En effet, quelques jours avant « sa réhabilitation », l’ancien maire de Diourbel avait surpris son monde avec une sortie virulente contre le président de la République. «L’heure est grave. Ce contexte dans lequel nous nous trouvons est difficile. Je suis d’avis et reste persuadée que, jusqu’à présent, vous n’avez pas été rétribués à la mesure de tous les efforts que vous avez consentis pour hisser le parti là où il se trouve actuellement. Il en est de même pour cette ville, pour notre cadre de vie, pour notre parcours dans cette formation où nous faisons partie des militants de la première heure depuis l’opposition jusqu’à ce jour. Dans ce Parti démocratique sénégalais, nous avons les mêmes droits que Wade. Il l’a créé, nous sommes venus à ses côtés, militer avec nos propres convictions.
Le nouveau secrétaire général de la présidence ajoutait : «nous avons bravé tout, sacrifier pas mal de choses ; n’empêche, je reconnais son mérite, mais je suis au regret de dire qu’actuellement, il a oublié ses anciens compagnons. Présentement, c’est le pouvoir et il grise. Je l’entendais, lui Wade, souvent dire que «le pouvoir quand, vous le mettez entre les mains de quelqu’un qui n’est pas à la hauteur, il devient fou et perd le nord». Mais, lui, c’est une autorité. Je ne dirais pas qu’il est devenu fou, mais le parti est managé comme le font les fous. Le Pds que nous connaissions, notre Secrétaire général que nous connaissions dans le passé, n’est plus la même personne. La façon dont il administrait le parti est différente de ce qu’il fait présentement. Ce qu’il fait est aux antipodes de ce qu’il pensait et faisait.» Poussant sa désolation, Mme Aminata Tall déclarait être plus proche de la sortie du Pds que d’y rester. D’aucuns pensaient déjà à une alliance avec l’Alliance pour la République (Apr) ou le Rewmi.
Si certains responsables s’étaient émus de sa sortie, d’autres avaient jugé discourtois ses propos. Des observateurs du champ politique s’attendaient même à son exclusion du Pds. Mais c’était sans compter avec le « réalisme » de Wade. La surprise a été grande quand l’ancien maire a été nommé secrétaire général de la présidence, figurant ainsi parmi les plus proches collaborateurs du chef de l’Etat.
Avant l’élection présidentielle du 25 février 2007, le Parti de la vérité pour le développement (Pvd) a décroché une alliance avec le Pds après avoir annoncé, la veille du démarrage de la campagne, une alliance avec le Parti socialiste (Ps). Récemment, Me El Hadji Diouf, allié du président s’est singularisé à travers une désapprobation des choix politiques du régime. La plus visible de ses attaques a été la critique proférée à l’endroit des autorités de l’Anoci qui avaient présenté un bilan à l’Assemblée nationale. Au moment où certains s’attendaient à un clash, il a été servi lors du dernier renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale. Me Diouf est devenu président de la commission de l’Urbanisme, de l’Equipement et des Transports.
Ces actes posés par le président de la République constituent-ils des rançons des menaces ou une appréciation positive des critiques de ses alliés ou collaborateurs ? En tout cas, l’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales semble se joindre aux menaces. Récemment ses militants ont demandé au président de la République « de le mettre à une station honorable qui cadre avec sa stature et son implication dans le victoire du 19 mars 2000 ». Un fromage va-t-il suivre cette sortie ? D’aucuns estiment que ce serait contre les préoccupations du peuple.
Le nouveau secrétaire général de la présidence ajoutait : «nous avons bravé tout, sacrifier pas mal de choses ; n’empêche, je reconnais son mérite, mais je suis au regret de dire qu’actuellement, il a oublié ses anciens compagnons. Présentement, c’est le pouvoir et il grise. Je l’entendais, lui Wade, souvent dire que «le pouvoir quand, vous le mettez entre les mains de quelqu’un qui n’est pas à la hauteur, il devient fou et perd le nord». Mais, lui, c’est une autorité. Je ne dirais pas qu’il est devenu fou, mais le parti est managé comme le font les fous. Le Pds que nous connaissions, notre Secrétaire général que nous connaissions dans le passé, n’est plus la même personne. La façon dont il administrait le parti est différente de ce qu’il fait présentement. Ce qu’il fait est aux antipodes de ce qu’il pensait et faisait.» Poussant sa désolation, Mme Aminata Tall déclarait être plus proche de la sortie du Pds que d’y rester. D’aucuns pensaient déjà à une alliance avec l’Alliance pour la République (Apr) ou le Rewmi.
Si certains responsables s’étaient émus de sa sortie, d’autres avaient jugé discourtois ses propos. Des observateurs du champ politique s’attendaient même à son exclusion du Pds. Mais c’était sans compter avec le « réalisme » de Wade. La surprise a été grande quand l’ancien maire a été nommé secrétaire général de la présidence, figurant ainsi parmi les plus proches collaborateurs du chef de l’Etat.
Avant l’élection présidentielle du 25 février 2007, le Parti de la vérité pour le développement (Pvd) a décroché une alliance avec le Pds après avoir annoncé, la veille du démarrage de la campagne, une alliance avec le Parti socialiste (Ps). Récemment, Me El Hadji Diouf, allié du président s’est singularisé à travers une désapprobation des choix politiques du régime. La plus visible de ses attaques a été la critique proférée à l’endroit des autorités de l’Anoci qui avaient présenté un bilan à l’Assemblée nationale. Au moment où certains s’attendaient à un clash, il a été servi lors du dernier renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale. Me Diouf est devenu président de la commission de l’Urbanisme, de l’Equipement et des Transports.
Ces actes posés par le président de la République constituent-ils des rançons des menaces ou une appréciation positive des critiques de ses alliés ou collaborateurs ? En tout cas, l’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales semble se joindre aux menaces. Récemment ses militants ont demandé au président de la République « de le mettre à une station honorable qui cadre avec sa stature et son implication dans le victoire du 19 mars 2000 ». Un fromage va-t-il suivre cette sortie ? D’aucuns estiment que ce serait contre les préoccupations du peuple.
Autres articles
-
Madagascar: l’ex-président du Sénat Rivo Rakotovao devant la justice pour corruption
-
Centrafrique: l’ex-président Michel Djotodia reçu par le chef de l’Etat
-
Syrie: 300.000 comprimés de captagon appartenant à Daesh saisis par la coalition
-
Afrique du Sud: les noces à 2 millions d'une nièce Gupta défraient la chronique
-
Mali: IBK tente d'apaiser la polémique sur le «rapatriement» de sans-papiers