Dix-huit personnes, dont deux enfants, ont été abattues au Pérou dans une vallée reculée de culture de coca, les forces armées attribuant ces meurtres à des combattants isolés de la guérilla maoïste du Sentier lumineux.
"Nous en sommes à 18" villageois tués dans le village de San Miguel del Ene, dans la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro (centre-sud), principal secteur de production de la coca au Pérou, a annoncé, lundi 24 mai, le chef de la police antiterroriste Oscar Arriola à la télévision. Les victimes sont dix hommes et six femmes, outre les deux enfants.
Dans cette région opère encore, selon le gouvernement, le Sentier lumineux, guérilla maoïste qui a combattu l'armée péruvienne entre 1980 et 2000, causant des milliers de victimes.
Cette tuerie pourrait faire monter les tensions dans la campagne polarisée du second tour de la présidentielle du 6 juin. La candidate populiste de droite Keiko Fujimori accuse son adversaire de gauche radicale Pedro Castillo d'être lié à l'aile politique du Sentier lumineux, ce qu'il nie farouchement. Pedro Castillo s'est empressé de dénoncer sur Twitter "cet acte terroriste", sa rivale fustigeant des "actes sanglants".
"Nous en sommes à 18" villageois tués dans le village de San Miguel del Ene, dans la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro (centre-sud), principal secteur de production de la coca au Pérou, a annoncé, lundi 24 mai, le chef de la police antiterroriste Oscar Arriola à la télévision. Les victimes sont dix hommes et six femmes, outre les deux enfants.
Dans cette région opère encore, selon le gouvernement, le Sentier lumineux, guérilla maoïste qui a combattu l'armée péruvienne entre 1980 et 2000, causant des milliers de victimes.
Cette tuerie pourrait faire monter les tensions dans la campagne polarisée du second tour de la présidentielle du 6 juin. La candidate populiste de droite Keiko Fujimori accuse son adversaire de gauche radicale Pedro Castillo d'être lié à l'aile politique du Sentier lumineux, ce qu'il nie farouchement. Pedro Castillo s'est empressé de dénoncer sur Twitter "cet acte terroriste", sa rivale fustigeant des "actes sanglants".