Depuis quelques temps, on assiste à une pénurie assez récurrente du sucre sur le territoire national. La Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) serait à l’origine de la rareté périodique de cette denrée. En effet, selon Mame Bou Diop de l’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (UNACOIS), la compagnie est incapable d’adapter sa production à la demande locale. «Aujourd’hui, les commerçants n’ont rien à voir dans ce problème. Nous avons attiré l’attention des autorités depuis plus de 2 ans, pour leur dire que la CSS était incapable de produire suffisamment pour le peuple» a-t-il déclaré sur les ondes de la Rfm. Aujourd’hui, dit-il, «nous savons que sur le marché mondial, il y avait un problème de hausse du prix du sucre. Mais nous nous soupçonnons la compagnie d’organiser cette pénurie pour pousser l’Etat à lui accorder des hausses sur le tarif du sucre». Et de laisser entendre: «Sinon je ne comprendrais pas une compagnie qui existe depuis les années 70 et sachant que la population du Sénégal croît à chaque année, qu’elle ne puisse pas adapter sa production à la demande locale».
Mr Diop estime qu’il «y a problème. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités et je demande carrément à la compagnie de faire ce qu’il faut pour qu’il n’y ait plus de pénurie».
Appelé par la même radio, le directeur des Ressources Humaines et de la Communication de la CSS, Mohamed El Bachir Sall a précisé que la production de la CSS n’a pas varié et que les cargaisons continuent de quitter chaque jour l’usine pour ravitailler le pays. «Chez nous, il n’y a vraiment pas de rupture. Nous continuons à produire normalement et nous continuons nos livraisons» a-t-il expliqué.
Mr Diop estime qu’il «y a problème. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités et je demande carrément à la compagnie de faire ce qu’il faut pour qu’il n’y ait plus de pénurie».
Appelé par la même radio, le directeur des Ressources Humaines et de la Communication de la CSS, Mohamed El Bachir Sall a précisé que la production de la CSS n’a pas varié et que les cargaisons continuent de quitter chaque jour l’usine pour ravitailler le pays. «Chez nous, il n’y a vraiment pas de rupture. Nous continuons à produire normalement et nous continuons nos livraisons» a-t-il expliqué.
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