Le programme emplois dans les banlieues lancé par le chef de l’Etat ces derniers temps suscite l’ironie dans les rangs de l’opposition Sénégalaise. «Le prétendu programme consacré à l’emploi dans les banlieues s’inscrit dans la même veine que la GOANA. C’est un produit cosmétique de plus, destiné à faire rêver une jeunesse déçue et définitivement édifiée quant à l’incapacité du gouvernement de Me Wade à se départir de la ruse, pour prendre le taureau par les cornes et engager la vraie bataille pour un développement concerté», a indiqué le bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) lors de sa réunion d’hier. Les membres de cette instance ont estimé que «comme naguère, le FNPJ, ce pseudo-programme servira d’abord à donner un manteau légal à la corruption et au chantage d’Etat, en exploitant, à quelques mois des élections locales la pauvreté et la détresse des jeunes, pour tenter de les amener à cautionner la politique de ruine nationale». Pensant implicitement au plan Jaxaay qui avait conduit au report des élections législatives de juin 2006, ils se sont demandés : «ce nouveau gadget sera-t-il le nouveau prétexte fallacieux du parti-Etat pour se soustraire aux contraintes du calendrier républicain ?»
Une interrogation qui a amené le bureau politique a évoqué les questions politiques notamment les prochaines élections locales. Les camarades de Moustapha Niasse sont revenus sur la rencontre des partis légalement constitués avec le Ministère de l’Intérieur. Pour eux, cela a été organisé dans des conditions qui laissent à désirer. Avant d’ajouter : cela «n’a fait que confirmer la mauvaise foi des fraudeurs zélés et leur volonté d’adapter leur stratégie de détournement du vote des citoyens à la nature des élections locales». En effet, se sont questionnés les progressistes : «comment peut-on, après les trois mascarades électorales de 2007, affirmer, avec un aplomb difficilement égalable que l’évaluation du processus a été définitivement effectuée par les auteurs de la forfaiture ?»
Ils sont d’avis que «le contentieux électoral est entier, car des questions essentielles demeurent sans réponse. Non seulement le fichier électoral est piégé, mais le mensonge d’Etat a servi aux partis politiques, qu’il reste quelque 59.000 cartes issues de la refonte totale à distribuer, alors que la rétention organisée des cartes d’électeurs défavorables au régime pseudo-libéral a été au cœur de la stratégie de fraude, qui a lésé plus d’un million de citoyens». Le bureau politique a, dans la même logique, expliqué qu’il en est de même de la carte électorale où «les bureaux fictifs ont pullulé». Dans ce contexte, a-t-il argumenté, le découpage territorial «politicien et irresponsable, à cinq mois des locales permet de douter de la sincérité des fraudeurs, qui veulent anesthésier les démocrates, en revêtant le manteau du repentir». Les membres de l’instance ont aussi souligné qu’il est fort à craindre que «la distribution du million de cartes d’électeurs consécutifs à ce découpage aux relents frauduleux soit une nouvelle occasion de déboussoler un électorat ciblé et de rétention cynique de cartes d’électeurs».
Les progressistes ont, du reste, fait savoir que «l’aveu du Ministère de l’Intérieur, qui a reconnu détenir des cartes d’électeurs vierges depuis la refonte totale du fichier, renseigne sur la grande marge dont les fraudeurs zélés ont disposé. Par ailleurs, les graves manquements auxquels ils se sont livrés leur ont permis de ne pas rendre publiques, dans les délais prescrits par la loi, la carte électorale et les listes d’électeurs par bureau de vote. En plus, les votes multiples ont été favorisés, notamment, par l’absence de photos sur les listes d’émargement, contrairement aux promesses du Ministère de l’Intérieur».
Sans le nommer, les membres du bureau politique se sont attaqués à Sada Ndiaye suite à la révolte d’une partie des populations de Sicap pour «vente illégale de terrain». Ils ont soutenu : «excédés par la portée d’un symbole inacceptable, les populations des Sicap Karack, Baobabs et Amitié ont exprimé leur profonde indignation». En effet, ont-ils ajouté, «le même individu, qui a aliéné dans des conditions nébuleuses un terrain destiné à des équipements collectifs, a été à l’origine d’une loi scélérate destinée essentiellement à fragiliser davantage les Institutions, pour accompagner un projet monarchique infect et suicidaire».
Une interrogation qui a amené le bureau politique a évoqué les questions politiques notamment les prochaines élections locales. Les camarades de Moustapha Niasse sont revenus sur la rencontre des partis légalement constitués avec le Ministère de l’Intérieur. Pour eux, cela a été organisé dans des conditions qui laissent à désirer. Avant d’ajouter : cela «n’a fait que confirmer la mauvaise foi des fraudeurs zélés et leur volonté d’adapter leur stratégie de détournement du vote des citoyens à la nature des élections locales». En effet, se sont questionnés les progressistes : «comment peut-on, après les trois mascarades électorales de 2007, affirmer, avec un aplomb difficilement égalable que l’évaluation du processus a été définitivement effectuée par les auteurs de la forfaiture ?»
Ils sont d’avis que «le contentieux électoral est entier, car des questions essentielles demeurent sans réponse. Non seulement le fichier électoral est piégé, mais le mensonge d’Etat a servi aux partis politiques, qu’il reste quelque 59.000 cartes issues de la refonte totale à distribuer, alors que la rétention organisée des cartes d’électeurs défavorables au régime pseudo-libéral a été au cœur de la stratégie de fraude, qui a lésé plus d’un million de citoyens». Le bureau politique a, dans la même logique, expliqué qu’il en est de même de la carte électorale où «les bureaux fictifs ont pullulé». Dans ce contexte, a-t-il argumenté, le découpage territorial «politicien et irresponsable, à cinq mois des locales permet de douter de la sincérité des fraudeurs, qui veulent anesthésier les démocrates, en revêtant le manteau du repentir». Les membres de l’instance ont aussi souligné qu’il est fort à craindre que «la distribution du million de cartes d’électeurs consécutifs à ce découpage aux relents frauduleux soit une nouvelle occasion de déboussoler un électorat ciblé et de rétention cynique de cartes d’électeurs».
Les progressistes ont, du reste, fait savoir que «l’aveu du Ministère de l’Intérieur, qui a reconnu détenir des cartes d’électeurs vierges depuis la refonte totale du fichier, renseigne sur la grande marge dont les fraudeurs zélés ont disposé. Par ailleurs, les graves manquements auxquels ils se sont livrés leur ont permis de ne pas rendre publiques, dans les délais prescrits par la loi, la carte électorale et les listes d’électeurs par bureau de vote. En plus, les votes multiples ont été favorisés, notamment, par l’absence de photos sur les listes d’émargement, contrairement aux promesses du Ministère de l’Intérieur».
Sans le nommer, les membres du bureau politique se sont attaqués à Sada Ndiaye suite à la révolte d’une partie des populations de Sicap pour «vente illégale de terrain». Ils ont soutenu : «excédés par la portée d’un symbole inacceptable, les populations des Sicap Karack, Baobabs et Amitié ont exprimé leur profonde indignation». En effet, ont-ils ajouté, «le même individu, qui a aliéné dans des conditions nébuleuses un terrain destiné à des équipements collectifs, a été à l’origine d’une loi scélérate destinée essentiellement à fragiliser davantage les Institutions, pour accompagner un projet monarchique infect et suicidaire».
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