L'enlèvement de ces deux travailleurs humanitaires survient deux semaines après celui d’un Britannique oeuvrant pour la Croix-Rouge internationale et dont on est toujours sans nouvelle. Ce sont donc deux nouveaux citoyens européens travaillant pour une organisation humanitaire qui ont été kidnappés au Pakistan.
Les deux ressortissants étrangers, un Allemand et un Italien, ont été capturés ce 19 janvier en début de soirée alors qu’ils se trouvaient dans une maison. Aux moins trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans la résidence et ont emmenés les humanitaires. Le kidnapping s'est déroulé à Multan, une ville située dans le sud du Pendjab, la province la plus riche et la plus peuplée du pays. Le phénomène est relativement nouveau car les enlèvements au Pakistan ont habituellement lieu à proximité de la frontière afghane.
Cette prise d’otage n’a pas été revendiquée pour le moment mais le sud du Pendjab est une région réputée pour abriter des groupes jihadistes, dont les membres ont parfois reçu une formation militaire. Certains de ses groupes sont réputés proches des réseaux al-Qaïda. L’establishment militaire a longtemps nié leur existence, mais en quelques années, ces combattants islamistes ont de plus en plus fait parler d’eux. De nombreux analystes les disent aujourd’hui bien plus incontrôlables que ne le sont les talibans opérant le long de la frontière afghane.
Avec RFI
Les deux ressortissants étrangers, un Allemand et un Italien, ont été capturés ce 19 janvier en début de soirée alors qu’ils se trouvaient dans une maison. Aux moins trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans la résidence et ont emmenés les humanitaires. Le kidnapping s'est déroulé à Multan, une ville située dans le sud du Pendjab, la province la plus riche et la plus peuplée du pays. Le phénomène est relativement nouveau car les enlèvements au Pakistan ont habituellement lieu à proximité de la frontière afghane.
Cette prise d’otage n’a pas été revendiquée pour le moment mais le sud du Pendjab est une région réputée pour abriter des groupes jihadistes, dont les membres ont parfois reçu une formation militaire. Certains de ses groupes sont réputés proches des réseaux al-Qaïda. L’establishment militaire a longtemps nié leur existence, mais en quelques années, ces combattants islamistes ont de plus en plus fait parler d’eux. De nombreux analystes les disent aujourd’hui bien plus incontrôlables que ne le sont les talibans opérant le long de la frontière afghane.
Avec RFI