Certains membres de ce réseau auraient été consignés au camp militaire de Kamboinsin, près de Ouagadougou.
Le père explique avoir emmené un jour sa fillette jouer avec d’autres enfants chez une amie française. Tous les enfants ont été emmenés dans une piscine.
Deux français rencontrés en ces lieux se sont montrés très gentils avec les enfants. Ils ont été conviés au domicile d’un des parents.
C’est l’examen d’un appareil photo oublié qui a permis de découvrir des images vidéos d’attouchements sexuels perpétrés dans la piscine par l’un des français, sur la fillette de 5 ans.
Le père explique avoir fait faire des examens médicaux à sa fille.
La mère de celle-ci étant française, une plainte a été portée à l’ambassade de France à Ouagadougou, qui a confisqué la camera et les vidéos.
Le père de la victime déplore être écarté de l’affaire par l’ambassade de France à Ouagadougou, et souhaite une implication des autorités burkinabè pour faire respecter ses droits et ceux de sa fille de 5 ans.
Mercredi, le ministère français de la défense a annoncé la suspension des deux soldats soupconnés d'actes à connotation sexuelle et avoir saisi les justices française et burkinabè.