Toujours loin d’un dénouement, le mouvement d’humeur du syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) risque de déboucher sur un bras de fer politico-syndical. Le «Témoin » est en mesure de révéler qu’au sommet de l’Etat, des voies et moyens sont en train d’être réunis dans le but de court-circuiter le mouvement d’humeur en cours dans le secteur de la justice. Une riposte énergique qui, nous confie-t-on, s’expliquerait par le fait que la plupart des leaders de cette grève qui paralyse la justice, sont soupçonnés d’obéir à des mots d’ordre politiques.
En ligne de mire de cette contre-attaque étatique en vue, des proches du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. De fait, plusieurs faucons du pouvoir sont favorables à des sanctions extrêmement sévères à l’encontre des grévistes. Parmi ces sanctions visant à décapiter le mouvement syndical, des coupures de salaires ne sont pas exclues. Mieux, dans le but de freiner le mouvement d’humeur, des sources bien renseignées évoquent la thèse de la radiation de la fonction publique du secrétaire général du Sytjust, Me Aya Boun Malick Diop. «En ce moment, le SYTJUST prétend mener une lutte syndicale. Or, en réalité, son mouvement d’humeur est purement partisan. Nous sommes au courant du fait que 8 5% de ses membres militent au sein du parti Pastef. C’est pourquoi, il est actuellement question pour ces gens de bloquer le fonctionnement de la justice pour des intérêts politiques », soupire un membre du pouvoir et proche du milieu de la justice.
Par ailleurs, nous révèle-t-on, si le gouvernement prend très au sérieux cette question, c’est pour éviter de vivre la même situation qui prévaut à la direction générale des Impôts et domaines où des cadres proches de Sonko en font voir de toutes les couleurs au pouvoir en place. «Dans ce grenier de l’Etat, service si stratégique toute la chaîne de revendication est contrôlée par des agents qui s’affichent fièrement du côté de l’opposant radical Ousmane Sonko. Et aujourd’hui avec le SYTJUST, ils veulent reproduire le même schéma pour affaiblir le gouvernement en s’attaquant au ministre de la Justice», renseigne la même source qui fait état d’un maillage des tribunaux comme ceux de Dakar, st Louis, Kédougou et Tambacounda où les trois quarts des greffiers sont soupçonnés par le pouvoir d’avoir des accointances avec le Pastef.
Le Témoin
En ligne de mire de cette contre-attaque étatique en vue, des proches du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. De fait, plusieurs faucons du pouvoir sont favorables à des sanctions extrêmement sévères à l’encontre des grévistes. Parmi ces sanctions visant à décapiter le mouvement syndical, des coupures de salaires ne sont pas exclues. Mieux, dans le but de freiner le mouvement d’humeur, des sources bien renseignées évoquent la thèse de la radiation de la fonction publique du secrétaire général du Sytjust, Me Aya Boun Malick Diop. «En ce moment, le SYTJUST prétend mener une lutte syndicale. Or, en réalité, son mouvement d’humeur est purement partisan. Nous sommes au courant du fait que 8 5% de ses membres militent au sein du parti Pastef. C’est pourquoi, il est actuellement question pour ces gens de bloquer le fonctionnement de la justice pour des intérêts politiques », soupire un membre du pouvoir et proche du milieu de la justice.
Par ailleurs, nous révèle-t-on, si le gouvernement prend très au sérieux cette question, c’est pour éviter de vivre la même situation qui prévaut à la direction générale des Impôts et domaines où des cadres proches de Sonko en font voir de toutes les couleurs au pouvoir en place. «Dans ce grenier de l’Etat, service si stratégique toute la chaîne de revendication est contrôlée par des agents qui s’affichent fièrement du côté de l’opposant radical Ousmane Sonko. Et aujourd’hui avec le SYTJUST, ils veulent reproduire le même schéma pour affaiblir le gouvernement en s’attaquant au ministre de la Justice», renseigne la même source qui fait état d’un maillage des tribunaux comme ceux de Dakar, st Louis, Kédougou et Tambacounda où les trois quarts des greffiers sont soupçonnés par le pouvoir d’avoir des accointances avec le Pastef.
Le Témoin