Considéré comme étant la seule constante du Parti démocratique Sénégalais, Me Abdoulaye Wade serait-il sur le point de perdre son autorité ? Une vague de contestations secoue son parti après l’annonce de la nomination d’Omar Sarr, le chargé des Elections au poste de coordonnateur des investitures de la formation libérale en direction des prochaines élections législatives.
Nombre de responsables du parti et pas des moindres ont décidé de mener une dissidence contre le choix du leader du Pds. Ce qui est une grande première depuis l’accession du Pds au pouvoir en 2000. Président de la République et secrétaire général du Pds, « le tout-puissant Wade » avait une mainmise sur le fonctionnement du Pds. Ses décisions étaient presque toujours exécutées à la lettre. « Les récalcitrants » ou ceux qui osaient mettre en cause les choix du Maitre étaient exclus ou écartés des postes de responsabilité. La décision revenait toujours à la seule constante du parti. Aux autres de suivre la cadence des pas à franchir dans le fonctionnement du parti. Plusieurs responsables ont quitté le Pds ou ont été mis au frigo pour avoir en partie contesté la mainmise de Wade sur les décisions.
Aujourd’hui l’époque où Wade décidait de tout semble être révolue. Du moins si on se fonde sur les remous notés dans le parti. «Les gens ont voulu lui donner tous les pouvoirs. Mais il est arrivé à un moment où tout le monde doit prendre ses responsabilités et se déterminer pour l’avenir du parti. Le Pds n’appartient plus à Abdoulaye Wade.», a dénoncé le député Moussa Sy. Le maire des Parcelles Assainies semble porter la parole de plusieurs responsables du Pds qui ne se retrouvent visiblement plus dans les méthodes des Wade. Le camp des frondeurs soupçonne le président de vouloir faire confectionner une liste pour mettre dans une bonne position les amis du fils du président en vue d’un éventuel contrôle de la direction du Pds par Karim Wade.
De sources proches du Pds, ce camp est porté par des hauts responsables dont Pape Diop, Mamadou Seck, Abdoulaye Baldé, Ndeye Khady Diop, etc. Ce groupe serait en train de préparer une liste parallèle à celle qui sera proposée par Wade et son clan lors des législatives. Les anciens du Pds ne veulent visiblement pas se laisser enterrer, avec surtout le fait qu’ils n’aient pas encore digéré la défaite du 25 mars qu’ils imputent en partie au fils du président qu’ils accusent de vouloir faire un hold-up sur le parti.
La tension est donc vive dans le Pds. Elle semble montrer que Wade n’est plus la seule constante de la formation libérale. L’ancien parti au pouvoir survivra-t-il de cette crise ? La détermination des frondeurs semblent attendre son paroxysme. Wade va-t-il vers une deuxième défaite après le 25 mars ? La crise ne manquera pas de laisser des séquelles.
ISSA NDIAYE
Nombre de responsables du parti et pas des moindres ont décidé de mener une dissidence contre le choix du leader du Pds. Ce qui est une grande première depuis l’accession du Pds au pouvoir en 2000. Président de la République et secrétaire général du Pds, « le tout-puissant Wade » avait une mainmise sur le fonctionnement du Pds. Ses décisions étaient presque toujours exécutées à la lettre. « Les récalcitrants » ou ceux qui osaient mettre en cause les choix du Maitre étaient exclus ou écartés des postes de responsabilité. La décision revenait toujours à la seule constante du parti. Aux autres de suivre la cadence des pas à franchir dans le fonctionnement du parti. Plusieurs responsables ont quitté le Pds ou ont été mis au frigo pour avoir en partie contesté la mainmise de Wade sur les décisions.
Aujourd’hui l’époque où Wade décidait de tout semble être révolue. Du moins si on se fonde sur les remous notés dans le parti. «Les gens ont voulu lui donner tous les pouvoirs. Mais il est arrivé à un moment où tout le monde doit prendre ses responsabilités et se déterminer pour l’avenir du parti. Le Pds n’appartient plus à Abdoulaye Wade.», a dénoncé le député Moussa Sy. Le maire des Parcelles Assainies semble porter la parole de plusieurs responsables du Pds qui ne se retrouvent visiblement plus dans les méthodes des Wade. Le camp des frondeurs soupçonne le président de vouloir faire confectionner une liste pour mettre dans une bonne position les amis du fils du président en vue d’un éventuel contrôle de la direction du Pds par Karim Wade.
De sources proches du Pds, ce camp est porté par des hauts responsables dont Pape Diop, Mamadou Seck, Abdoulaye Baldé, Ndeye Khady Diop, etc. Ce groupe serait en train de préparer une liste parallèle à celle qui sera proposée par Wade et son clan lors des législatives. Les anciens du Pds ne veulent visiblement pas se laisser enterrer, avec surtout le fait qu’ils n’aient pas encore digéré la défaite du 25 mars qu’ils imputent en partie au fils du président qu’ils accusent de vouloir faire un hold-up sur le parti.
La tension est donc vive dans le Pds. Elle semble montrer que Wade n’est plus la seule constante de la formation libérale. L’ancien parti au pouvoir survivra-t-il de cette crise ? La détermination des frondeurs semblent attendre son paroxysme. Wade va-t-il vers une deuxième défaite après le 25 mars ? La crise ne manquera pas de laisser des séquelles.
ISSA NDIAYE
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