Le verdict d’un tel procès ne pourra être déterminé sans la réponse à ces questions : Qui faut-il sanctionner ? Les présidents africains ne sont-ils pas responsables par ricochet pour avoir aggravé les conséquences de cette domination ? Est-il possible de distribuer des sanctions financières et pénales ? S’il y a lieu, quelle condamnation et compensation peuvent être retenues ?
A qui le verdict?
Un verdict culpabilisant du procès contre la domination blanche aura du mal à trouver sa cible légale. Qui faudra-t-il sanctionner, entre les philosophes et l’Eglise catholique qui ont validé la théorie selon laquelle les Nègres sont des êtres sans âme, qu’on peut commercialiser et supplicier ; les commerçants européens qui chargeaient leurs navires de denrées et pacotilles qu’ils échangeaient contre des esclaves ; les chefs de tribus africaines qui vendaient leurs prisonniers et esclaves ; les acquéreurs américains qui troquaient des produits tropicaux et des métaux précieux contre des Nègres ; les spéculateurs juifs qui finançaient cette ignominie ; les maîtres et propriétaires qui commettaient des actes de barbarie et de torture sur les esclaves pour les soumettre ? Peut-on sanctionner les occidentaux d’aujourd’hui pour les barbaries commises hier par leurs aïeux ? La réponse à ces questions n’est pas aisée.
Après les colons, les présidents africains.
On ne peut nier l’effet dévastateur de la colonisation abhorrée sur la santé économique de l’Afrique. Il ne fait pas de doute que la traite négrière et le système colonial ont procédé à l’inhibition et au dépouillement de l’Afrique.
Mais les peuples africains, une fois affranchis de la domination blanche, ont été et continuent d’être confrontés à celle de leurs dirigeants. Hormis quelques exceptions, ces dirigeants ont été tantôt incompétents, tantôt tyranniques. Leur machiavélisme et leur cupidité ont grevé la souffrance du continent et rendu son peuple exsangue. Des despotes, aussi béotiens que criminels, se sont vus exonérés de toute responsabilité pour les souffrances causées à leurs peuples. Parce qu’il y a un coupable éternel : la domination blanche.
En quoi la responsabilité historique de l’Europe, si elle était retenue par le verdict, mettrait un terme à l’arriération économique dont souffre l’Afrique ? En quoi cela changerait la détresse de la pauvre dame africaine qui cherche à nourrir ses enfants en vendant des cacahuètes ; ou celle du jeune désespéré tenté par l’émigration clandestine ? En rien ! Il faut plutôt entrevoir la solution dans l’éradication des handicaps récurrents de notre continent : coups d’Etat, guerres tribales ou religieuses, rivalités ethniques, épidémies, famine, corruption et népotisme ?
Sur la réparation financière du préjudice subi par l’Afrique.
De même qu’il est impossible de déterminer sans arbitraire les coupables à sanctionner, il serait aléatoire de vouloir déterminer le quantum de la réparation qui serait due aux victimes : les noirs d’Afrique qui ont souffert de l’éloignement de leurs proches ; et ces proches qui ont été éloignés en Amérique et aux caraïbes. Faudra-t-il exclure de la réparation les africains descendants de tribus esclavagistes? Et les métisses ? Faudra-t-il les mettre dans le camp des africains ou dans celui des blancs ?
Enfin, réclamer une réparation financière pour la traite des Noirs c’est admettre que cette traite est monnayable ; que le triste sort de nos ancêtres peut faire l’objet de spéculations pécuniaires en justice. C’est en définitive se transformer soi-même en négrier, car c’est revendre les esclaves de la traite négrière. La seule différence étant que les marchands du 16ème siècle vendaient des corps, là où les partisans de la réparation vendraient l’âme et la mémoire de nos ancêtres esclaves.
Pour la colonisation seule une décision politique négociée permettra, le cas échéant, de redresser la balance entre le dépouillement des matières premières de l’Afrique par le colon et le profit que l’Afrique a tiré de l’ingénierie et des infrastructures de l’Europe.
L’impossibilité d’un verdict pénal.
Il est pénalement impossible de faire le procès de l’esclavage et de la colonisation.
Ecartons d’abord la colonisation qui ne peut en soi être qualifiée d’acte criminel. Bien qu’elle ait été l’occasion de crimes isolés de part et d’autre, sa motivation était plutôt l’expansion économique ou culturelle. Dans son entreprise, le colon a eu à tuer pour imposer sa volonté à des récalcitrants. Mais aussi il a été tué par des indigènes durant des conflits de résistance ou par des attaques surprises.
Par contre le fait de capturer, d’acheter, de vendre ou de réduire en esclaves des êtres humains, constitue un fait criminel pénalement répréhensible dans les sociétés modernes. Si les lois pénales prohibent ces pratiques esclavagistes de nos jours, ce ne fut pas le cas aux 16è, 17è et 18è siècle. Or, en droit pénal, le principe de la légalité et son corollaire la non rétroactivité des lois et sanctions pénales, interdisent de juger des faits antérieurs par des lois postérieures. On ne peut donc organiser avec les lois actuelles le procès de l’esclavage et de la traite négrière d’il y a des siècles. Toutefois il y a l’exception de l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, et la traire négrière en est un. Néanmoins, il y a une faille du droit pénal international, qui doit limiter cette imprescriptibilité à des faits que le droit peut appréhender. Car la vérité historique, quand elle est lointaine, ne fait pas la vérité judiciaire. D’autant plus que les historiens eux-mêmes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les détails des faits incriminés. Il faut délimiter le champ de l’imprescriptibilité.
A défaut on pourrait juger des faits criminels remontant aux razzias arabes sur le continent noir, aux croisades chrétiens du moyen âge, aux expéditions dujihad musulman, ou même de l’antiquité. C’est la porte ouverte à l’arbitraire, à la vengeance et à la haine. Dès lors, le procès de la domination blanche ne peut aboutir à un verdict pénal.
Un seul coupable et une seule condamnation.
Le seul coupable c’est l’être humain qui ne parvient pas à gérer les différences exacerbées avec ses semblables : c’est le cas de l’homme qui impose à la femme une soumission dégradante dans certaines sociétés arabes ou noires ; le cas de l’humain qui soumet son prochain à la servitude du fait de sa différence physique ou culturelle ; le cas de l’humain qui réduit son prochain à l’exploitation à cause de sa situation économique. L’illustration en a été bien faite par Zola dans Germinal. Etienne Lantier et ses camarades mineurs ont été rudement exploités et traduits en esclaves modernes, non pas à cause de leur appartenance à une autre race, mais à cause de leur dépendance économique. Notre état animal nous pousse toujours à vouloir prendre le dessus sur les être différents. Cela se justifie du lion dans la savane au citadin dans sa voiture, qui appréhende systématiquement les autres usagers avec animosité. Cette puissance du mal, qui demeure en chacun d’entre nous, est en compétition permanente avec notre humanité et notre sociabilité. Heureusement notre état d’être civilisé a souvent le dessus dans cette rivalité existentielle.
La seule condamnation qu’on peut infliger est un devoir de mémoire sur les atrocités commises contre la nature humaine. Pour se faire, des lois mémorielles peuvent être adoptées au niveau national comme dans les instances internationales. A l’instar de la loi Gayssot qui réprime le déni du génocide des juifs en France, il faut réclamer des lois similaires pour la traite négrière, dans tous les pays qui sont concernés de près ou de loin. Les gouverneurs qui ont lu l’acte d’abolition de l’esclavage en 1948 on fait preuve d’une naïveté béate quand ils disaient : « Et maintenant, on oublie tout, nous sommes tous frères. ». Le pardon n’implique pas l’oubli.
Pour l’esprit de Mandela, une seule compensation : la grandeur originelle de l’homme Noir.
Les souffrances générées par la traite négrière, l’esclavagisme, et la colonisation ne peuvent pas faire l’objet d’une compensation financière. Pour absoudre cette douleur, l’homme Noir devra compter sur lui-même. La compensation viendra de son humanisme et de sa communion avec la nature que lui envient d’autres créatures. L’oppresseur sera toujours troublé dans sa conscience, tant que l’opprimé saura mettre à profit ses vertus humaines pour dissiper le chagrin et la colère avec lesquelles son agresseur compte l’ébranler. La domination blanche n’a pas pu anéantir les vertus qui ont permis à l’africain de tenir son âme debout, malgré les supplices infligées à son corps. La vie de Cheikh Ahmadou Bamba en fut une parfaite illustration. Mandela en est l’incarnation vivante. S’il nous quittait, son esprit en sera un porte-drapeau éternel.
L’irrationnel de l’homme africain lui permet d’avoir un contact privilégié avec la nature, de communier avec l’invisible et de percevoir les ondes vibratoires du surnaturel. L’émotion est nègre (la raison l’est aussi, contrairement à ce que disait Senghor). Cette émotion, qui permet à l’africain d’appréhender le réel autrement que par le cartésien et le profit, mène à la sagesse. Cette sagesse infuse dans nos mœurs interdit les attitudes belliqueuses et promeut la clémence. En ces périodes de choc des cultures et de tensions confessionnelles, nous devons perpétuer cette clémence originelle, incarnée par Mandela, et l’offrir au monde entier qui peut s’en inspirer pour apaiser les relations internationales.
Joyeux anniversaire Madiba !
Aliou TALL
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Paris – Dakar.
Email : raducc@hotmail.fr
A qui le verdict?
Un verdict culpabilisant du procès contre la domination blanche aura du mal à trouver sa cible légale. Qui faudra-t-il sanctionner, entre les philosophes et l’Eglise catholique qui ont validé la théorie selon laquelle les Nègres sont des êtres sans âme, qu’on peut commercialiser et supplicier ; les commerçants européens qui chargeaient leurs navires de denrées et pacotilles qu’ils échangeaient contre des esclaves ; les chefs de tribus africaines qui vendaient leurs prisonniers et esclaves ; les acquéreurs américains qui troquaient des produits tropicaux et des métaux précieux contre des Nègres ; les spéculateurs juifs qui finançaient cette ignominie ; les maîtres et propriétaires qui commettaient des actes de barbarie et de torture sur les esclaves pour les soumettre ? Peut-on sanctionner les occidentaux d’aujourd’hui pour les barbaries commises hier par leurs aïeux ? La réponse à ces questions n’est pas aisée.
Après les colons, les présidents africains.
On ne peut nier l’effet dévastateur de la colonisation abhorrée sur la santé économique de l’Afrique. Il ne fait pas de doute que la traite négrière et le système colonial ont procédé à l’inhibition et au dépouillement de l’Afrique.
Mais les peuples africains, une fois affranchis de la domination blanche, ont été et continuent d’être confrontés à celle de leurs dirigeants. Hormis quelques exceptions, ces dirigeants ont été tantôt incompétents, tantôt tyranniques. Leur machiavélisme et leur cupidité ont grevé la souffrance du continent et rendu son peuple exsangue. Des despotes, aussi béotiens que criminels, se sont vus exonérés de toute responsabilité pour les souffrances causées à leurs peuples. Parce qu’il y a un coupable éternel : la domination blanche.
En quoi la responsabilité historique de l’Europe, si elle était retenue par le verdict, mettrait un terme à l’arriération économique dont souffre l’Afrique ? En quoi cela changerait la détresse de la pauvre dame africaine qui cherche à nourrir ses enfants en vendant des cacahuètes ; ou celle du jeune désespéré tenté par l’émigration clandestine ? En rien ! Il faut plutôt entrevoir la solution dans l’éradication des handicaps récurrents de notre continent : coups d’Etat, guerres tribales ou religieuses, rivalités ethniques, épidémies, famine, corruption et népotisme ?
Sur la réparation financière du préjudice subi par l’Afrique.
De même qu’il est impossible de déterminer sans arbitraire les coupables à sanctionner, il serait aléatoire de vouloir déterminer le quantum de la réparation qui serait due aux victimes : les noirs d’Afrique qui ont souffert de l’éloignement de leurs proches ; et ces proches qui ont été éloignés en Amérique et aux caraïbes. Faudra-t-il exclure de la réparation les africains descendants de tribus esclavagistes? Et les métisses ? Faudra-t-il les mettre dans le camp des africains ou dans celui des blancs ?
Enfin, réclamer une réparation financière pour la traite des Noirs c’est admettre que cette traite est monnayable ; que le triste sort de nos ancêtres peut faire l’objet de spéculations pécuniaires en justice. C’est en définitive se transformer soi-même en négrier, car c’est revendre les esclaves de la traite négrière. La seule différence étant que les marchands du 16ème siècle vendaient des corps, là où les partisans de la réparation vendraient l’âme et la mémoire de nos ancêtres esclaves.
Pour la colonisation seule une décision politique négociée permettra, le cas échéant, de redresser la balance entre le dépouillement des matières premières de l’Afrique par le colon et le profit que l’Afrique a tiré de l’ingénierie et des infrastructures de l’Europe.
L’impossibilité d’un verdict pénal.
Il est pénalement impossible de faire le procès de l’esclavage et de la colonisation.
Ecartons d’abord la colonisation qui ne peut en soi être qualifiée d’acte criminel. Bien qu’elle ait été l’occasion de crimes isolés de part et d’autre, sa motivation était plutôt l’expansion économique ou culturelle. Dans son entreprise, le colon a eu à tuer pour imposer sa volonté à des récalcitrants. Mais aussi il a été tué par des indigènes durant des conflits de résistance ou par des attaques surprises.
Par contre le fait de capturer, d’acheter, de vendre ou de réduire en esclaves des êtres humains, constitue un fait criminel pénalement répréhensible dans les sociétés modernes. Si les lois pénales prohibent ces pratiques esclavagistes de nos jours, ce ne fut pas le cas aux 16è, 17è et 18è siècle. Or, en droit pénal, le principe de la légalité et son corollaire la non rétroactivité des lois et sanctions pénales, interdisent de juger des faits antérieurs par des lois postérieures. On ne peut donc organiser avec les lois actuelles le procès de l’esclavage et de la traite négrière d’il y a des siècles. Toutefois il y a l’exception de l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, et la traire négrière en est un. Néanmoins, il y a une faille du droit pénal international, qui doit limiter cette imprescriptibilité à des faits que le droit peut appréhender. Car la vérité historique, quand elle est lointaine, ne fait pas la vérité judiciaire. D’autant plus que les historiens eux-mêmes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les détails des faits incriminés. Il faut délimiter le champ de l’imprescriptibilité.
A défaut on pourrait juger des faits criminels remontant aux razzias arabes sur le continent noir, aux croisades chrétiens du moyen âge, aux expéditions dujihad musulman, ou même de l’antiquité. C’est la porte ouverte à l’arbitraire, à la vengeance et à la haine. Dès lors, le procès de la domination blanche ne peut aboutir à un verdict pénal.
Un seul coupable et une seule condamnation.
Le seul coupable c’est l’être humain qui ne parvient pas à gérer les différences exacerbées avec ses semblables : c’est le cas de l’homme qui impose à la femme une soumission dégradante dans certaines sociétés arabes ou noires ; le cas de l’humain qui soumet son prochain à la servitude du fait de sa différence physique ou culturelle ; le cas de l’humain qui réduit son prochain à l’exploitation à cause de sa situation économique. L’illustration en a été bien faite par Zola dans Germinal. Etienne Lantier et ses camarades mineurs ont été rudement exploités et traduits en esclaves modernes, non pas à cause de leur appartenance à une autre race, mais à cause de leur dépendance économique. Notre état animal nous pousse toujours à vouloir prendre le dessus sur les être différents. Cela se justifie du lion dans la savane au citadin dans sa voiture, qui appréhende systématiquement les autres usagers avec animosité. Cette puissance du mal, qui demeure en chacun d’entre nous, est en compétition permanente avec notre humanité et notre sociabilité. Heureusement notre état d’être civilisé a souvent le dessus dans cette rivalité existentielle.
La seule condamnation qu’on peut infliger est un devoir de mémoire sur les atrocités commises contre la nature humaine. Pour se faire, des lois mémorielles peuvent être adoptées au niveau national comme dans les instances internationales. A l’instar de la loi Gayssot qui réprime le déni du génocide des juifs en France, il faut réclamer des lois similaires pour la traite négrière, dans tous les pays qui sont concernés de près ou de loin. Les gouverneurs qui ont lu l’acte d’abolition de l’esclavage en 1948 on fait preuve d’une naïveté béate quand ils disaient : « Et maintenant, on oublie tout, nous sommes tous frères. ». Le pardon n’implique pas l’oubli.
Pour l’esprit de Mandela, une seule compensation : la grandeur originelle de l’homme Noir.
Les souffrances générées par la traite négrière, l’esclavagisme, et la colonisation ne peuvent pas faire l’objet d’une compensation financière. Pour absoudre cette douleur, l’homme Noir devra compter sur lui-même. La compensation viendra de son humanisme et de sa communion avec la nature que lui envient d’autres créatures. L’oppresseur sera toujours troublé dans sa conscience, tant que l’opprimé saura mettre à profit ses vertus humaines pour dissiper le chagrin et la colère avec lesquelles son agresseur compte l’ébranler. La domination blanche n’a pas pu anéantir les vertus qui ont permis à l’africain de tenir son âme debout, malgré les supplices infligées à son corps. La vie de Cheikh Ahmadou Bamba en fut une parfaite illustration. Mandela en est l’incarnation vivante. S’il nous quittait, son esprit en sera un porte-drapeau éternel.
L’irrationnel de l’homme africain lui permet d’avoir un contact privilégié avec la nature, de communier avec l’invisible et de percevoir les ondes vibratoires du surnaturel. L’émotion est nègre (la raison l’est aussi, contrairement à ce que disait Senghor). Cette émotion, qui permet à l’africain d’appréhender le réel autrement que par le cartésien et le profit, mène à la sagesse. Cette sagesse infuse dans nos mœurs interdit les attitudes belliqueuses et promeut la clémence. En ces périodes de choc des cultures et de tensions confessionnelles, nous devons perpétuer cette clémence originelle, incarnée par Mandela, et l’offrir au monde entier qui peut s’en inspirer pour apaiser les relations internationales.
Joyeux anniversaire Madiba !
Aliou TALL
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Paris – Dakar.
Email : raducc@hotmail.fr
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