Le litige opposant l'Ong Oxfam à son employé Elimane Kane n'en est pas à son épilogue. Après les dénonciations d’une frange de la Société civile sénégalaise, hier-mardi en conférence de presse, suite au limogeage d'Elimane Kane par l'ONG britannique Oxfam, "pour refus d'obtempérer à un nouvel agenda qui promeut les droits des personnes LGBTIQ", c’est autour de Legs Africa.
Pensant que le licenciement de Elimane Kane, n’est pas fondé sur une base légale, Legs Africa a relevé ce qu’il appelle « de nombreuses contradictions, incohérences et ambiguïtés contenues dans le communiqué d’OXFAM, rédigé avec un argumentaire indigne d’une institution de ce rang ».
Je cite « Le principal motif de licenciement avancé est l’implication de M. KANE dans le débat sur la gestion du pétrole. Ce débat a démarré le 04 juin 2019 après la diffusion du reportage de la chaîne britannique BBC. Les supposés rappels à l’ordre verbaux et écrits lui sont servis depuis le ??? février 2019 n’ont donc visiblement aucune relation avec l’objet de licenciement ; par conséquent l’articulation de ces deux (02) faits dans le dossier introduit auprès de l’inspection du travail est totalement infondée. Si tant qu’est, la faute lourde serait avérée, pourquoi avoir attendu jusqu’au vendredi 28 juin pour y donner suite, avec cette précipitation à limiter les accès aux ressources techniques de l’institution ? Y avait-il un lien particulier entre le motif du licenciement et les informations diffusées en interne le même jour ? », rétorque Legs Africa dans un communiqué parvenu à Pressafrik.
Je cite « Le principal motif de licenciement avancé est l’implication de M. KANE dans le débat sur la gestion du pétrole. Ce débat a démarré le 04 juin 2019 après la diffusion du reportage de la chaîne britannique BBC. Les supposés rappels à l’ordre verbaux et écrits lui sont servis depuis le ??? février 2019 n’ont donc visiblement aucune relation avec l’objet de licenciement ; par conséquent l’articulation de ces deux (02) faits dans le dossier introduit auprès de l’inspection du travail est totalement infondée. Si tant qu’est, la faute lourde serait avérée, pourquoi avoir attendu jusqu’au vendredi 28 juin pour y donner suite, avec cette précipitation à limiter les accès aux ressources techniques de l’institution ? Y avait-il un lien particulier entre le motif du licenciement et les informations diffusées en interne le même jour ? », rétorque Legs Africa dans un communiqué parvenu à Pressafrik.
Ainsi, aux termes de l’article 319 du Code pénal sénégalais qui interdit formellement l’homosexualité, LEGS Africa s'est fondé pour lancer un appel aux chefs religieux de toutes confessions et de toutes obédiences, aux organisations engagées dans la lutte contre la dépravation des mœurs et à tout le peuple sénégalais : " de se mobiliser pour montrer avec fermeté à OXFAM et à toute organisation poursuivant un objectif similaire, qu’un tel projet ne saurait prospérer au Sénégal pays de foi et de traditions profondes."
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