Dans sa lettre de démission, John Feeley s'explique : « J’ai juré de servir fidèlement le président et son gouvernement d’une manière neutre (...) Mes professeurs m’ont enseigné que j’étais moralement obligé de démissionner si je n’en étais plus capable. Ce moment est venu. »
Démission envoyée le 27 décembre
Les médias américains ont rendu publique l'information quelques heures après la publication des diatribes de Donald Trump à l’encontre des pays africains et d’Haïti. Mais la décision du diplomate est antérieure : les médias panaméens l’avaient évoquée dès jeudi 11 janvier. Un haut fonctionnaire américain interrogé par le Telegraph indique sous couvert d’anonymat, que la lettre de démission avait été envoyée le 27 décembre.
Une décision révélatrice d'un climat
Quoi qu’il en soit, cette affaire est révélatrice du climat qui règne au sein de la diplomatie américaine. John Feeley est le premier ambassadeur à démissionner sur fond d’inquiétudes liées au comportement de Donald Trump. Mais ces derniers mois, de nombreux diplomates de carrière ont quitté le département d'Etat.
Face à ce constat, la ministre des Affaires étrangères de la présidence Clinton, Madeleine Albright, a fait un vœu : « J’espère que notre prochain président réembauchera tous les diplomates qui ont démissionné à cause des paroles racistes de Trump et de ses actions nuisibles. Nous aurons besoin, écrit Madeleine Albright sur Twitter, de toute l'aide possible pour réparer les dommages qu'il cause à la réputation et aux intérêts internationaux de notre pays. »
Démission envoyée le 27 décembre
Les médias américains ont rendu publique l'information quelques heures après la publication des diatribes de Donald Trump à l’encontre des pays africains et d’Haïti. Mais la décision du diplomate est antérieure : les médias panaméens l’avaient évoquée dès jeudi 11 janvier. Un haut fonctionnaire américain interrogé par le Telegraph indique sous couvert d’anonymat, que la lettre de démission avait été envoyée le 27 décembre.
Une décision révélatrice d'un climat
Quoi qu’il en soit, cette affaire est révélatrice du climat qui règne au sein de la diplomatie américaine. John Feeley est le premier ambassadeur à démissionner sur fond d’inquiétudes liées au comportement de Donald Trump. Mais ces derniers mois, de nombreux diplomates de carrière ont quitté le département d'Etat.
Face à ce constat, la ministre des Affaires étrangères de la présidence Clinton, Madeleine Albright, a fait un vœu : « J’espère que notre prochain président réembauchera tous les diplomates qui ont démissionné à cause des paroles racistes de Trump et de ses actions nuisibles. Nous aurons besoin, écrit Madeleine Albright sur Twitter, de toute l'aide possible pour réparer les dommages qu'il cause à la réputation et aux intérêts internationaux de notre pays. »