Philippes Couve, producteur de l'Atelier des médias sur Rfi
Les journaux en ligne appelés communément nouveaux médias font de l’ombre à la presse traditionnelle. Les journaux papiers sont, en passe, de devenir désuets. Le producteur de l’émission «Atelier des médias» sur la Radio France internationale (Rfi), Philippes Couve trouve une explication à ce phénomène. «La presse traditionnelle va mal parce que les usages changent, la manière dont chacun se comporte aujourd’hui pour s’informer change», a-t-il confié. Pour lui, «de plus en plus, les gens vont sur le Net pour chercher des informations qu’ils trouvent facilement et gratuitement. Ce qui rend ainsi difficile la survie des journaux en papier (quotidien et magazine).
L’animateur de l’atelier des médias a estimé que «ce phénomène est plus sévère en Afrique parce que les journaux papiers sont très mal distribués. La distribution ne se fait que dans les grands centres urbains, parfois seulement dans la capitale. Ce n’est pas souvent disponible dans l’ensemble du pays. Cela touche une classe supérieure et relativement moyenne. Ce n’est pas tout un chacun qui va acheter un journal».
Or, a-t-il ajouté, cette tranche de la population est majoritaire dans les villes et à avoir accès à Internet y compris un accès à domicile. «Ce qui fait qu’il va aller s’informer ailleurs et qu’il ne va peut être plus sentir la nécessité d’acheter le journal en tout cas si le journal n’apporte pas quelque chose de plus et de complémentaire que le journal papier», a-t-il étayé.
Une analyse qui amène Philippes Couve à avancer qu’effectivement, «il y a une grande menace sur la presse papier si elle ne trouve pas les moyens de son renouvellement et de garder un attrait aux yeux de ces lecteurs».
La principale conséquence de la déchéance de la presse traditionnelle semble être le chômage d’un nombre croissant de journalistes. Le producteur de «l’atelier des médias» est, en fait, d’avis que les acteurs des médias sont dans «une période extrêmement difficile et que cela peut durer deux, trois ou quatre ans, on ne le souhaite pas».
L’animateur de l’atelier des médias a estimé que «ce phénomène est plus sévère en Afrique parce que les journaux papiers sont très mal distribués. La distribution ne se fait que dans les grands centres urbains, parfois seulement dans la capitale. Ce n’est pas souvent disponible dans l’ensemble du pays. Cela touche une classe supérieure et relativement moyenne. Ce n’est pas tout un chacun qui va acheter un journal».
Or, a-t-il ajouté, cette tranche de la population est majoritaire dans les villes et à avoir accès à Internet y compris un accès à domicile. «Ce qui fait qu’il va aller s’informer ailleurs et qu’il ne va peut être plus sentir la nécessité d’acheter le journal en tout cas si le journal n’apporte pas quelque chose de plus et de complémentaire que le journal papier», a-t-il étayé.
Une analyse qui amène Philippes Couve à avancer qu’effectivement, «il y a une grande menace sur la presse papier si elle ne trouve pas les moyens de son renouvellement et de garder un attrait aux yeux de ces lecteurs».
La principale conséquence de la déchéance de la presse traditionnelle semble être le chômage d’un nombre croissant de journalistes. Le producteur de «l’atelier des médias» est, en fait, d’avis que les acteurs des médias sont dans «une période extrêmement difficile et que cela peut durer deux, trois ou quatre ans, on ne le souhaite pas».