Papy, que pensez-vous de la relégation de votre club, Sunderland, en Championship ?
C’est à la fois triste et dommage. On avait à cœur de rester en vie en Premier League. Malheureusement, cela s’est passé autrement. Ça fait partie du football. Donc, on va prendre cette relégation avec philosophie. Il est clair que cela n’est pas du goût des supporters, encore moins des dirigeants et des joueurs que nous sommes. Mais, comme je l’ai dit, c’est la loi cruelle du football.
Quel bilan tirez-vous d’un point de vue personnel de votre saison ?
Il est clair que j’ai un bilan mitigé. Il n’est pas médiocre du tout parce qu’il y a des matchs au cours desquels j’ai été bien et il y en a d’autres où j’étais moins bon. Ça arrive dans le football. A moi de positiver tout ce qui m’arrive parce que j’ai encore beaucoup d’années de carrière devant moi.
N’est-ce pas une erreur de votre part de revenir en Angleterre après avoir réussi des piges au Werder Brême, en Bundesliga ?
Non, du tout. Il n’y a pas d’erreur. J’étais juste partie pour un prêt. J’étais à l’époque sociétaire de Chelsea et d’un commun accord, on a décidé que j’aille au Werder pour les six derniers mois de la dernière saison. C’est vrai que je m’étais imposé là-bas. Le club avait fait des propositions pour que je continue l’aventure mais quand les dirigeants de Chelsea leur ont dit que j’étais cher, ils ont reculé.
Êtes-vous prêt à retrouver la division inférieure avec Sunderland ?
J’aimerais bien rester en Premier League. Les gens qui s’en occupent y travaillent convenablement. Pour l’instant, on compte bien terminer la saison même si on est relégué. Il faut bien respecter les supporters et tous les employés du club. A la fin de la saison, j’irai en vacances pour rester en famille. A partir de là, on pensera à notre avenir. Mais, n’oublions pas que je suis aussi sous contrat avec Sunderland.
En quittant le FC Nantes, en 2015, vous vous attendiez à ce genre de scenario ?
Vous savez, en football, il faut s’attendre à tout. On ne peut pas pratiquer ce métier et avoir de la prétention que tout sera donné sur un plateau d’or. Tout le monde sait que dans ce sport, il y a des hauts et ses bas. C’est un sport réservé aux gens qui sont forts mentalement et prêts à tout. En ce qui me concerne, je ne vais jamais baisser le bras. Que je descende en Championship ou pas, ça ne change absolument rien dans mon tempérament. Je reste ce joueur qui a toujours envie de donner le meilleur de lui-même sur le terrain et en dehors. D’ailleurs, dans la vie de tous les jours, il peut nous arriver de passer de bonnes semaines. N’empêche, on peut aussi vivre des moments difficiles. Tout ne peut pas être rose. Ce qui est grave, c’est de ne pas se relever quand on chute.
Pensez-vous que vous allez vous remettre de cette relégation ?
Bien sûr que je me relèverai. Je ne suis pas du genre à lâcher quand c’est difficile. Je suis un sportif et je ne rechigne jamais face au combat. Je ne suis pas faible. Ceux qui me connaissent savent que je suis mentalement fort. Je sais comment faire pour donner le meilleur de moi-même.
Quelles différences y a-t-il entre les trois championnats que vous avez connus jusqu’ici ?
Tout a commencé en France. C’est là où j’ai appris tous les fondamentaux du football moderne. C’est un très bon championnat. Mais, c’est un secret de polichinelle, tous les joueurs savent que le meilleur championnat reste la Premier League. En Angleterre, c’est plus costaud, ça court partout ; de la première à la dernière minute. En Allemagne, c’est pareil avec les fans qui sont très proches de leur équipe. En France, ce n’est certes pas très costaud parce que là-bas, on protège toujours l’intégrité du joueur. Les arbitres sont plus dans la pédagogie. Mais, l’un dans l’autre, la Ligue 1 reste aussi un très bon championnat avec un niveau technique exemplaire.
Quelle appréciation faites-vous du comportement général des Sénégalais de la Premier League ?
Sans faire dans la langue de bois, je suis très content des sénégalais d’Angleterre. Que ce soit Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et les autres, ils ont tous répondu présent même si c’est à des degrés moindres. Avant sa blessure, Sadio a prouvé qu’il faut compter avec lui à Liverpool. D’ailleurs, j’en profite pour lui souhaiter un très bon rétablissement. Gana, quant à lui, est en train de faire une saison plus que remplie à Everton. Il y a Cheikhou Kouyaté et Diafra Sakho qui sont à West Ham. Si le premier a été plus présent, le second a connu des blessures. Je n’oublie pas Mame Biram Diouf. Même si lui n’a pas connu une saison comme on le souhaitait, je prie qu’il revienne en force parce que c’est un très grand attaquant. Il ne doit pas baisser les bras. Le Sénégal a de bons leaders dans le championnat anglais. J’espère que les prestations des uns et des autres donneront envie à d’autres sénégalais de découvrir ce championnat surtout que nous sommes bien appréciés par les anglais.
Pouvons-nous parler de l’équipe nationale ?
Bien sûr. Je ne suis pas déconnecté. Je regarde tous les matchs de la sélection. J’ai, comme tous les Sénégalais, suivi la dernière Coupe d’Afrique des Nations. C’est vrai qu’on s’est arrêté en quart de finale mais on a fait une très bonne CAN. L’équipe a appris beaucoup de choses. Et je suis convaincu qu’on remportera le trophée à la prochaine édition.
Avez-vous des fourmis dans les jambes en suivant vos coéquipiers sur le terrain ?
Bien sûr que j’ai tout le temps des fourmis dans les jambes (éclats de rires). C’est normal parce que je ne suis pas un joueur qui laisse le travail aux autres. Je veux toujours faire partie des combattants, surtout quand il s’agit de l’équipe nationale. Je veux vraiment gagner quelque chose pour le Sénégal, mais bon, on s’en remet au Tout Puissant.
Aliou Cissé a toujours dit que votre retour en équipe nationale est assujetti à un préalable…
Je suis prêt à revenir en équipe nationale. Mais, comme je le dis souvent, cette décision ne m’appartient pas non plus. C’est juste un rêve mais avant d’y arriver, il faut que je rejoue en club, que je sois en forme. Après, on verra ce que cela donnera comme résultat.
C’est à la fois triste et dommage. On avait à cœur de rester en vie en Premier League. Malheureusement, cela s’est passé autrement. Ça fait partie du football. Donc, on va prendre cette relégation avec philosophie. Il est clair que cela n’est pas du goût des supporters, encore moins des dirigeants et des joueurs que nous sommes. Mais, comme je l’ai dit, c’est la loi cruelle du football.
Quel bilan tirez-vous d’un point de vue personnel de votre saison ?
Il est clair que j’ai un bilan mitigé. Il n’est pas médiocre du tout parce qu’il y a des matchs au cours desquels j’ai été bien et il y en a d’autres où j’étais moins bon. Ça arrive dans le football. A moi de positiver tout ce qui m’arrive parce que j’ai encore beaucoup d’années de carrière devant moi.
N’est-ce pas une erreur de votre part de revenir en Angleterre après avoir réussi des piges au Werder Brême, en Bundesliga ?
Non, du tout. Il n’y a pas d’erreur. J’étais juste partie pour un prêt. J’étais à l’époque sociétaire de Chelsea et d’un commun accord, on a décidé que j’aille au Werder pour les six derniers mois de la dernière saison. C’est vrai que je m’étais imposé là-bas. Le club avait fait des propositions pour que je continue l’aventure mais quand les dirigeants de Chelsea leur ont dit que j’étais cher, ils ont reculé.
Êtes-vous prêt à retrouver la division inférieure avec Sunderland ?
J’aimerais bien rester en Premier League. Les gens qui s’en occupent y travaillent convenablement. Pour l’instant, on compte bien terminer la saison même si on est relégué. Il faut bien respecter les supporters et tous les employés du club. A la fin de la saison, j’irai en vacances pour rester en famille. A partir de là, on pensera à notre avenir. Mais, n’oublions pas que je suis aussi sous contrat avec Sunderland.
En quittant le FC Nantes, en 2015, vous vous attendiez à ce genre de scenario ?
Vous savez, en football, il faut s’attendre à tout. On ne peut pas pratiquer ce métier et avoir de la prétention que tout sera donné sur un plateau d’or. Tout le monde sait que dans ce sport, il y a des hauts et ses bas. C’est un sport réservé aux gens qui sont forts mentalement et prêts à tout. En ce qui me concerne, je ne vais jamais baisser le bras. Que je descende en Championship ou pas, ça ne change absolument rien dans mon tempérament. Je reste ce joueur qui a toujours envie de donner le meilleur de lui-même sur le terrain et en dehors. D’ailleurs, dans la vie de tous les jours, il peut nous arriver de passer de bonnes semaines. N’empêche, on peut aussi vivre des moments difficiles. Tout ne peut pas être rose. Ce qui est grave, c’est de ne pas se relever quand on chute.
Pensez-vous que vous allez vous remettre de cette relégation ?
Bien sûr que je me relèverai. Je ne suis pas du genre à lâcher quand c’est difficile. Je suis un sportif et je ne rechigne jamais face au combat. Je ne suis pas faible. Ceux qui me connaissent savent que je suis mentalement fort. Je sais comment faire pour donner le meilleur de moi-même.
Quelles différences y a-t-il entre les trois championnats que vous avez connus jusqu’ici ?
Tout a commencé en France. C’est là où j’ai appris tous les fondamentaux du football moderne. C’est un très bon championnat. Mais, c’est un secret de polichinelle, tous les joueurs savent que le meilleur championnat reste la Premier League. En Angleterre, c’est plus costaud, ça court partout ; de la première à la dernière minute. En Allemagne, c’est pareil avec les fans qui sont très proches de leur équipe. En France, ce n’est certes pas très costaud parce que là-bas, on protège toujours l’intégrité du joueur. Les arbitres sont plus dans la pédagogie. Mais, l’un dans l’autre, la Ligue 1 reste aussi un très bon championnat avec un niveau technique exemplaire.
Quelle appréciation faites-vous du comportement général des Sénégalais de la Premier League ?
Sans faire dans la langue de bois, je suis très content des sénégalais d’Angleterre. Que ce soit Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et les autres, ils ont tous répondu présent même si c’est à des degrés moindres. Avant sa blessure, Sadio a prouvé qu’il faut compter avec lui à Liverpool. D’ailleurs, j’en profite pour lui souhaiter un très bon rétablissement. Gana, quant à lui, est en train de faire une saison plus que remplie à Everton. Il y a Cheikhou Kouyaté et Diafra Sakho qui sont à West Ham. Si le premier a été plus présent, le second a connu des blessures. Je n’oublie pas Mame Biram Diouf. Même si lui n’a pas connu une saison comme on le souhaitait, je prie qu’il revienne en force parce que c’est un très grand attaquant. Il ne doit pas baisser les bras. Le Sénégal a de bons leaders dans le championnat anglais. J’espère que les prestations des uns et des autres donneront envie à d’autres sénégalais de découvrir ce championnat surtout que nous sommes bien appréciés par les anglais.
Pouvons-nous parler de l’équipe nationale ?
Bien sûr. Je ne suis pas déconnecté. Je regarde tous les matchs de la sélection. J’ai, comme tous les Sénégalais, suivi la dernière Coupe d’Afrique des Nations. C’est vrai qu’on s’est arrêté en quart de finale mais on a fait une très bonne CAN. L’équipe a appris beaucoup de choses. Et je suis convaincu qu’on remportera le trophée à la prochaine édition.
Avez-vous des fourmis dans les jambes en suivant vos coéquipiers sur le terrain ?
Bien sûr que j’ai tout le temps des fourmis dans les jambes (éclats de rires). C’est normal parce que je ne suis pas un joueur qui laisse le travail aux autres. Je veux toujours faire partie des combattants, surtout quand il s’agit de l’équipe nationale. Je veux vraiment gagner quelque chose pour le Sénégal, mais bon, on s’en remet au Tout Puissant.
Aliou Cissé a toujours dit que votre retour en équipe nationale est assujetti à un préalable…
Je suis prêt à revenir en équipe nationale. Mais, comme je le dis souvent, cette décision ne m’appartient pas non plus. C’est juste un rêve mais avant d’y arriver, il faut que je rejoue en club, que je sois en forme. Après, on verra ce que cela donnera comme résultat.