C'est un rapport accablant, résultat de deux ans et demi de travaux de la Commission indépendante sur les abus dans l'Église qui a été rendu public ce mardi matin. Il révèle l'ampleur des abus sexuels dans l'Église de 1950 à aujourd'hui. Quelque 216 000 personnes ont fait l'objet de violences ou d'agressions sexuelles quand elles étaient mineures de la part de clercs ou de religieux catholiques en France.
Un chiffre qui grimpe à 330 000 si l'on ajoute les agresseurs laïcs travaillant dans des institutions de l'Église catholique, comme les aumôneries ou les mouvements de jeunesse. Et le problème est loin d'être réglé, selon le président de cette commission.
Il apparaît que l'Eglise catholique est, après les cercles familiaux, le milieu où la prévalence des agressions est significativement la plus élevée devant l'école, les accueils collectifs de mineurs, ce qu'on appelle les colonies, les camps de vacances et devant le sport...
Jean-Marc Sauvé estime que l'institution religieuse « jusqu'au début des années 2000 a fait preuve d'une indifférence profonde, et même cruelle à l'égard des victimes ».
Un chiffre qui grimpe à 330 000 si l'on ajoute les agresseurs laïcs travaillant dans des institutions de l'Église catholique, comme les aumôneries ou les mouvements de jeunesse. Et le problème est loin d'être réglé, selon le président de cette commission.
Il apparaît que l'Eglise catholique est, après les cercles familiaux, le milieu où la prévalence des agressions est significativement la plus élevée devant l'école, les accueils collectifs de mineurs, ce qu'on appelle les colonies, les camps de vacances et devant le sport...
Jean-Marc Sauvé estime que l'institution religieuse « jusqu'au début des années 2000 a fait preuve d'une indifférence profonde, et même cruelle à l'égard des victimes ».