Dans son livre « L’argent de l’Etat » (Seuil), le député socialiste René Dosière estime qu’un ancien Président de la République coûterait à la collectivité 1,5 million d’euros par an… Un chiffre difficile à confirmer tant les avantages dont peut bénéficier un ancien Président sont parfois difficiles à quantifier. Les prestations auxquels un chef de l’État peut prétendre au terme de son mandat sont en effet très diverses et de natures fort différentes.
Le strict minimum
Un ancien Président peut compter, au titre de sa retraite, sur une indemnité fixe de 6 000 euros mensuels. Des émoluments qui sont généralement complétés par ceux perçus au titre de membre du Conseil constitutionnel. Tout ancien chef de l’État peut en effet choisir de siéger à vie au sein cette institution, et donc prétendre à cet égard à une rémunération de 11 500 euros nets. Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy ont ainsi choisi de faire leur entrée au Conseil constitutionnel. Le cumul de ces deux indemnités offre à ses bénéficiaires un revenu équivalent à celui que touchait Nicolas Sarkozy lorsqu’il était en fonction.
La sécurité avant tout
Un poste assez coûteux mais néanmoins indispensable est la sécurité des anciens Présidents. Une équipe de dix gardes du corps assure ainsi leur protection, pour un coût estimé en 2010 par la Cour des comptes à 700 000 euros par an. Ces mesures de sécurité ont néanmoins tendance à diminuer avec le temps, et Valéry Giscard d’Estaing n’a plus besoin « que » de cinq fonctionnaires.
Les petits bonus
C’est ensuite que l’on trouve les prestations les plus difficiles à mesurer. Voyages en première classe avec la SNCF et en classe Affaires avec Air France permettront aux anciens Présidents de se rendre où bon leur semble, notamment à l’étranger, où l’ambassadeur de France en poste se doit de les accueillir avec toute la considération qui leur est due et en leur assurant l’hébergement si le besoin s’en fait sentir. En France, un ancien Président peut également bénéficier d’un bureau mis à sa disposition ainsi que de sept collaborateurs (un directeur de cabinet, un fonctionnaire de catégorie A, un employé des archives nationales, deux secrétaires particuliers et trois secrétaires) rémunérés par l’État.
Ils font des jaloux
Le train de vie des anciens Présidents français peut surprendre, notamment au regard de ce qui est pratiqué chez nos voisins. Il serait ainsi 2,5 fois supérieur à celui de leurs homologues américains… A la nuance près que, à l’image de George Bush Jr, bon nombre de ces derniers étaient déjà millionnaires avant leur entrée en fonctions.
Monnaie Time
Le strict minimum
Un ancien Président peut compter, au titre de sa retraite, sur une indemnité fixe de 6 000 euros mensuels. Des émoluments qui sont généralement complétés par ceux perçus au titre de membre du Conseil constitutionnel. Tout ancien chef de l’État peut en effet choisir de siéger à vie au sein cette institution, et donc prétendre à cet égard à une rémunération de 11 500 euros nets. Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy ont ainsi choisi de faire leur entrée au Conseil constitutionnel. Le cumul de ces deux indemnités offre à ses bénéficiaires un revenu équivalent à celui que touchait Nicolas Sarkozy lorsqu’il était en fonction.
La sécurité avant tout
Un poste assez coûteux mais néanmoins indispensable est la sécurité des anciens Présidents. Une équipe de dix gardes du corps assure ainsi leur protection, pour un coût estimé en 2010 par la Cour des comptes à 700 000 euros par an. Ces mesures de sécurité ont néanmoins tendance à diminuer avec le temps, et Valéry Giscard d’Estaing n’a plus besoin « que » de cinq fonctionnaires.
Les petits bonus
C’est ensuite que l’on trouve les prestations les plus difficiles à mesurer. Voyages en première classe avec la SNCF et en classe Affaires avec Air France permettront aux anciens Présidents de se rendre où bon leur semble, notamment à l’étranger, où l’ambassadeur de France en poste se doit de les accueillir avec toute la considération qui leur est due et en leur assurant l’hébergement si le besoin s’en fait sentir. En France, un ancien Président peut également bénéficier d’un bureau mis à sa disposition ainsi que de sept collaborateurs (un directeur de cabinet, un fonctionnaire de catégorie A, un employé des archives nationales, deux secrétaires particuliers et trois secrétaires) rémunérés par l’État.
Ils font des jaloux
Le train de vie des anciens Présidents français peut surprendre, notamment au regard de ce qui est pratiqué chez nos voisins. Il serait ainsi 2,5 fois supérieur à celui de leurs homologues américains… A la nuance près que, à l’image de George Bush Jr, bon nombre de ces derniers étaient déjà millionnaires avant leur entrée en fonctions.
Monnaie Time