Des propos battus en brèche par le professeur de droit agrégé et secrétaire général de l’UDF Mbolo mi, Pape Demba Sy invité de l’émission «Grand Jury» ce dimanche. Il a étalé les preuves de la mise en place de ce comité de rédaction de la Charte fondamentale. Le Constitutionnaliste qui s’est beaucoup impliqué en 2000-2001 dans cette dernière version de la Constitution a donné le contenu du décret portant sur la composition de ce comité de rédaction. «Abdoulaye Wade ne voulait plus qu’un président de la République fasse 20 ans au pouvoir, comme Senghor et Abdou Diouf ; il voulait équilibrer les pouvoirs, créer des institutions fortes... Ainsi, il a signé un décret de nomination des membres de cette commission comprenant Me Madické Niang alors ministre de la Justice et qui représentait le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade ; Taïfour Diop représentant le Premier ministre, Pape Ismaïla Kâ pour la Société civile ; Babacar Gaye comme universitaire et professionnel du droit constitutionnel et moi-même. Tout au long de la rédaction, nous recevions des contributions des experts conseillers du président de la République, des experts indépendants, des partis politiques, des indépendants et de la société civile».
Le constitutionnaliste de préciser : «cette commission a travaillé pendant 5 mois avant de proposer une mouture de Constitution. Wade n’a fait aucune objection, tout comme son représentant au sein de la commission».
Le constitutionnaliste de préciser : «cette commission a travaillé pendant 5 mois avant de proposer une mouture de Constitution. Wade n’a fait aucune objection, tout comme son représentant au sein de la commission».
Autres articles
-
Adhésion à l'Alliance pour la transparence des élections (ATEL) : Amadou Ba dit oui, Déthié Fall et le PDS pas encore certains
-
Elections législatives anticipées : Tout ce qu'il faut savoir sur le processus électoral
-
Élections législatives : des acteurs territoriaux mettent en place « La Marche des territoires/ANDU NAWLÉ »
-
Pour la transparence des élections législatives : une centaine de partis et mouvements politiques mettent en place ATEL
-
Législatives anticipées : L'ATEL dénonce un manque de concertation et annonce un rassemblement le 27 septembre