“Pourquoi le PNUD a laissé son employé Assefa Shifa être Directeur par Intérim pendant tout ce temps. Alors qu' en étant qu'employé du PNUD, il n'avait pas qualité pour traiter des affaires du MAEP pour le compte du Secrétariat” dit Akere Muna.
En fait, le népotisme a permis cela, nous susurre une personne bien introduite au sein du MAEP. Entre 2009 et 2013, l'éthiopien Teggen Gettu est Directeur du PNUD Afrique à New York. C'est à lui que Zemenay Lakew, personnel du PNUD, qui a géré le Trust fund jusqu' à sa retraite le 31 décembre 2013, rend compte. Zemenay Lakew, était donc celle qui approuvait ou non les dépenses qu'exprimait le MAEP et son Secrétariat.
“Les personnes qui étaient en charge de ces institutions étaient tous des Ethiopiens. Quoi de plus normal qu'ils se couvrent” confirme un ancien consultant du MAEP.
Le scandale est loin de s'arrêter là. Et le PNUD est loin d'être le seul impliqué dans cette situation de mauvaise gestion. L'Union européenne aussi, y est pour quelque chose.
En 2010, cette institution européenne fait un don de 2 millions d'euros au MAEP. Cette somme, comme toutes les autres contributions des institutions et organisations non africaines sont versées dans le Trust fund. Selon, la chargée de communication de l'Union Européenne, Maria Sanchez, des 2 millions déboursés; « un total de 1,3 millions de la contribution de l'UE avait été dépensé.» Mais à quelle fin? Maria Sanchez, avec laquelle nous avions plusieurs fois échangé, refuse de donner les détails. Toutefois, les détails, une lettre du 30 avril 2013 de Amos Sawyer le dévoile, en partie. Une part de l'argent du Trust Fund a servi à payer le salaire de Assefa Shifa. Or selon les dispositions de MAEP et du PNUD, cela ne devrait pas être le cas. Contacté, le PNUD, par le biais de son chargé de communication Nicolas Douillet, s'est refusé à tout commentaire sur la gestion du Trust fund et la situation de Assefa Shifa.
Mais selon un partenaire du MAEP, il existe un réseau opaque de transfert de fonds. Et cela consiste à “transférer de l'argent du Trust fund sur le compte Standard Bank abrité à la DBSA. Puis de là, retransférer l'argent sur un compte ouvert par Shifa à NedBank. Ainsi, ces derniers fonds permettent de payer des consultants faisant des travaux fictifs ou mal ficelés.”
A ce sujet, un membre d'une des différentes commissions de l'Union africaine, qui a effectué une mission au Secrétariat du MAEP, dit avoir été ahuri. Ahuri, par les disparités des salaires au sein du personnel. Ces salaires allaient du simple au double.
Mais dans cette vague de malversations, la palme ne revient pas seulement à ces institutions et aux ressortissants éthiopiens. L'Afrique du sud n'est pas en reste.
En 2012 d'abord, l'audit juricomptable du cabinet Deloitte, énumère des nombreuses irrégularités dans la gestion des fonds détenus par la DBSA, institution bancaire sud africaine.
“Ce rapport d’audit judiciaire n’a jamais été rendu public ni porté à la connaissance du Forum et des Points Focaux. Il a été présenté seulement au Panel en septembre 2012 en Afrique du Sud. Sans suite !“ dénonce Joseph Tsang Mang Kin.
Toujours en 2012, la DBSA verse 4 millions de Rands soit 506 000 dollars à Reneesance, un service traiteur. La raison? Frais de service pour une réunion de deux jours à Durban, en Afrique du sud. Cette rencontre a regroupé 30 Points focaux. Et les frais payés, sans que Reneesance ait signé un contrat au préalable, exclus les perdiems des participants tout comme leurs frais de déplacement lors de la rencontre tenue du 13 au 14 avril 2012, nous confie une source, partenaire du MAEP. Puis de préciser “en fait, cette somme est l'argent du contribuable sud-africains. Le défunt ministre de la fonction publique sud africaine, Roy Padayachie, a fait recours à la municipalité de Durban pour financer le diner et le transport des participants et à procéder au partage, avec ses collaborateurs impliqués dans la passation de marché, du budget alloué à son ministère en début d'année pour les activités du MAEP».
Le rapport préparé par une Commission anti-corruption supervisée par le Point focal de l'Afrique du sud, sur cette affaire de Durban, est resté dans les tiroirs. Contactés, certains des anciens collaborateurs du défunt ministre ont refusé de s'exprimer.
En fait, le népotisme a permis cela, nous susurre une personne bien introduite au sein du MAEP. Entre 2009 et 2013, l'éthiopien Teggen Gettu est Directeur du PNUD Afrique à New York. C'est à lui que Zemenay Lakew, personnel du PNUD, qui a géré le Trust fund jusqu' à sa retraite le 31 décembre 2013, rend compte. Zemenay Lakew, était donc celle qui approuvait ou non les dépenses qu'exprimait le MAEP et son Secrétariat.
“Les personnes qui étaient en charge de ces institutions étaient tous des Ethiopiens. Quoi de plus normal qu'ils se couvrent” confirme un ancien consultant du MAEP.
Le scandale est loin de s'arrêter là. Et le PNUD est loin d'être le seul impliqué dans cette situation de mauvaise gestion. L'Union européenne aussi, y est pour quelque chose.
En 2010, cette institution européenne fait un don de 2 millions d'euros au MAEP. Cette somme, comme toutes les autres contributions des institutions et organisations non africaines sont versées dans le Trust fund. Selon, la chargée de communication de l'Union Européenne, Maria Sanchez, des 2 millions déboursés; « un total de 1,3 millions de la contribution de l'UE avait été dépensé.» Mais à quelle fin? Maria Sanchez, avec laquelle nous avions plusieurs fois échangé, refuse de donner les détails. Toutefois, les détails, une lettre du 30 avril 2013 de Amos Sawyer le dévoile, en partie. Une part de l'argent du Trust Fund a servi à payer le salaire de Assefa Shifa. Or selon les dispositions de MAEP et du PNUD, cela ne devrait pas être le cas. Contacté, le PNUD, par le biais de son chargé de communication Nicolas Douillet, s'est refusé à tout commentaire sur la gestion du Trust fund et la situation de Assefa Shifa.
Mais selon un partenaire du MAEP, il existe un réseau opaque de transfert de fonds. Et cela consiste à “transférer de l'argent du Trust fund sur le compte Standard Bank abrité à la DBSA. Puis de là, retransférer l'argent sur un compte ouvert par Shifa à NedBank. Ainsi, ces derniers fonds permettent de payer des consultants faisant des travaux fictifs ou mal ficelés.”
A ce sujet, un membre d'une des différentes commissions de l'Union africaine, qui a effectué une mission au Secrétariat du MAEP, dit avoir été ahuri. Ahuri, par les disparités des salaires au sein du personnel. Ces salaires allaient du simple au double.
Mais dans cette vague de malversations, la palme ne revient pas seulement à ces institutions et aux ressortissants éthiopiens. L'Afrique du sud n'est pas en reste.
En 2012 d'abord, l'audit juricomptable du cabinet Deloitte, énumère des nombreuses irrégularités dans la gestion des fonds détenus par la DBSA, institution bancaire sud africaine.
“Ce rapport d’audit judiciaire n’a jamais été rendu public ni porté à la connaissance du Forum et des Points Focaux. Il a été présenté seulement au Panel en septembre 2012 en Afrique du Sud. Sans suite !“ dénonce Joseph Tsang Mang Kin.
Toujours en 2012, la DBSA verse 4 millions de Rands soit 506 000 dollars à Reneesance, un service traiteur. La raison? Frais de service pour une réunion de deux jours à Durban, en Afrique du sud. Cette rencontre a regroupé 30 Points focaux. Et les frais payés, sans que Reneesance ait signé un contrat au préalable, exclus les perdiems des participants tout comme leurs frais de déplacement lors de la rencontre tenue du 13 au 14 avril 2012, nous confie une source, partenaire du MAEP. Puis de préciser “en fait, cette somme est l'argent du contribuable sud-africains. Le défunt ministre de la fonction publique sud africaine, Roy Padayachie, a fait recours à la municipalité de Durban pour financer le diner et le transport des participants et à procéder au partage, avec ses collaborateurs impliqués dans la passation de marché, du budget alloué à son ministère en début d'année pour les activités du MAEP».
Le rapport préparé par une Commission anti-corruption supervisée par le Point focal de l'Afrique du sud, sur cette affaire de Durban, est resté dans les tiroirs. Contactés, certains des anciens collaborateurs du défunt ministre ont refusé de s'exprimer.