposés, M. Diagne affirme que ces derniers seront traités en fonction de la gravité de la maladie et de leur exposition par rapport à la pandémie.
Le Témoin