Salaires, retraites, effectifs…
Entre 5 000 et 10 000 pompiers professionnels manifestent, mardi 15 octobre, à Paris, selon les syndicats. Ils pompiers réclament notamment une revalorisation salariale ainsi que des garanties face aux agressions et sur le maintien de leur retraite. Ce défilé, entre la place de la République et la place de la Nation, poursuit un mouvement de grève entamé en juin. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau à la fin de la manifestation pour disperser le cortège.
Ils décrivent un service de secours "malade". André Goretti, président du FA/SPP-PATS, premier des neuf syndicats de pompiers professionnels, décrit un système de secours français "malade" avec des pompiers "en sous-effectifs" face à l'augmentation constante du nombre d'interventions, notamment les missions d'assistance médico-sociale (carences ambulancières, assistance de personnes âgées...) qui ont explosé ces dernières années, alors qu'elles ne font en principe pas partie de leur cœur de métier, l'urgence.
Salaires, retraites, protection face aux agressions…
Les syndicats réclament une revalorisation de la "prime de feu" (28% du salaire de base, contre 19% actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux policiers et gendarmes, ainsi qu'une meilleure protection face aux agressions, dont le nombre augmente chaque année. "On n'a rien obtenu depuis le début du mouvement en juin. Malheureusement, le gouvernement, qui fixe et peut modifier les règles, et les collectivités locales, qui nous payent, se renvoient la balle sur ces sujets", a déploré auprès de l'AFP Yannick Tenesi, secrétaire général du SNSPP-PATS.
Une "forme de ras-le-bol".
"Aujourd'hui nous sommes dans une forme de ras-le-bol", déplore Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers invité sur franceinfo. "Les sapeurs-pompiers sont les amortisseurs d'une société qui ne va pas très bien sur le plan sociologique, psychologique et financier et ce sont nous qui acceptons tout ça." Il demande aussi qu'il y ait plus de "sanctions lourdes" envers ceux qui s'en prennent aux pompiers, "parce que lorsque l'on touche à un sapeur-pompier, on touche à la République", estime-t-il.
La préfecture de police annonce six interpellations pour "violences et jets de projectiles" et trois policiers blessés après la manifestation des pompiers.
Entre 5 000 et 10 000 pompiers professionnels manifestent, mardi 15 octobre, à Paris, selon les syndicats. Ils pompiers réclament notamment une revalorisation salariale ainsi que des garanties face aux agressions et sur le maintien de leur retraite. Ce défilé, entre la place de la République et la place de la Nation, poursuit un mouvement de grève entamé en juin. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau à la fin de la manifestation pour disperser le cortège.
Ils décrivent un service de secours "malade". André Goretti, président du FA/SPP-PATS, premier des neuf syndicats de pompiers professionnels, décrit un système de secours français "malade" avec des pompiers "en sous-effectifs" face à l'augmentation constante du nombre d'interventions, notamment les missions d'assistance médico-sociale (carences ambulancières, assistance de personnes âgées...) qui ont explosé ces dernières années, alors qu'elles ne font en principe pas partie de leur cœur de métier, l'urgence.
Salaires, retraites, protection face aux agressions…
Les syndicats réclament une revalorisation de la "prime de feu" (28% du salaire de base, contre 19% actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux policiers et gendarmes, ainsi qu'une meilleure protection face aux agressions, dont le nombre augmente chaque année. "On n'a rien obtenu depuis le début du mouvement en juin. Malheureusement, le gouvernement, qui fixe et peut modifier les règles, et les collectivités locales, qui nous payent, se renvoient la balle sur ces sujets", a déploré auprès de l'AFP Yannick Tenesi, secrétaire général du SNSPP-PATS.
Une "forme de ras-le-bol".
"Aujourd'hui nous sommes dans une forme de ras-le-bol", déplore Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers invité sur franceinfo. "Les sapeurs-pompiers sont les amortisseurs d'une société qui ne va pas très bien sur le plan sociologique, psychologique et financier et ce sont nous qui acceptons tout ça." Il demande aussi qu'il y ait plus de "sanctions lourdes" envers ceux qui s'en prennent aux pompiers, "parce que lorsque l'on touche à un sapeur-pompier, on touche à la République", estime-t-il.
La préfecture de police annonce six interpellations pour "violences et jets de projectiles" et trois policiers blessés après la manifestation des pompiers.