Un tour ou deux tours ? Le pouvoir et l’opposition n’ont pas bougé sur leur position respective. Le facilitateur Blaise Compaoré n’a donc pas pu obtenir le consensus sur la question.
« Nous avons constaté que nous ne sommes pas entendus. Donc ça veut dire que le mode du scrutin qui est aujourd’hui dans la Constitution, restera. Alors que nous voulons réellement que ce mode soit changé », annonce maître Agboyibo, président du Comité d'action pour le renouveau (CAR), l’un des deux partis de l’opposition parlementaire togolaise.
Pour l’autre parti de l’opposition, l'Union des forces de changement (UFC), la partie n’est pas terminée. La formation de Gilchrist Olympio entend se mobiliser sur le terrain pour obtenir du pouvoir un scrutin à deux tours. « Aujourd’hui, j’ai bien peur que nous ne soyons contraints à faire l’usage de la mobilisation populaire pour obtenir ce que nous n’arrivons pas à obtenir par la discussion », prévient Jean-Pierre Fabre, le secrétaire général de l’UFC.
Pour le pouvoir qui a obtenu satisfaction, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, il faut plutôt s’engager à organiser un scrutin apaisé. « Le président du Bukina Faso a souhaité que le mode du scrutin ne soit pas la référence de la qualité du scrutin présidentiel de février 2010. Pour le reste, nous allons continuer à travailler pour que le processus qui est enclenché puisse se dérouler dans un climat apaisé, démocratique, ouvert et sans violence », affirme le ministre de l’Administration territoriale Pascal Bodjona, membre de la délégation du Rassemblement du peuple togolais (RPT), le parti du président Faure Gnassingbé.
Le facilitateur Blaise Compaoré donne un rendez-vous aux deux parties en janvier pour les derniers réglages avant le scrutin.
Source: RFI
« Nous avons constaté que nous ne sommes pas entendus. Donc ça veut dire que le mode du scrutin qui est aujourd’hui dans la Constitution, restera. Alors que nous voulons réellement que ce mode soit changé », annonce maître Agboyibo, président du Comité d'action pour le renouveau (CAR), l’un des deux partis de l’opposition parlementaire togolaise.
Pour l’autre parti de l’opposition, l'Union des forces de changement (UFC), la partie n’est pas terminée. La formation de Gilchrist Olympio entend se mobiliser sur le terrain pour obtenir du pouvoir un scrutin à deux tours. « Aujourd’hui, j’ai bien peur que nous ne soyons contraints à faire l’usage de la mobilisation populaire pour obtenir ce que nous n’arrivons pas à obtenir par la discussion », prévient Jean-Pierre Fabre, le secrétaire général de l’UFC.
Pour le pouvoir qui a obtenu satisfaction, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, il faut plutôt s’engager à organiser un scrutin apaisé. « Le président du Bukina Faso a souhaité que le mode du scrutin ne soit pas la référence de la qualité du scrutin présidentiel de février 2010. Pour le reste, nous allons continuer à travailler pour que le processus qui est enclenché puisse se dérouler dans un climat apaisé, démocratique, ouvert et sans violence », affirme le ministre de l’Administration territoriale Pascal Bodjona, membre de la délégation du Rassemblement du peuple togolais (RPT), le parti du président Faure Gnassingbé.
Le facilitateur Blaise Compaoré donne un rendez-vous aux deux parties en janvier pour les derniers réglages avant le scrutin.
Source: RFI