La première victime vient d’être extirpée des décombres. Elle serait âgée de 20 ans. Elle a été évacuée à l’hôpital juste après les premiers soins. Les équipes d’urgence sont, par ailleurs, en train de sauver les blessés qui ont pu survivre après l’effondrement de l’immeuble de trois étages. Ces équipes composées de médecins, d’infirmiers et de secouristes de la Croix rouge sénégalaise, des Sapeurs pompiers sénégalais et des forces françaises du Cap vert occupent le reste de l’immeuble. Elles sont en train de sauver ces sept individus blessés et sous le choc. Avec leurs masques, gants, bouteilles à oxygène et d’autres pour des perfusions, ces forces sont à l’œuvre avec l’aide des sapeurs et d’autres manœuvres qui sont en train de fixer le plafond pour éviter d’autres écroulements. Pendant ce temps, au moins quatre ambulances sont pré positionnées pour certainement des évacuations.
Les forces de l’ordre sont à l’affût. Elles ne laissent personne passer. Plus particulièrement les hommes de médias. Elles s’en prennent à tous journalistes, caméramen ou photographes qui s’aventurent à prendre des images ou à relater dans les moindres détails les désastres du sinistre. Presque tous gradés de la police et des sapeurs pompiers sont sur les lieux. Alors que le ballet des autorités se poursuit. Le porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Information des Télécommunications et des TIC, Abdou Aziz Sow s’est lui aussi rendu à la rue 37 X 30 pour s'encquérir de l’ampleur de l’incident.
Les gros engins sont entrés en action vers les coups de 16h 45. La grosse artillerie a été ainsi déployée. Tout ce que le Groupement national des Sapeurs Pompiers (GNSP), la police et même l’armée compte comme matériel lourd a été mobilisé. Cela n’a même pas suffi car les forces françaises du Cap vert ainsi que des privés comme SDV, EIFFAGE, Port Autonome de Dakar ont mis à contribution leurs engins.
Au même moment, la Croix Rouge Sénégalais a, quant à elle aussi déployé une armada pour prendre en charge les blessés et les familles sous le choc. Une grande tente médicale a été mise en place à côté du poste de commandant du GNSP qui se trouve être l’une de leurs fourgonnettes.
Toutes ces manœuvres se déroulent sous le regard de centaines de badauds. Ils sont venus un peu partout pour assister aux travaux des différentes forces en action dans les décombres. Ces personnes sont dans les différents coins et ruelles de ce quartier de la médina (angle Goumbeu à côté de la caserne de gendarmerie Samba Diéry Diallo).
Les équipes continuent de s’activer sur les décombres tandis que la nuit s’annonce petit à petit. Le fils du propriétaire, M. Diakhabi est lui aussi sous le choc. Il ne peut même pas placer quelques mots. Il a juste confié que ses parents qui sont en France sont au courant du sinistre et qu’ils rendent grâce à Dieu comme il n’y a pas eu beaucoup de victimes. Il a attribué l’incendie et l’écroulement à une volonté.
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