C'est désormais officiel ! Ngagne Demba Touré a pris fonctions à la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). Sans tarder le nouveau Directeur général a pesé "l'importance des ressources du sous-sol" sénégalais. "Le sous-sol sénégalais regorge en son sein d’importantes ressources minières. Il s’agit d’immenses potentialités en substances minérales qui offrent des niches de création de richesses, d’emplois, d’infrastructures viables et d’un développement endogène et durable", a déclaré Ngagne Demba Touré, lors de la passation de service avec le directeur sortant, Ousmane Cissé.
Il a ajouté : "des métaux précieux tels que l’or et le platine en passant par les minéraux lourds que sont le zircon, l’ilménite et le rutile, les minéraux stratégiques comme l’uranium, le lithium, la manganèse ou la bauxite, les métaux de base que sont le cuivre, le nickel, le plomb, le chrome et la barytine ; sans oublier le fer, les calcaires, les phosphates de chaux et d’alumine jusqu’aux matériaux de construction tels que le basalte, les grés et les sables dunaires, les pierres ornementales que sont le marbre et les granitoïdes ou encore les argiles céramiques ou industrielles et les sables siliceux pour la verrerie".
Dans sa déclaration, à l'occasion, Ngagne Demba Touré n'a pas manqué de lister les maux des agents de la société. "La non effectivité des fonctions de représentation et de gestion des participations de l’Etat dans les entreprises minières, le manque de ressources financières suffisantes pour bien réaliser les ambitieux programmes de recherche, de valorisation et d’exploitation de substances minérales qu’elle s’est fixée, l’absence de soutien politique de la part de sa tutelle technique et financière pour fonctionner conformément au rôle stratégique et aux objectifs économiques qui lui ont été assignés", a-t-il mis en exergue. Avant d'ajouter dans son énumération "la disparité cuisante entre la valeur de la production, les richesses créées par les entreprises et les revenus dont bénéficie l’Etat".
Étayant sa vision, il souligne que le "pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol pour ensuite importer des produits finis issus de ces mêmes minerais" "Le bijoutier sénégalais ne doit plus prendre un avion, faire des milliers de kilomètres pour rallier Dubaï à la recherche de bijoux".
Dans sa mission, Ngagne Demba Touré considère que le "bijoutier sénégalais ne doit plus prendre un avion, faire des milliers de kilomètres pour rallier Dubaï à la recherche de bijoux alors que l’or extrait ici à Kédougou quitte le pays pour être raffiné en suisse ou au Canada". En somme, a-t-il soutenu, mon ambition est que la SOMISEN passe de société sous perfusion permanente de l’Etat à sa vache laitière qui fait entrer des centaines de milliards dans sa caisse.
Comptant adopter une "gestion participative", M. Touré veut faire, dit-il, de la SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, un fleuron de l’économie nationale et un leader dans l’exploitation responsable et durable des ressources naturelles en Afrique"
Il a ajouté : "des métaux précieux tels que l’or et le platine en passant par les minéraux lourds que sont le zircon, l’ilménite et le rutile, les minéraux stratégiques comme l’uranium, le lithium, la manganèse ou la bauxite, les métaux de base que sont le cuivre, le nickel, le plomb, le chrome et la barytine ; sans oublier le fer, les calcaires, les phosphates de chaux et d’alumine jusqu’aux matériaux de construction tels que le basalte, les grés et les sables dunaires, les pierres ornementales que sont le marbre et les granitoïdes ou encore les argiles céramiques ou industrielles et les sables siliceux pour la verrerie".
Dans sa déclaration, à l'occasion, Ngagne Demba Touré n'a pas manqué de lister les maux des agents de la société. "La non effectivité des fonctions de représentation et de gestion des participations de l’Etat dans les entreprises minières, le manque de ressources financières suffisantes pour bien réaliser les ambitieux programmes de recherche, de valorisation et d’exploitation de substances minérales qu’elle s’est fixée, l’absence de soutien politique de la part de sa tutelle technique et financière pour fonctionner conformément au rôle stratégique et aux objectifs économiques qui lui ont été assignés", a-t-il mis en exergue. Avant d'ajouter dans son énumération "la disparité cuisante entre la valeur de la production, les richesses créées par les entreprises et les revenus dont bénéficie l’Etat".
Étayant sa vision, il souligne que le "pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol pour ensuite importer des produits finis issus de ces mêmes minerais" "Le bijoutier sénégalais ne doit plus prendre un avion, faire des milliers de kilomètres pour rallier Dubaï à la recherche de bijoux".
Dans sa mission, Ngagne Demba Touré considère que le "bijoutier sénégalais ne doit plus prendre un avion, faire des milliers de kilomètres pour rallier Dubaï à la recherche de bijoux alors que l’or extrait ici à Kédougou quitte le pays pour être raffiné en suisse ou au Canada". En somme, a-t-il soutenu, mon ambition est que la SOMISEN passe de société sous perfusion permanente de l’Etat à sa vache laitière qui fait entrer des centaines de milliards dans sa caisse.
Comptant adopter une "gestion participative", M. Touré veut faire, dit-il, de la SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, un fleuron de l’économie nationale et un leader dans l’exploitation responsable et durable des ressources naturelles en Afrique"
Autres articles
-
Sénégal : Les prix à la consommation augmentent de 1 % au troisième trimestre 2024, selon l’ANSD
-
10e Revue Annuelle des Réformes de l'UEMOA : le Sénégal évalue ses progrès dans l'intégration régionale
-
Sénégal : le rapport 2024 de la CNUCED met en lumière les défis de la dette, la dépendance aux matières premières ...
-
Coût de la vie et surplus pétrolier : la Banque mondiale dévoile ses prévisions jusqu'en 2026
-
Sécheresse : les femmes produisent 80 % de l’alimentation dans les pays en développement mais possèdent moins de 20 % des terres (ONU)