Deux centres pratiquement coup sur coup pour autant de réalisations de Zlatan Ibrahimovic. Ce mercredi, c'est peu de dire que Gregory van der Wiel a marqué des points dans la concurrence qu'il se livre avec Christophe Jallet pour le poste de latéral droit au Paris Saint-Germain. Sur la pelouse du Constant Vanden Stock Stadium à Bruxelles, l'arrière droit néerlandais a permis à son équipe de ne pas douter trop longtemps devant les Belges en devenant le principal pourvoyeur de ballon pour le génial attaquant suédois. Contre-attaquant émérite depuis ses débuts chez les professionnels avec l'Ajax Amsterdam en 2006, le Batave a peut-être délivré ce mercredi sa meilleure partition avec le champion de France 2013.
Arrivé sous la pointe des pieds et plutôt discret quand Carlo Ancelotti entraînait encore le club de la capitale, Van der Wiel a même reçu au cours du match les félicitations de Thiago Motta pour ses deux caviars à destination de son buteur. Sur un décalage de Cavani d'abord, le finaliste de la Coupe du monde 2010 réalisait un centre enroulé au second poteau après une seule touche de balle. A l'arrivée, "Ibra" ouvrait la marque après 17 minutes de jeu alors que les premières secondes avaient justement fait craindre le pire. Légèrement dominé, Paris pouvait même reprocher à son arrière droit une contribution défensive trop légère devant Suarez. Cinq minutes après son premier coup d'éclat, le latéral faisait taire définitivement les critiques sur un nouveau ballon glissé par Matuidi. Cette fois-ci en première intention, "VdW" trouvait encore "Ibra" pour une "Madjer" au premier poteau. Comme si, d'ailleurs, les deux hommes étaient à un tel point connectés qu'ils pouvaient se trouver les yeux fermés.
Van der Wiel, ailier contrarié ?
Evidemment moins entreprenant par la suite, le défenseur de la sélection des Pays-Bas avait déjà fait sa part du travail et se contenter ensuite d'assurer ses arrières. En attendant, force est de constater que le principal intéressé n'est jamais autant à l'aise que lorsque son équipe a le ballon. En difficulté quand Carlo Ancelotti faisait jouer le club de la capitale avec un bloc bas, Van der Wiel se régale sous l'ère Laurent Blanc. Un Cévénol qui, il est vrai, apprécie que sa formation maîtrise le ballon dans le camp de l'adversaire. Une aubaine pour un défenseur naturellement porté vers l'avant et qui peut aussi compter sur la présence de Cavani dans son couloir.
Car, avec un attaquant de la trempe du "Matador", Van der Wiel peut se muer en 4e attaquant et débouler sur son aile comme il le souhaite puisque l'ancien Napolitain adore lui repiquer dans l'axe pour officier dans une zone qu'il affectionnait en Campanie. Et quand l'Uruguayen est ménagé au profit de Lucas, Van der Wiel a déjà prouvé qu'il était bien supérieur à Christophe Jallet pour occuper les espaces devant et adresser des centres aux petits oignons. Avec l'ancien Merlu, certainement qu'Ibra n'aurait pas connu une telle réussite face aux montants gardés par Kaminski...
Source: Football.fr