Youssou N'Dour, le 28 janvier 2012, à Dakar.AFP/JULIEN TACK
La France regrette que "toutes les sensibilités politiques ne puissent être représentées" à la prochaine élection présidentielle sénégalaise, après la confirmation notamment de l'exclusion du chanteur Youssou N'Dour, a déclaré, lundi 30 janvier, le ministère des affaires étrangères. La candidature d'Abdoulaye Wade n'a pas été spécifiquement mentionnée.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par la mise en garde à vue des membres du M23 [opposition] et notamment celle de son porte-parole, M. Alioune Tine, également président de la Rencontre africaine pour les droits de l'homme [RADDHO] survenue samedi 28 janvier", a indiqué le porte-parole du ministère, Bernard Valero. "En outre, [La France] étudiera avec la plus grande attention les observations que fera la mission de l'Union européenne sur le processus de validation de ces candidatures", a ajouté le porte-parole.
PÉRIL POUR LA DÉMOCRATIE
"Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat (…) pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent au cours des décennies", a déclaré lundi William Burns, secrétaire d'Etat adjoint américain.
La candidature d'Abdoulaye Wade en vue d'un troisième mandat au premier tour de l'élection présidentielle, prévu le 26 février, a été validée vendredi par la Conseil constitutionnel. Cette décision a suscité la colère de l'opposition et provoqué des émeutes.
Le Mouvement du 23 juin (M23) appelle mardi à Dakar "à un rassemblement pacifique à la place de l'Obélisque pour exiger le retrait de la candidature de Wade", indique un texte signé du secrétariat permanent du mouvement, en précisant que la manifestation aura lieu à partir de 15 heures (heure locale).
Source: Le Monde
"Nous sommes extrêmement préoccupés par la mise en garde à vue des membres du M23 [opposition] et notamment celle de son porte-parole, M. Alioune Tine, également président de la Rencontre africaine pour les droits de l'homme [RADDHO] survenue samedi 28 janvier", a indiqué le porte-parole du ministère, Bernard Valero. "En outre, [La France] étudiera avec la plus grande attention les observations que fera la mission de l'Union européenne sur le processus de validation de ces candidatures", a ajouté le porte-parole.
PÉRIL POUR LA DÉMOCRATIE
"Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat (…) pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent au cours des décennies", a déclaré lundi William Burns, secrétaire d'Etat adjoint américain.
La candidature d'Abdoulaye Wade en vue d'un troisième mandat au premier tour de l'élection présidentielle, prévu le 26 février, a été validée vendredi par la Conseil constitutionnel. Cette décision a suscité la colère de l'opposition et provoqué des émeutes.
Le Mouvement du 23 juin (M23) appelle mardi à Dakar "à un rassemblement pacifique à la place de l'Obélisque pour exiger le retrait de la candidature de Wade", indique un texte signé du secrétariat permanent du mouvement, en précisant que la manifestation aura lieu à partir de 15 heures (heure locale).
Source: Le Monde
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