Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), docteur Doudou Sène, a révélé, ce mercredi, à Dakar, que 199 décès ont été enregistrés parmi les 7196 cas d’hospitalisation dus au paludisme recensés dans les structures sanitaires sénégalaises en 2023.
« Le nombre d’hospitalisations liées au paludisme est de 7 196, et 98,8% ont reçu un traitement anti-paludique. Le nombre de décès des cas dus au paludisme parmi les malades hospitalisés est de 199 », a indiqué Docteur Sène, au micro d’APS. Selon lui, il y a une faible complétude des données, avec 26,66%, à la date du 31 janvier 2024, et évoque l’impossibilité de mener des analyses épidémiologiques, à laquelle s’ajoutent les insuffisances dans la gestion des intrants au niveau opérationnel.
Il explique : « le paludisme est disséminé dans trois zones suivant le degré de sa prévalence, dont la première, dite zone rouge, concentre 76% des cas de paludisme, 55% des décès, tous âges, et 66% des décès chez les moins de cinq ans. La deuxième zone dite jaune concentre 20% des cas de paludisme, 30% des décès tous âges confondus et 25% des décès chez les enfants de moins de cinq ans. La dernière zone dite verte est caractérisée par une très faible transmission avec 4% des cas de paludisme, 15% des décès tous âges confondus et 9% des décès chez les enfants de moins de cinq ans ».
Selon la même source, Docteur Sène a signalé que « les zones Sud et Sud-Est du pays demeurent toujours les zones de forte transmission, une situation due aux comportements de certaines populations chez lesquelles il y a une sous-utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) ».
« Le nombre d’hospitalisations liées au paludisme est de 7 196, et 98,8% ont reçu un traitement anti-paludique. Le nombre de décès des cas dus au paludisme parmi les malades hospitalisés est de 199 », a indiqué Docteur Sène, au micro d’APS. Selon lui, il y a une faible complétude des données, avec 26,66%, à la date du 31 janvier 2024, et évoque l’impossibilité de mener des analyses épidémiologiques, à laquelle s’ajoutent les insuffisances dans la gestion des intrants au niveau opérationnel.
Il explique : « le paludisme est disséminé dans trois zones suivant le degré de sa prévalence, dont la première, dite zone rouge, concentre 76% des cas de paludisme, 55% des décès, tous âges, et 66% des décès chez les moins de cinq ans. La deuxième zone dite jaune concentre 20% des cas de paludisme, 30% des décès tous âges confondus et 25% des décès chez les enfants de moins de cinq ans. La dernière zone dite verte est caractérisée par une très faible transmission avec 4% des cas de paludisme, 15% des décès tous âges confondus et 9% des décès chez les enfants de moins de cinq ans ».
Selon la même source, Docteur Sène a signalé que « les zones Sud et Sud-Est du pays demeurent toujours les zones de forte transmission, une situation due aux comportements de certaines populations chez lesquelles il y a une sous-utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) ».