Les 38 corps sans vie en état de décomposition très avancée, retrouvés dimanche 22 septembre, dans une pirogue à la dérive au large de Dakar, ont été récupérés et acheminés sur la terre ferme lundi 23 septembre dans la soirée.
Pour faire la lumière sur cette découverte macabre, une enquête a été ouverte. Elle a été confiée en opération coordonnée au commissariat spécial du Port et à la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (Dnlt) et par la police scientifique.
D’après L’Observateur qui délivre les informations en rejouant le film de la récupération des dépouilles, l’opération était délicate. Elle a été menée, selon le journal, par «des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, des éléments du commissariat du Port et des agents de la Dnlt ».
Le processus complexe a commencé par la mise en branle avant-hier-dimanche, du patrouilleur de la Marine «Le Cayor» à destination de la zone de la découverte de la fameuse pirogue à environ 29 milles au large de Dakar. Les marins, selon la même source, vont tomber sur l'embarcation qui renfermait effectivement plusieurs corps sans vie en état de putréfaction.
Toutes ces dépouilles ont été embarquées à bord du patrouilleur de la Marine nationale. Décision est prise de ne pas convoyer la "pirogue de l'honneur" jusqu'à la terre ferme pour éviter d'heurter les sensibilités.
Selon L’Obs, les autorités notamment le Procureur de la République, la haute hiérarchie de la police, ont décidé de procéder à l'exercice de remontage, d'identification et de décompte des corps.
L’opération a débuté dans la matinée et s’est poursuivie jusqu’aux environs de 23 heures. « Il y a eu un premier décompte de 34 corps suivis de quatre autres dépouilles, portant à 38 les corps sans vie remontés [à bord du patrouilleur de la Marine], rapportent des cadres de la police qui se sont confiés au journal. […] Les agents à bord de la pirogue sont amenés à assembler plusieurs dizaines de corps entassés dans l’embarcation. Les tâches les plus simples ont consisté au remontage des corps retrouvés entiers », a rapporté le quotidien du Groupe Futurs Médias.
Les sources du journal de poursuivre : « La complexité de l’exercice a été pour les agents de réussir à soulever les corps dont certains sont déjà démembrés. Pire, des témoins racontent que la plupart des dépouilles étaient déjà désintégrées. Ce qui a rendu extrêmement complexe le déplacement des corps mis dans des sacs et disposés à bord du patrouilleur.»
Le canard de renseigner que si l’identification des victimes s’avère quasi impossible, c'est à cause de l’état de décomposition très avancée des dépouilles, deux des corps sans vie sont déjà reconnus comme ceux de femmes.
Plusieurs questions restent en suspens sur cette embarcation qui aurait été partie de Mbour, sur la petite côte. D’où est partie la pirogue ? Combien de passagers étaient-ils à bord ? Pour quelle destination ? Dans quelles conditions les victimes sont-elles mortes ? Y aurait-il des rescapés ? Cette embarcation serait-elle celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec 150 migrants et dont on n’a aucune nouvelle depuis ?
L’enquête permettra peut-être d'avoir des réponses concrètes à toutes ces questions. Les policiers tiennent un indice : la pirogue portait sur un flanc l’inscription « Serigne Saliou Mbacké 024 », a souligné le quotidien.
Pour faire la lumière sur cette découverte macabre, une enquête a été ouverte. Elle a été confiée en opération coordonnée au commissariat spécial du Port et à la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (Dnlt) et par la police scientifique.
D’après L’Observateur qui délivre les informations en rejouant le film de la récupération des dépouilles, l’opération était délicate. Elle a été menée, selon le journal, par «des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, des éléments du commissariat du Port et des agents de la Dnlt ».
Le processus complexe a commencé par la mise en branle avant-hier-dimanche, du patrouilleur de la Marine «Le Cayor» à destination de la zone de la découverte de la fameuse pirogue à environ 29 milles au large de Dakar. Les marins, selon la même source, vont tomber sur l'embarcation qui renfermait effectivement plusieurs corps sans vie en état de putréfaction.
Toutes ces dépouilles ont été embarquées à bord du patrouilleur de la Marine nationale. Décision est prise de ne pas convoyer la "pirogue de l'honneur" jusqu'à la terre ferme pour éviter d'heurter les sensibilités.
Selon L’Obs, les autorités notamment le Procureur de la République, la haute hiérarchie de la police, ont décidé de procéder à l'exercice de remontage, d'identification et de décompte des corps.
L’opération a débuté dans la matinée et s’est poursuivie jusqu’aux environs de 23 heures. « Il y a eu un premier décompte de 34 corps suivis de quatre autres dépouilles, portant à 38 les corps sans vie remontés [à bord du patrouilleur de la Marine], rapportent des cadres de la police qui se sont confiés au journal. […] Les agents à bord de la pirogue sont amenés à assembler plusieurs dizaines de corps entassés dans l’embarcation. Les tâches les plus simples ont consisté au remontage des corps retrouvés entiers », a rapporté le quotidien du Groupe Futurs Médias.
Les sources du journal de poursuivre : « La complexité de l’exercice a été pour les agents de réussir à soulever les corps dont certains sont déjà démembrés. Pire, des témoins racontent que la plupart des dépouilles étaient déjà désintégrées. Ce qui a rendu extrêmement complexe le déplacement des corps mis dans des sacs et disposés à bord du patrouilleur.»
Le canard de renseigner que si l’identification des victimes s’avère quasi impossible, c'est à cause de l’état de décomposition très avancée des dépouilles, deux des corps sans vie sont déjà reconnus comme ceux de femmes.
Plusieurs questions restent en suspens sur cette embarcation qui aurait été partie de Mbour, sur la petite côte. D’où est partie la pirogue ? Combien de passagers étaient-ils à bord ? Pour quelle destination ? Dans quelles conditions les victimes sont-elles mortes ? Y aurait-il des rescapés ? Cette embarcation serait-elle celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec 150 migrants et dont on n’a aucune nouvelle depuis ?
L’enquête permettra peut-être d'avoir des réponses concrètes à toutes ces questions. Les policiers tiennent un indice : la pirogue portait sur un flanc l’inscription « Serigne Saliou Mbacké 024 », a souligné le quotidien.