Pape Diop, Sg Bokk Gis Gis : «Nous devons laisser les journalistes faire leur travail ».

Pape Diop s’est prononcé, hier, depuis Mbacké, à libérer les journalistes qui ont été arrêtés. En effet, le secrétaire général de Bokk Gis Gis qui s’était rendu à la ville sainte de Touba pour les besoins de la célébration de la nuit du destin, a fait un crochet à Mbacké, d’où il s’est offusqué de la garde-à-vue d’Alioune Badara Fall, Mohamed Guèye, et Mamadou Seck. Selon lui, le journaliste doit être en mesure de faire son travail correctement sans être inquiété.



«C’est une intimidation mais nous devons laisser les journalistes faire leur travail, car nous avons une presse qui sait ce qu’elle fait». Ces propos sont de Pape Diop, le secrétaire général de Bokk Gis Gis qui s’est exprimait depuis la permanence de son parti à Mbacké, sur l’arrestation des journalistes de l’Observateur et du Quotidien. Et de poursuivre : «c’est pourquoi nous, homme politiques, nous devons nous rappeler, à chaque fois des propos tenus antérieurement quand nous étions dans d’autres positions au lieu de changer complètement de fusil d’épaule une fois au pouvoir».

Sur un autre registre, l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est aussi prononcé sur le changement du règlement intérieur de cette institution. «C’est une situation qui n’a jamais été connue dans notre pays. Tous les régimes ont, par le passé, tout fait pour essayer d’avoir le maximum de groupes parlementaires au niveau de l’hémicycle. D’ailleurs, c’est ce qui avait conduit l’ex Président à réduire le nombre de députés à dix», a-t-il soutenu.

L’ancien maire de Dakar de rappeler que depuis 1978, le Parlement a toujours fonctionné avec au moins deux groupes parlementaires : «C’est une situation inédite que nous sommes en train de vivre parce que nous pouvons nous retrouver demain avec une Assemblée nationale avec un seul groupe parlementaire», a-t-il conclu.

Ousmane Demba KANE

Vendredi 17 Juillet 2015 10:03


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