Plus de quinze cas sont notés par jour au poste de santé de Médina Gounass (Guédiawaye). Cette commune d’arrondissement est réputée être une zone d’inondation à côté de Wakhinane Nimzath et Djidah Thiaroye Kao. Dans ces localités, les eaux règnent en maître. Les eaux des pluies des dernières années, les eaux usées verdâtres, les bassins de rétention entre autres font partie du lot quotidien des habitants de ces zones.
En effet, à Médina gounass comme à Wakhinane les postes de santé sont toujours pris d’assaut dès les premières heures de la matinée. Et dans les couloirs, ils sont plus de quinze ou vingt à attendre pour se faire consulter. «Mon enfant est malade depuis des jours, mais faute de moyens, nous ne pouvions l’amener pour la consultation», souligne une dame sous couvert de l’anonymat. Et d’ajouter que «mes médicaments coutent chers».
Pour l’infirmière chef de poste de Gounass, Ndeye Maguette Sène, ce sont des enfants qui sont actuellement le plus concernés. «Avec les eaux usées et les inondations dans la communes, des moustiques sont présentes un peu partout et la forte chaleur, octobre est le mois où on note plus de paludéens». Autre facteur, c’est le manque de moustiquaire imprégnée dans beaucoup de concession. Pour cette dame venue se faire consulter avec son fils, il est difficile d’en disposer à moins d’en acheter, de même que les médicaments qui ne sont pas gratuits».
Au niveau de la commune de Wakhinane, même cas de figure. Des enfants sur le dos de leur maman, bouche bée, sont conduits au dispensaire le plus proche. "Le paludisme fait des ravages. Et presque tous les jours, c'est la même chose" argue Fatim Fall, une femme, rencontrée juste à l'entrée du poste de santé de Wakhinane. Ainsi, une infirmière sous couvert de l'anonymat a donné son avis. Elle assimile donc cette situation à la stagnation des eaux de fortes pluies enregistrées cette année et qui a plus ou moins favorisé la recrudescence du paludisme, sachant que depuis 5 ans la banlieue fait face à des inondations. "La stagnation des eaux favorise le développement des moustiques qui ont de ce fait, des endroits propices pour pondre et développer les larves. Les autorités doivent venir en aide les populations de ces zones dont la grande majorité est pauvre" fait-elle savoir.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
En effet, à Médina gounass comme à Wakhinane les postes de santé sont toujours pris d’assaut dès les premières heures de la matinée. Et dans les couloirs, ils sont plus de quinze ou vingt à attendre pour se faire consulter. «Mon enfant est malade depuis des jours, mais faute de moyens, nous ne pouvions l’amener pour la consultation», souligne une dame sous couvert de l’anonymat. Et d’ajouter que «mes médicaments coutent chers».
Pour l’infirmière chef de poste de Gounass, Ndeye Maguette Sène, ce sont des enfants qui sont actuellement le plus concernés. «Avec les eaux usées et les inondations dans la communes, des moustiques sont présentes un peu partout et la forte chaleur, octobre est le mois où on note plus de paludéens». Autre facteur, c’est le manque de moustiquaire imprégnée dans beaucoup de concession. Pour cette dame venue se faire consulter avec son fils, il est difficile d’en disposer à moins d’en acheter, de même que les médicaments qui ne sont pas gratuits».
Au niveau de la commune de Wakhinane, même cas de figure. Des enfants sur le dos de leur maman, bouche bée, sont conduits au dispensaire le plus proche. "Le paludisme fait des ravages. Et presque tous les jours, c'est la même chose" argue Fatim Fall, une femme, rencontrée juste à l'entrée du poste de santé de Wakhinane. Ainsi, une infirmière sous couvert de l'anonymat a donné son avis. Elle assimile donc cette situation à la stagnation des eaux de fortes pluies enregistrées cette année et qui a plus ou moins favorisé la recrudescence du paludisme, sachant que depuis 5 ans la banlieue fait face à des inondations. "La stagnation des eaux favorise le développement des moustiques qui ont de ce fait, des endroits propices pour pondre et développer les larves. Les autorités doivent venir en aide les populations de ces zones dont la grande majorité est pauvre" fait-elle savoir.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)