Selon le professeur Abdou Salam Fall du laboratoire Latres/Ifan de l’Université Cheikh Anta Diop, l’étude consistait «à reconstituer ½ siècle d’histoire économique et sociale en prenant les itinéraires de plusieurs générations en les comparant et en essayant de voir quel est le vécu de la pauvreté à différents stades de l’évolution des individus».
Il a expliqué que «si on compare les vécus de l’enfant, de la jeunesse, de l’âge adulte comme le troisième âge, on observe que ce sont les jeunes qui développent le plus de résilience, de stratégie de sortie de la pauvreté, qui ont le plus d’aptitude». Parce que, indique-t-il, «les jeunes intègrent ce vécu, cet environnement de pauvreté et essaie de le transformer et là on est dans une situation de résilience». Cela veut dire qu’il y a des handicaps et les jeunes développent plus d’aptitude à transformer ces handicaps et en à faire des opportunités, des capacités propres à eux pour sortir de la pauvreté».
Au Sénégal, sur 10 ménages pauvres, près de 7 vivent en milieu rural, 2 à Dakar et 1 dans les autres villes. La pauvreté chronique est un phénomène essentiellement rural qui affecte davantage les personnes non instruites. Elle se traduit par des privations multiples en termes d’accès aux soins, à l’habitat, à l’eau. Le professeur Fall a confié que «la pauvreté est beaucoup transmise d’une génération à l’autre et donc les transmissions intergénérationnelles de la pauvreté sont assez fortes au Sénégal». Et d’ajouter: «nous même étions surpris de voir que les situations de pauvreté chronique sont plus fortes. Il y a très peu de mobilité dans la pauvreté c'est-à-dire des gens qui quittent leurs situations de pauvreté et qui arrivent à sortir de la pauvreté par la création de richesse».
Si on regarde sur les ménages à l’échelle du Sénégal en 2008-2009, année de l’enquête, on observe que les ménages suivis en dessous du seuil de pauvreté non monétaire, sont de l’ordre de 60%, mais on remarque que la situation des individus est encore plus vulnérable. Abdou Salam Fall de faire comprendre: «chez les individus, à l’échelle du pays, c’est 74% d’individus qui sont en dessous du seuil de la pauvreté. Et ces pauvres vivent principalement en milieu rural. Sur 100% de pauvres chroniques à l’échelle du pays, les 75% habitent dans le milieu rural, ce qui veut dire qu’il y a une situation de pauvreté structurelle qu’il faut adresser sur la base d’investissement structurant en milieu rural. Donc les opportunités de sortie de la pauvreté sont plus rares en milieu rural que dans les autres environnements, notamment dans les villes, Dakar et sa banlieue».
Le document révèle que «les stratégies développées par les institutions et les ménages ne sont pas suffisantes actuellement. Tout porte à croire que les personnes chroniquement pauvres le resteront et que leurs enfants le seront aussi. L’emploi, le revenu et le capital social des parents sont les facteurs critiques de transmission intergénérationnelle de la pauvreté».
Il a expliqué que «si on compare les vécus de l’enfant, de la jeunesse, de l’âge adulte comme le troisième âge, on observe que ce sont les jeunes qui développent le plus de résilience, de stratégie de sortie de la pauvreté, qui ont le plus d’aptitude». Parce que, indique-t-il, «les jeunes intègrent ce vécu, cet environnement de pauvreté et essaie de le transformer et là on est dans une situation de résilience». Cela veut dire qu’il y a des handicaps et les jeunes développent plus d’aptitude à transformer ces handicaps et en à faire des opportunités, des capacités propres à eux pour sortir de la pauvreté».
Au Sénégal, sur 10 ménages pauvres, près de 7 vivent en milieu rural, 2 à Dakar et 1 dans les autres villes. La pauvreté chronique est un phénomène essentiellement rural qui affecte davantage les personnes non instruites. Elle se traduit par des privations multiples en termes d’accès aux soins, à l’habitat, à l’eau. Le professeur Fall a confié que «la pauvreté est beaucoup transmise d’une génération à l’autre et donc les transmissions intergénérationnelles de la pauvreté sont assez fortes au Sénégal». Et d’ajouter: «nous même étions surpris de voir que les situations de pauvreté chronique sont plus fortes. Il y a très peu de mobilité dans la pauvreté c'est-à-dire des gens qui quittent leurs situations de pauvreté et qui arrivent à sortir de la pauvreté par la création de richesse».
Si on regarde sur les ménages à l’échelle du Sénégal en 2008-2009, année de l’enquête, on observe que les ménages suivis en dessous du seuil de pauvreté non monétaire, sont de l’ordre de 60%, mais on remarque que la situation des individus est encore plus vulnérable. Abdou Salam Fall de faire comprendre: «chez les individus, à l’échelle du pays, c’est 74% d’individus qui sont en dessous du seuil de la pauvreté. Et ces pauvres vivent principalement en milieu rural. Sur 100% de pauvres chroniques à l’échelle du pays, les 75% habitent dans le milieu rural, ce qui veut dire qu’il y a une situation de pauvreté structurelle qu’il faut adresser sur la base d’investissement structurant en milieu rural. Donc les opportunités de sortie de la pauvreté sont plus rares en milieu rural que dans les autres environnements, notamment dans les villes, Dakar et sa banlieue».
Le document révèle que «les stratégies développées par les institutions et les ménages ne sont pas suffisantes actuellement. Tout porte à croire que les personnes chroniquement pauvres le resteront et que leurs enfants le seront aussi. L’emploi, le revenu et le capital social des parents sont les facteurs critiques de transmission intergénérationnelle de la pauvreté».