A Awaran, des survivants dans les décombres de maisons effondrées suite au séisme dans la province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan. REUTERS/Sallah Jan
Le séisme est survenu à 11 h 30 (TU), dans la province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan. L’épicentre est situé à environ 160 km de la ville d’Awaran.
Les dégâts sont très importants. Des villages entiers ont été détruits, selon les autorités locales. Le bilan n’a cessé de s’alourdir ces dernières heures. Au moins 238 personnes ont été tuées, selon un bilan publié en milieu de matinée, et près de 400 ont été blessées. « Nous dénombrons maintenant 208 morts et 382 blessés. Les secouristes tentent de retrouver les corps mais notre priorité est vraiment de transporter les blessés dans des hôpitaux le plus vite possible », a déclaré Azad Gilani, ministre provincial de l'Intérieur.
Un accès difficile aux zone touchées
L’état d’urgence a été décrété dans cette province extrêmement pauvre du Pakistan. « Nous manquons sérieusement de services de santé. Il n'y a aucun endroit où nous pouvons traiter les blessés dans les hôpitaux locaux », a déclaré Jan Muhammad Baledi, un haut responsable de la province, qui affirme que, dans ce district, « 90 % des maisons se sont effondrées ». Dans cette province, les villages sont formés de maisons de terre, dont beaucoup se sont effondrées sur leurs habitants
D’ici la fin de la journée, un millier de soldats doivent être dépêchés sur place pour porter secours à la population de cette province peu peuplée, mais aussi peu développée. Au Baloutchistan, les routes sont rarement goudronnées, les communications téléphoniques, difficiles. Des médecins ont été envoyés pour prêter main forte, et plusieurs blessés transportés par hélicoptère jusqu’à la métropole de Karachi, les hôpitaux locaux n’étant pas équipés pour les traiter.
L’OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies, estime que 61 000 personnes vivent dans un rayon de 50 kilomètres de l’épicentre du séisme.
Autre symptôme de l’ampleur de la secousse : des témoins racontent qu’une île est apparue dans la mer d’Arabie, au large de la côte du Baloutchistan. Un amas de pierres de quelques mètres carrés, remonté du fond de l’eau sous la force du séisme.
Source : Rfi.fr
Les dégâts sont très importants. Des villages entiers ont été détruits, selon les autorités locales. Le bilan n’a cessé de s’alourdir ces dernières heures. Au moins 238 personnes ont été tuées, selon un bilan publié en milieu de matinée, et près de 400 ont été blessées. « Nous dénombrons maintenant 208 morts et 382 blessés. Les secouristes tentent de retrouver les corps mais notre priorité est vraiment de transporter les blessés dans des hôpitaux le plus vite possible », a déclaré Azad Gilani, ministre provincial de l'Intérieur.
Un accès difficile aux zone touchées
L’état d’urgence a été décrété dans cette province extrêmement pauvre du Pakistan. « Nous manquons sérieusement de services de santé. Il n'y a aucun endroit où nous pouvons traiter les blessés dans les hôpitaux locaux », a déclaré Jan Muhammad Baledi, un haut responsable de la province, qui affirme que, dans ce district, « 90 % des maisons se sont effondrées ». Dans cette province, les villages sont formés de maisons de terre, dont beaucoup se sont effondrées sur leurs habitants
D’ici la fin de la journée, un millier de soldats doivent être dépêchés sur place pour porter secours à la population de cette province peu peuplée, mais aussi peu développée. Au Baloutchistan, les routes sont rarement goudronnées, les communications téléphoniques, difficiles. Des médecins ont été envoyés pour prêter main forte, et plusieurs blessés transportés par hélicoptère jusqu’à la métropole de Karachi, les hôpitaux locaux n’étant pas équipés pour les traiter.
L’OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies, estime que 61 000 personnes vivent dans un rayon de 50 kilomètres de l’épicentre du séisme.
Autre symptôme de l’ampleur de la secousse : des témoins racontent qu’une île est apparue dans la mer d’Arabie, au large de la côte du Baloutchistan. Un amas de pierres de quelques mètres carrés, remonté du fond de l’eau sous la force du séisme.
Source : Rfi.fr