La célébration du premier anniversaire de l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême semble avoir pris le pas sur tous les autres agendas. Le ministre de l’agriculture, Abdoulaye Baldé et ses collaborateurs ont-ils préféré fêter ce premier anniversaire au lieu de prendre part à la 9e session du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) ? Ils n’ont nullement été représentés à cette rencontre où le devenir de l’Agriculture africaine est discuté.
Les sénégalais présents à la rencontre ont eu froid dans le dos quand le président de la cérémonie d’ouverture s’est mis à citer les délégations des différents pays. Par patriotisme, une dame de l’Institut Sénégalais de Recherche agricole (ISRA) est allée occupée la place du Sénégal pour éviter une chaise vide. Mme Mbacké Fatou Diop interpellée avoue sa surprise. «J’avoue que je suis un peu surprise. Le dixième anniversaire du PDDAA devait être l’occasion pour notre pays d’échanger sur notre expérience mais aussi de contacter des partenaires et repartir au pays avec de bonnes pratiques dans divers domaines de l’agriculture. J’espère que cela sera corrigé et que le Sénégal sera représenté au prochain sommet».
Sur le prétexte du premier anniversaire de Macky Sall au pouvoir, Mme Mbacké de souligner : «Ce n’est pas un motif valable pour que le Sénégal s’absente. L’agriculture est le moteur de développement et le président le dit à chaque fois».
Toutefois la chercheuse a plaidé pour plus de communication au sein de ministère de l’agriculture et pour que le ministre soit plus visible sur le plan Africain pour défendre nos intérêts. Toutes les communautés africaines sont là, le Sénégal est absent.
Un compatriote qui a requis l’anonymat de dénoncer le fait que «si la manifestation s’était tenue en Europe ou aux Etats unis, il y aurait eu une délégation sénégalaise. Mais c’est parce que ça se tient en terre africaine que le ministre de l’agriculture, ses experts ou conseillers n’ont pas certainement fait le déplacement». D’aucuns ont estimé que «c’est franchement déplorable et donnent raison encore à Axelle Cabou dans son fameux ouvrage «Et si l’Afrique refusait le développement».
Le Sénégal n’a pas été le seul Etat à n’avoir pas dépêché son ministre. En effet, il n’y a que le Malawi, Ghana, Seychelles et l’Ethiopie qui sont représentés au niveau ministériel.
Cette 9e session coïncide avec les 10 ans du PDDAA qui a été créé en 2003 à Maputo mais aussi avec les 50 ans de l’OUA-UA. Il a pour thème «maintenir l’élan du PDDAA, mise en œuvre, résultats et impact». La particularité de cette édition, c’est la réunion de la plateforme des partenaires du PDDAA. Plus de 500 participants prennent part aux travaux. 31 Etats membres sont représentés alors que les partenaires et organisations paysannes sont bien représentés. Ces deux jours seront ainsi l’occasion de faire le bilan du PDDAA et de tracer les perspectives des années à venir.
Le commissaire pour l’économie rurale et l’Agriculture, Rhoda Peace Tumisiime a apporté une réponse diplomatique par rapport à l’absence d’une très grande partie des ministres africains de l’agriculture. Selon elle, les invitations des Etats ont été ciblées. Ce qui explique la faible présence des ministres.
Les sénégalais présents à la rencontre ont eu froid dans le dos quand le président de la cérémonie d’ouverture s’est mis à citer les délégations des différents pays. Par patriotisme, une dame de l’Institut Sénégalais de Recherche agricole (ISRA) est allée occupée la place du Sénégal pour éviter une chaise vide. Mme Mbacké Fatou Diop interpellée avoue sa surprise. «J’avoue que je suis un peu surprise. Le dixième anniversaire du PDDAA devait être l’occasion pour notre pays d’échanger sur notre expérience mais aussi de contacter des partenaires et repartir au pays avec de bonnes pratiques dans divers domaines de l’agriculture. J’espère que cela sera corrigé et que le Sénégal sera représenté au prochain sommet».
Sur le prétexte du premier anniversaire de Macky Sall au pouvoir, Mme Mbacké de souligner : «Ce n’est pas un motif valable pour que le Sénégal s’absente. L’agriculture est le moteur de développement et le président le dit à chaque fois».
Toutefois la chercheuse a plaidé pour plus de communication au sein de ministère de l’agriculture et pour que le ministre soit plus visible sur le plan Africain pour défendre nos intérêts. Toutes les communautés africaines sont là, le Sénégal est absent.
Un compatriote qui a requis l’anonymat de dénoncer le fait que «si la manifestation s’était tenue en Europe ou aux Etats unis, il y aurait eu une délégation sénégalaise. Mais c’est parce que ça se tient en terre africaine que le ministre de l’agriculture, ses experts ou conseillers n’ont pas certainement fait le déplacement». D’aucuns ont estimé que «c’est franchement déplorable et donnent raison encore à Axelle Cabou dans son fameux ouvrage «Et si l’Afrique refusait le développement».
Le Sénégal n’a pas été le seul Etat à n’avoir pas dépêché son ministre. En effet, il n’y a que le Malawi, Ghana, Seychelles et l’Ethiopie qui sont représentés au niveau ministériel.
Cette 9e session coïncide avec les 10 ans du PDDAA qui a été créé en 2003 à Maputo mais aussi avec les 50 ans de l’OUA-UA. Il a pour thème «maintenir l’élan du PDDAA, mise en œuvre, résultats et impact». La particularité de cette édition, c’est la réunion de la plateforme des partenaires du PDDAA. Plus de 500 participants prennent part aux travaux. 31 Etats membres sont représentés alors que les partenaires et organisations paysannes sont bien représentés. Ces deux jours seront ainsi l’occasion de faire le bilan du PDDAA et de tracer les perspectives des années à venir.
Le commissaire pour l’économie rurale et l’Agriculture, Rhoda Peace Tumisiime a apporté une réponse diplomatique par rapport à l’absence d’une très grande partie des ministres africains de l’agriculture. Selon elle, les invitations des Etats ont été ciblées. Ce qui explique la faible présence des ministres.