Le secrétaire général sortant des pays ACP, Patrick Gomes s’est appuyé sur une citation de Nelson Mandela pour sensibiliser les dirigeants des pays ACP sur la nécessité d’être plus proactif et pragmatique sur les décisions, projets et programmes à exécuter. En substance, Nelson Mandela avait dit : «Au vu de l’interdépendance des nations au monde que devons-nous faire ?» Une interrogation qui pousse le Guyannais à faire comprendre aux chefs d’Etats et de gouvernements, ministres, ambassadeurs et délégués : «Les dirigeants des 79 pays membres vont délibérer sur les décisions et résolutions pour offrir une réponse aux défis à relever par notre organisation. Nous devons ainsi garantir la sécurité et le développement». Patrick Gomes a, après avoir salué les autorités Kenyannes pour la bonne organisation des assises, vanté les opportunités qu’offre la révision de l’accord de Georgetown qui a consacré les ACP.
Le président de la République du Ghana, Nana Akufo Addo a tenté une brève genèse de l’accord de Georgetown. «Lorsque nos pères fondateurs ont créé cette organisation, l’ambition était de promouvoir un nouvel ordre mondial dans lequel nous ne serions ni victimes ni marionnettes. Le sommet est le dernier qui se tiendra avant un nouvel accord qui remplace ceux de Cotonou. Nous devons renforcer et raffermir nos relations si nous voulons relever les défis», a lancé le représentant de l’Afrique de l’ouest au présidium.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, chef d’Etat représentant la région des Caraïbes a questionné ses pairs : «le groupe ACP se positionne t-il comme un groupe capable d’accompagner notre développement? Et d’argumenter : «le G7 s’est transformé en G20 parce que la crise financière mondiale appelle à une réponse concertée mondiale. Les considérations institutionnelles qui avaient guidé la mise en place de l’accord de Georgetown ne sont plus pertinentes. Le challenge le plus important aujourd’hui c’est celui des changements climatiques. La relation la plus importante est celle qui doit nous unir et renforcer les relations en s’appuyant sur notre nombre et la qualité de nos engagements». Pour elle, «il ne s’agit pas de nous connaître mais de renforcer la coopération, la collaboration et renforcer notre identité politique pour pouvoir défendre nos intérêts face aux autres organisations internationales».
Mia Mottley a expliqué que «grâce à l’accord de Georgetown révisé, nous pourrons mieux nous affirmer dans bien des secteurs. Il s’agit plus aujourd’hui d’aide publique au développement uniquement. Nous devons oser des transformations, des changements qui doivent venir de nous même».
Le président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta qui a présidé la cérémonie a estimé : «nous sommes tous fier de nos solidarités et notre capacité grandissante à renforcer nos coopérations ». Toutefois, a souligné le nouveau président du Sommet des ACP, «à l’avenir, nous devrions nous servir de notre force numérique et de notre capacité intellectuelle pour peser davantage sur la scène mondiale. La plupart de nos pays continue de faire du commerce des produits de base sans valeur ajoutée et ça tue nos économies et crée des restrictions dans notre développement durable. Il faut opérer des réformes structurelles cibler le développement industriel. Dans l’expérience du Kenya nous sommes en train de mettre en œuvre les objectifs du développement durable».
Uhuru Kenyatta a souligné que «depuis 2000, les relations entre ACP et UE s’est ancrée avec l’accord de Cotonou. Par le truchement de ce partenariat les Etats ACP ont accès au FED (Fonds Européens de développement)». En revanche, il fait constater : «notre expérience des APE (Accords de partenariat économique) est mitigée. Ils doivent être révisé pour une équité dans les échanges». Le président du Kenya de révéler : «en février, nous allons passer à un nouveau accord. Ce qui devrait permettre d’accélérer l’accomplissement de notre agenda 2030 de développement durable. Un accord qui nous va garantir une croissance équitable».
S’agissant de l’accord de Georgetown, il faut mentionner que sa révision concerne l’article 30 tel que révisé en 2003. Elle va ainsi indiquer que «les dispositions du présent Accord peuvent être amendées par décision du Sommet, sur recommandation du Conseil des ministres». Ce qui ouvre ainsi un boulevard aux dirigeants des pays ACP pour mieux articuler les objectifs de leur organisation.
Le président de la République du Ghana, Nana Akufo Addo a tenté une brève genèse de l’accord de Georgetown. «Lorsque nos pères fondateurs ont créé cette organisation, l’ambition était de promouvoir un nouvel ordre mondial dans lequel nous ne serions ni victimes ni marionnettes. Le sommet est le dernier qui se tiendra avant un nouvel accord qui remplace ceux de Cotonou. Nous devons renforcer et raffermir nos relations si nous voulons relever les défis», a lancé le représentant de l’Afrique de l’ouest au présidium.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, chef d’Etat représentant la région des Caraïbes a questionné ses pairs : «le groupe ACP se positionne t-il comme un groupe capable d’accompagner notre développement? Et d’argumenter : «le G7 s’est transformé en G20 parce que la crise financière mondiale appelle à une réponse concertée mondiale. Les considérations institutionnelles qui avaient guidé la mise en place de l’accord de Georgetown ne sont plus pertinentes. Le challenge le plus important aujourd’hui c’est celui des changements climatiques. La relation la plus importante est celle qui doit nous unir et renforcer les relations en s’appuyant sur notre nombre et la qualité de nos engagements». Pour elle, «il ne s’agit pas de nous connaître mais de renforcer la coopération, la collaboration et renforcer notre identité politique pour pouvoir défendre nos intérêts face aux autres organisations internationales».
Mia Mottley a expliqué que «grâce à l’accord de Georgetown révisé, nous pourrons mieux nous affirmer dans bien des secteurs. Il s’agit plus aujourd’hui d’aide publique au développement uniquement. Nous devons oser des transformations, des changements qui doivent venir de nous même».
Le président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta qui a présidé la cérémonie a estimé : «nous sommes tous fier de nos solidarités et notre capacité grandissante à renforcer nos coopérations ». Toutefois, a souligné le nouveau président du Sommet des ACP, «à l’avenir, nous devrions nous servir de notre force numérique et de notre capacité intellectuelle pour peser davantage sur la scène mondiale. La plupart de nos pays continue de faire du commerce des produits de base sans valeur ajoutée et ça tue nos économies et crée des restrictions dans notre développement durable. Il faut opérer des réformes structurelles cibler le développement industriel. Dans l’expérience du Kenya nous sommes en train de mettre en œuvre les objectifs du développement durable».
Uhuru Kenyatta a souligné que «depuis 2000, les relations entre ACP et UE s’est ancrée avec l’accord de Cotonou. Par le truchement de ce partenariat les Etats ACP ont accès au FED (Fonds Européens de développement)». En revanche, il fait constater : «notre expérience des APE (Accords de partenariat économique) est mitigée. Ils doivent être révisé pour une équité dans les échanges». Le président du Kenya de révéler : «en février, nous allons passer à un nouveau accord. Ce qui devrait permettre d’accélérer l’accomplissement de notre agenda 2030 de développement durable. Un accord qui nous va garantir une croissance équitable».
S’agissant de l’accord de Georgetown, il faut mentionner que sa révision concerne l’article 30 tel que révisé en 2003. Elle va ainsi indiquer que «les dispositions du présent Accord peuvent être amendées par décision du Sommet, sur recommandation du Conseil des ministres». Ce qui ouvre ainsi un boulevard aux dirigeants des pays ACP pour mieux articuler les objectifs de leur organisation.