Le sol maculé de sang et les projections qui marquent le sol de la salle à manger témoignent de la violence des assaillants.
Une salle à manger modeste. Deux chaises côte à côte. Le carrelage blanc est défoncé sous l’une d’elles. Il est surtout maculé de sang séché. Les projections ont éclaboussé le mur. Une machette est posée là, au milieu des douilles de balle. Un chargeur d’AK 47 a été laissé sur l’une des chaises.
La maison de Nino Vieira semble avoir figé dans les murs et les objets la violence de l’attaque de lundi dernier. Et cette violence se dégage à nouveau pour qui visite le bâtiment. « Il y avait huit personnes dans la maison au moment de l’attaque, affirme un proche de Joao Bernardo Vieira : le président, sa femme, l’attaché de presse, une personne du protocole, deux avocats, un garde et la belle soeur du président. » « Nous faisons visiter la maison pour que tout le monde sache ce qui s’est passé », poursuit-il.
La maison de Nino Vieira semble avoir figé dans les murs et les objets la violence de l’attaque de lundi dernier. Et cette violence se dégage à nouveau pour qui visite le bâtiment. « Il y avait huit personnes dans la maison au moment de l’attaque, affirme un proche de Joao Bernardo Vieira : le président, sa femme, l’attaché de presse, une personne du protocole, deux avocats, un garde et la belle soeur du président. » « Nous faisons visiter la maison pour que tout le monde sache ce qui s’est passé », poursuit-il.
Des effets personnels dispersés dans la chambre du chef de l’Etat.
Des cannettes de boisson et des effets personnels jonchent le sol. Toutes les pièces ont été saccagées. Dans la chambre du chef de l’Etat, une rafale d’arme automatique est venue symboliquement lacérer la penderie où étaient alignés les costumes du président.
Sur le lit, deux tiroirs et un attaché-case sont encore posés. On y trouve un décret présidentiel, signé le 31 décembre dernier, reconnaissant l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
Dans une autre pièce dévastée, une feuille manuscrite semble fixer des lignes directrice : « 1) informer 2) déplorer et condamner 3) Appeler au calme (…) » elle pose également à l’encre verte les grandes lignes d’un programme « chefs militaires 9h00, conseil des ministres 10h30… ». Sur une autre feuille, on trouve les premières lignes de ce qui aurait pu être un message à la nation « Hier, le … 2009 à 19h15 minutes… » Le texte s’arrête là.
Sur le lit, deux tiroirs et un attaché-case sont encore posés. On y trouve un décret présidentiel, signé le 31 décembre dernier, reconnaissant l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
Dans une autre pièce dévastée, une feuille manuscrite semble fixer des lignes directrice : « 1) informer 2) déplorer et condamner 3) Appeler au calme (…) » elle pose également à l’encre verte les grandes lignes d’un programme « chefs militaires 9h00, conseil des ministres 10h30… ». Sur une autre feuille, on trouve les premières lignes de ce qui aurait pu être un message à la nation « Hier, le … 2009 à 19h15 minutes… » Le texte s’arrête là.
Le mur d’enceinte de la maison de Nino Vieira, transpercé par un tir d’arme lourde
« Ils sont venus pour tuer et piller »
Un peu plus loin, un coffre fort a été éventré. « Ils sont venus pour tuer et piller », se lamente un des guides. « Ils ont même cuisiné de la viande », explique, indigné, un autre. Le petit grill est encore visible dans une cour adjacente. Le charbon n’a pas été vidé. Un morceau de viande est à terre. Des vautours rôdent et se posent sur les parois d’un container.
Le mur d’enceinte de la maison a été perforé par un tir d’arme lourde. Les véhicules de tourisme et les quatre-quatre qui sont sur la chaussée ont eux aussi été touchés par des tirs. Une voisine fait balayer le verre brisé. « C’est vers quatre heures du matin qu’ils ont commencé à tirer. » explique-t-elle, avant de poursuivre « Il y a un manque total de sécurité. L’Etat n’existe pas. Chacun fait ce qu’il veut, quand il veut. J’ai ressenti la rage, l’incapacité.» « Le président Nino, c’est une personne comme tout le monde, conclue cette femme, il peut pas avoir une fin comme ça. »
« C’est un acte barbare, estime un habitant du quartier. On ne peut pas agir comme ça. Que le président soit bon ou pas, on ne peut pas le tuer comme ça. »
Source: RFI
Un peu plus loin, un coffre fort a été éventré. « Ils sont venus pour tuer et piller », se lamente un des guides. « Ils ont même cuisiné de la viande », explique, indigné, un autre. Le petit grill est encore visible dans une cour adjacente. Le charbon n’a pas été vidé. Un morceau de viande est à terre. Des vautours rôdent et se posent sur les parois d’un container.
Le mur d’enceinte de la maison a été perforé par un tir d’arme lourde. Les véhicules de tourisme et les quatre-quatre qui sont sur la chaussée ont eux aussi été touchés par des tirs. Une voisine fait balayer le verre brisé. « C’est vers quatre heures du matin qu’ils ont commencé à tirer. » explique-t-elle, avant de poursuivre « Il y a un manque total de sécurité. L’Etat n’existe pas. Chacun fait ce qu’il veut, quand il veut. J’ai ressenti la rage, l’incapacité.» « Le président Nino, c’est une personne comme tout le monde, conclue cette femme, il peut pas avoir une fin comme ça. »
« C’est un acte barbare, estime un habitant du quartier. On ne peut pas agir comme ça. Que le président soit bon ou pas, on ne peut pas le tuer comme ça. »
Source: RFI