Se prononçant sur le fameux recalage du Sénégal au niveau du Comité International Olympique (CIO), Me Ousmane Séye qualifie « de haute trahison une candidature du premier ministre qui selon lui, "s’il est vrai qu’il aurait déposé sa candidature, ce n’est pas Diagna Ndiaye qui aurait perdu, c’est le Sénégal" car "on ne peut pas être premier ministre et faire perdre à son pays un poste pour des raisons personnelles ».
« S’il est vrai que le Premier ministre aurait déposé sa candidature, après que Macky Sall a écrit aux autorités du CIO pour leur dire que le Sénégal a un candidat en la personne de Monsieur Diagna Ndiaye, ce serai un acte de défiance du Premier ministre à l’égard de la République et à l’égard du président de la République. Et le président de la République devrait, sans tarder, en tirer toutes les conséquences. Je ne peux penser, un seul instant, que le Premier ministre ait déposé sa candidature, sachant parfaitement, que le Sénégal avait un candidat », fulmine le leader du Front Républicain très en verve en conférence de presse avant-hier samedi au cours de la laquelle, Me Ousmane Séye n'a pas manqué d'asséner.
« Les chambres africaines ont reçu mandat de l’Union africaine pour juger des faits et non une personnes. C’est pour juger des faits qui ont été commis au Tchad dans une période bien déterminée. De se point de vue, je pense que limiter le procès des faits qualifiés de tortures, de crimes, à la seule personne de Hissène Habré, c’est injuste », soutient l'avocat qui plaide: « toutes les personnes ayant participé à ces faits doivent être jugés, au même titre que Hissène Habré », sur les colonnes du journal "Le Populaire".
« S’il est vrai que le Premier ministre aurait déposé sa candidature, après que Macky Sall a écrit aux autorités du CIO pour leur dire que le Sénégal a un candidat en la personne de Monsieur Diagna Ndiaye, ce serai un acte de défiance du Premier ministre à l’égard de la République et à l’égard du président de la République. Et le président de la République devrait, sans tarder, en tirer toutes les conséquences. Je ne peux penser, un seul instant, que le Premier ministre ait déposé sa candidature, sachant parfaitement, que le Sénégal avait un candidat », fulmine le leader du Front Républicain très en verve en conférence de presse avant-hier samedi au cours de la laquelle, Me Ousmane Séye n'a pas manqué d'asséner.
« Les chambres africaines ont reçu mandat de l’Union africaine pour juger des faits et non une personnes. C’est pour juger des faits qui ont été commis au Tchad dans une période bien déterminée. De se point de vue, je pense que limiter le procès des faits qualifiés de tortures, de crimes, à la seule personne de Hissène Habré, c’est injuste », soutient l'avocat qui plaide: « toutes les personnes ayant participé à ces faits doivent être jugés, au même titre que Hissène Habré », sur les colonnes du journal "Le Populaire".