C’est la deuxième attaque du genre ce mois-ci contre une école pour filles dans cette région pakistanaise. Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque pour l’instant. L’école prise pour cible était en construction selon un média local. Cela s'est déroulé au milieu de la nuit lorsque le site était désert, rapporte notre correspondante à Islamabad, Sonia Ghezali.
« Différentes factions talibanes opèrent dans ce secteur et rançonnent commerçants et habitants : ceux qui refusent de payer sont visés, leurs maisons sont détruites ou ils sont tués », a expliqué un haut-fonctionnaire, sous le couvert de l'anonymat. Un responsable de l'ONG Wana Welfare qui gère l'école visée jeudi soir a indiqué avoir reçu « une lettre il y a un mois émanant d'un groupe nous demandant une part de nos fonds. Quelques jours plus tard, une autre lettre nous est parvenue, réclamant 10 millions de roupies », ainsi que des « appels menaçants passés depuis des numéros afghans », a-t-il ajouté.
L'éducation des filles est de longue date rejetée par les groupes armés de la région, dont les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), connus pour avoir tiré une balle dans la tête en 2012 de Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix deux ans plus tard, parce qu'elle défendait cette cause.
Depuis que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan en aout 2021, les talibans pakistanais, même s'ils forment un groupe distinct, partagent une idéologie identique. Le Pakistan est confronté depuis à une détérioration de la sécurité, notamment dans les régions frontalières.
Ces événements rappellent les pires années du terrorisme au Pakistan avec notamment la fermeture des écoles pour filles qui avait été ordonnée en 2009 par le mollah Fazlulah. Ce chef taliban avait pris le contrôle de la vallée de Swat dans la région et faisait régner la terreur avec ses combattants armés qui avaient imposé une version rigoriste de la charia islamique.
« Différentes factions talibanes opèrent dans ce secteur et rançonnent commerçants et habitants : ceux qui refusent de payer sont visés, leurs maisons sont détruites ou ils sont tués », a expliqué un haut-fonctionnaire, sous le couvert de l'anonymat. Un responsable de l'ONG Wana Welfare qui gère l'école visée jeudi soir a indiqué avoir reçu « une lettre il y a un mois émanant d'un groupe nous demandant une part de nos fonds. Quelques jours plus tard, une autre lettre nous est parvenue, réclamant 10 millions de roupies », ainsi que des « appels menaçants passés depuis des numéros afghans », a-t-il ajouté.
Une autre école attaquée dans la région
Cette attaque intervient plusieurs jours après une autre similaire dans la région. Les établissements se trouvent dans le Waziristan, district de la province de Khyber Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan. Dans cette région sévissaient en nombre il y a encore quelques années les talibans pakistanais et autres groupes extrémistes religieux qui avaient interdit les écoles pour les filles.L'éducation des filles est de longue date rejetée par les groupes armés de la région, dont les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), connus pour avoir tiré une balle dans la tête en 2012 de Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix deux ans plus tard, parce qu'elle défendait cette cause.
Depuis que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan en aout 2021, les talibans pakistanais, même s'ils forment un groupe distinct, partagent une idéologie identique. Le Pakistan est confronté depuis à une détérioration de la sécurité, notamment dans les régions frontalières.
Ces attaques rappellent les pires années du terrorisme
Les talibans ont repris de l’influence dans le nord-ouest du Pakistan et multiplient leurs actions, surtout contre les forces de sécurité et les représentants du gouvernement. La plupart des attaques sont menées par le TTP, un groupe distinct des talibans afghans mais mû par la même idéologie. Ces talibans sont aussi les premiers soupçonnés d’être à l’origine des récentes attaques contre les écoles de filles.Ces événements rappellent les pires années du terrorisme au Pakistan avec notamment la fermeture des écoles pour filles qui avait été ordonnée en 2009 par le mollah Fazlulah. Ce chef taliban avait pris le contrôle de la vallée de Swat dans la région et faisait régner la terreur avec ses combattants armés qui avaient imposé une version rigoriste de la charia islamique.
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